Share

Chapitre 13

Author: Léo
last update Huling Na-update: 2025-07-28 12:52:38

Chantelle avait le moral à zéro, mais aujourd’hui était le grand jour. Le jour où elle devait affronter son destin. Elle ne comptait ni fuir, ni refuser quoi que ce soit. C’était comme si, dans sa tête, tout était déjà scellé.

Elle venait tout juste de sortir de son bain quand la domestique entra dans la chambre, un sac à la main. Derrière elle, Rhonda apparut, le regard brillant d’une étrange satisfaction.

Elle s’arrêta quelques secondes à l’entrée de la pièce, détailla Chantelle de haut en bas, puis éclata de rire. Un rire moqueur, sec, presque cruel.

— Oh, ma belle… Je vois que tu es déjà prête, dit-elle en avançant. Donne-moi ça, ordonna-t-elle à la domestique.

La jeune servante s'exécuta sans un mot et lui tendit le sac. Puis, elle sortit aussitôt de la chambre, refermant la porte derrière elle.

Rhonda ouvrit le sac sous les yeux méfiants de Chantelle et en sortit une robe rouge éclatante. Elle l’étala fièrement devant elle, comme si elle dévoilait un trophée.

— Ça, c’est un cade
Patuloy na basahin ang aklat na ito nang libre
I-scan ang code upang i-download ang App
Locked Chapter

Pinakabagong kabanata

  • Cent nuits au bandeau noir    Chapitre 30

    Le lendemain matin, Chantelle émergea doucement de son sommeil, ses yeux encore lourds de fatigue et de fièvre. Lorsqu’elle réalisa qu’elle se trouvait dans les bras du mystérieux monsieur Masque, un frisson de surprise et de gêne la traversa. Elle ne bougea pas immédiatement, refusant de retirer son bandeau : ce n’était pas prévu dans le contrat et elle n’avait aucun droit de voir son visage.Elle essaya de se redresser, mais avant même qu’elle ne puisse vraiment bouger, l’homme la retint doucement, l’attirant encore plus près contre lui.— Reste allongée… il faut que tu te reposes davantage, murmura-t-il, sa voix légèrement modifiée, douce mais ferme.Le cœur de Chantelle s’emballa, une chaleur étrange se répandant dans sa poitrine. Ses pensées s’embrouillèrent et une série de questions la traversèrent : Quoi ? Il n’est pas encore parti ? Il est resté toute la nuit à mes côtés ? Pourquoi ? Elle sentit une gêne et un malaise mêlés à une curiosité qu’elle n’avait pas anticipée.Elle r

  • Cent nuits au bandeau noir    Chapitre 29

    Chantelle n’entendait plus aucun bruit dans la suite. Ce silence inhabituel lui fit serrer le cœur. — Monsieur… qu’est-ce que vous faites ? demanda-t-elle d’une voix hésitante, mais aucune réponse ne vint.Son inquiétude monta d’un cran. Elle serra les draps dans ses mains, ses doigts crispés sur le tissu comme pour se donner du courage. Quelques instants plus tard, le cliquetis de la poignée retentit, suivi du bruit de la porte qui s’ouvrait. Mais ce ne furent pas les pas d’un seul homme qu’elle entendit… non, il y en avait deux. Plus lourds, plus nombreux.Son souffle s’accéléra. Elle se redressa brusquement sur le lit, le bandeau toujours sur les yeux. — Mais… monsieur, qu’est-ce que vous faites ? Vous m’aviez dit que vous seriez seul. Je… je ne fais pas ça à deux, lança-t-elle, la voix teintée de panique. Sortez !Collen, debout à quelques pas, dut mordre l’intérieur de sa joue pour ne pas éclater de rire. Ses épaules tressautaient légèrement, trahissant son amusement.L’autre

  • Cent nuits au bandeau noir    Chapitre 28

    Chantelle avait passé la nuit entière à lutter contre une fièvre brûlante. Ses draps étaient humides de sueur et chaque mouvement lui arrachait un frisson douloureux. Au matin, ses muscles étaient lourds, sa respiration lente, et ses paupières si pesantes qu’elle avait du mal à garder les yeux ouverts.Elle essaya de se redresser, posa un pied au sol… mais ses jambes fléchirent aussitôt. Elle retomba, haletante, le cœur battant trop vite pour un si petit effort.— Je me sens… si mal… Je ne pourrai pas aller travailler dans cet état, murmura-t-elle, presque inaudible.Avec un geste tremblant, elle chercha son téléphone sur la table de chevet. Ses doigts glissèrent dessus plusieurs fois avant qu’elle ne parvienne à le saisir. Elle tapa un mail court à l’entreprise, demandant un congé maladie.Une fois envoyé, elle laissa retomber le téléphone, puis tira la couverture par-dessus sa tête.— J’espère que… tu seras heureux en me voyant comme ça… Je ne sais même pas pourquoi… tu me fais ça,

