Un baiser ardent
La première période de chaleurs après ma transformation en loup-garou, mon petit ami Florian a rompu avec moi.
Je n'arrêtais pas de pleurer, non pas parce que j'étais triste, mais parce que la douleur des chaleurs était sur le point de m'engloutir.
J'ai tiré désespérément sur sa manche, essayant de l'embrasser de force pour apaiser ma souffrance.
Mais il m'a poussée avec impatience vers son frère en disant : « Mon frère, Camille a trop bu et ne pouvait pas se contrôler, peux-tu la calmer pour moi ? »
En voyant Louis s'approcher, mon petit ami a ajouté à voix basse :
« Louis, garde un œil sur elle, ne laisse aucun autre homme s'approcher. Je romps juste temporairement avec elle, mais une fois que j'en aurai assez de m'amuser, je reviendrai avec elle. »
Louis a hoché la tête, m'a portée dans la voiture et m'a consolée avec douceur : « Tu souffres beaucoup ? »
Incapable de supporter la douleur des chaleurs, j'ai attrapé sa cravate en pleurant et l'ai supplié : « Aide-moi... »
Les pupilles de Louis se sont rétrécies, sa voix était rauque : « Comment veux-tu que je t'aide ? »
J'ai collé mes lèvres aux siennes et ajouté : « Embrasse-moi... ou laisse-moi t'embrasser. »
À la fin de ce baiser passionné, ma souffrance s'est largement apaisée.
J'ai regardé Louis, dont le bout des oreilles était rouge, et j'ai de nouveau attrapé sa cravate.
« Peux-tu me raccompagner chez moi ? »