  • Cent nuits au bandeau noir    Chapitre 27

    Il la guida lentement vers le siège passager, s’assurant qu’elle s’installe confortablement, puis, il contourna la voiture, monta au volant et démarra, laissant la voiture avancer doucement sur la route sombre. Le moteur ronronnait calmement tandis que les phares éclairaient timidement le chemin devant eux.De temps à autre, il jetait un regard inquiet vers Chantelle, remarquait ses doigts crispés sur son sac, son visage pâle et les gouttes d’eau qui perlaient sur ses cheveux encore humides.— Alors, que faisiez-vous seule dans cette rue si désertée à cette heure ? demanda-t-il d’une voix basse mais ferme, cherchant à comprendre sans la brusquer.Chantelle, le regard toujours fixé sur la vitre embuée, répondit d’une voix tremblante, presque un murmure :—Je suis venue apporter un document à mon patron… Il m’a demandé de venir ce soir. Le jeune homme secoua la tête, un mélange de colère et d’inquiétude traversant ses traits.— Votre patron ? Une personne raisonnable ne demanderait jam

  • Cent nuits au bandeau noir    Chapitre 26

    Chantelle venait de finir son bain, ses muscles fatigués se détendant doucement alors qu'elle s'étirait lentement, ses pieds effleurant le sol froid. Elle avançait avec lenteur dans son petit appartement, ses gestes lourds de fatigue. Arrivée au salon, elle posa ses mains sur la table, attrapa son téléphone et l'alluma.Son regard se posa immédiatement sur une notification qui attira son attention. Elle ouvrit le message avec un froncement de sourcils, surprise de découvrir le contenu :« Tu vois le document que je t'ai envoyé hier ? Tu me l'apportes à cette adresse ce soir. C'est urgent. »Elle resta figée un instant, incrédule.— Quoi ? Ce n’est pas possible... On vient juste de se séparer, murmura-t-elle, le ton chargé de frustration.Un mélange d’agacement et de colère monta en elle.— Comment peut-il demander un document à une heure pareille ? Et en plus, à cette adresse, c’est beaucoup trop loin !Les mots brûlaient sa gorge.— Non, monsieur Wilkerson ne peut pas me faire ça… Pa

  • Cent nuits au bandeau noir    Chapitre 25

    Dans le salon, Alex était affalé sur son canapé, un verre à la main, l’air tranquille. Il releva les yeux en l’entendant arriver.— Hé, Mégane… Ça fait un bail, tu sais. Tu m’as manqué.Mais elle ne lui laissa pas finir. Sans un mot, elle le dépassa, la mâchoire serrée, et se dirigea tout droit vers la cave. Quelques secondes plus tard, elle en ressortit avec une bouteille d’alcool, qu’elle serrait comme si c’était la seule chose capable de la tenir debout.Alex se redressa, intrigué :— Eh ! Qu’est-ce qui ne va pas ?— Qu’est-ce qui ne va pas ? Tu as l’air… brisée.Elle leva les yeux, la voix cassée :— Laisse-moi juste boire, Alex. S’il te plaît. Je ne suis pas d’humeur à parler.Il s’approcha doucement, la fixant avec inquiétude.— Juste un instant, dis-moi ce qui t’a mise dans cet état.Elle eut un petit rire sans joie, amer, en levant les yeux vers lui :— Qui d’autre… si ce n’est pas ce foutu Collen ?Alex arqua un sourcil, croisant les bras :— Dis-moi… ça ne s’est pas passé co

Higit pang Kabanata
Galugarin at basahin ang magagandang nobela
Libreng basahin ang magagandang nobela sa GoodNovel app. I-download ang mga librong gusto mo at basahin kahit saan at anumang oras.
Libreng basahin ang mga aklat sa app
I-scan ang code para mabasa sa App
DMCA.com Protection Status