แชร์

Chapitre 88 — Le quai 

ผู้เขียน: Déesse
last update ปรับปรุงล่าสุด: 2025-10-26 01:28:50

CALEB

Un autre téléphone vibre non loin . Une silhouette se découpe à la lueur des lampadaires : Elian. Il n’est pas seul. Il n’est pas en civil. Son visage est fermé, les traits tirés. Il s’arrête à sa propre distance, la pluie ruisselant sur ses épaules. Nos regards se trouvent à travers la nuit , méfiants, rageurs, suppliants. Aucun mot ne sort. Tout est déjà dit : peur, regret, honte, amour.

Une nouvelle vidéo arrive, plus courte, plus cruelle : Jade, le visage mouillé de larmes, souffle d’une voix cassée , s’il vous plaît. Le compte à rebours tourne : 01:08:39.

Nos mains se cherchent, maladroites, enfin nécessaires. La pluie masque nos peurs . On reste à cette distance, l’angoisse comme une corde entre nous, comme si un geste trop brusque pouvait rompre la fragile trêve. L’orgueil est un animal mort sur lequel on marche pour avancer.

Un téléphone grésille dans l’ombre. Une voix d’homme, froide et ordonnée, parle au bout du fil , entre nous et l’entrepôt, ses mots tombent nets , E
อ่านหนังสือเล่มนี้ต่อได้ฟรี
สแกนรหัสเพื่อดาวน์โหลดแอป
บทที่ถูกล็อก

บทล่าสุด

  • Jade et les triplés de fer    Chapitre 88 — Le quai 

    CALEBUn autre téléphone vibre non loin . Une silhouette se découpe à la lueur des lampadaires : Elian. Il n’est pas seul. Il n’est pas en civil. Son visage est fermé, les traits tirés. Il s’arrête à sa propre distance, la pluie ruisselant sur ses épaules. Nos regards se trouvent à travers la nuit , méfiants, rageurs, suppliants. Aucun mot ne sort. Tout est déjà dit : peur, regret, honte, amour.Une nouvelle vidéo arrive, plus courte, plus cruelle : Jade, le visage mouillé de larmes, souffle d’une voix cassée , s’il vous plaît. Le compte à rebours tourne : 01:08:39.Nos mains se cherchent, maladroites, enfin nécessaires. La pluie masque nos peurs . On reste à cette distance, l’angoisse comme une corde entre nous, comme si un geste trop brusque pouvait rompre la fragile trêve. L’orgueil est un animal mort sur lequel on marche pour avancer.Un téléphone grésille dans l’ombre. Une voix d’homme, froide et ordonnée, parle au bout du fil , entre nous et l’entrepôt, ses mots tombent nets , E

  • Jade et les triplés de fer    Chapitre 87 — Dans l’ombre de l’entrepôt

    JADEJe m’éveille avec un goût de métal dans la bouche et une odeur âcre qui me pique la gorge. Mes mains sont liées, mes poignets endoloris, et chaque mouvement déclenche une douleur sourde. La lumière est crue, et je distingue les contours de la voiture autour de moi. Les vitres sont teintées, je ne peux rien voir de l’extérieur.Une des mains qui me tient se resserre, et je sens la force de l’homme derrière moi. Il ne parle pas, mais son silence est plus menaçant que n’importe quelle parole. Mon cœur bat à tout rompre, je tente de me calmer, de respirer, de rester présente. La panique me démange la peau, mais je sais qu’il ne faut pas céder à la peur. Chaque respiration compte, chaque mouvement pourrait me trahir… ou me sauver.Je distingue leurs silhouettes maintenant, deux hommes au masque d’indifférence. L’un a une cicatrice qui barre sa joue, l’autre une carrure massive, presque mécanique. Le plus petit détail pourrait être une faiblesse dans leur attention. Je scrute, j’analys

  • Jade et les triplés de fer    Chapitre 86 — L’écran et le silence

    Caleb Mon téléphone vibre sur la table du salon. Une vibration étrange, insistante.Je décroche sans regarder :— Allô ?L’image apparaît aussitôt. Une pièce sombre, éclairée seulement par une ampoule nue qui balance doucement. Au centre, Jade est assise, les mains liées, le regard vif malgré la peur. Son visage tremble, ses yeux cherchent quelque chose… quelqu’un. Mon cœur rate un battement.Une voix métallique, déformée par un filtre, commence :— Vous voulez la revoir vivante ? Vous savez quoi faire.Je comprends pour je n'arrive pas à la joindre depuis dès heures , je pensais qu'elle était à une réunion .Je me dis que je n’ai jamais senti le sol aussi faux sous mes pieds, que l’air autour de moi est chargé d’un métal amer qui colle à la langue, que chaque seconde pèse comme une dalle. Je ne dois pas réfléchir, juste agir. Je n’ai pas le droit de rester là à calculer qui mérite quoi.Je reçois le message comme un coup de massue. Mes doigts restent crispés sur le bord de la table,

  • Jade et les triplés de fer    Chapitre 85 — Ce que le jour reprend

    JADEJe n’ai pas fermé les yeux de toute la nuit, et pourtant, je me sens étrangement reposée.La lumière du matin m’a trouvée souriante, légère, presque neuve.Je marche dans les couloirs de l’entreprise comme si le sol lui-même avait changé de texture , plus souple, plus doux.Je salue les collègues, je plaisante, je ris sans me forcer.Tout semble plus simple aujourd’hui.Caleb m’a déposée tout à l’heure, et son regard me suit encore.Je sens son parfum sur ma peau, son rire dans mes oreilles.Rien qu’y penser me fait frissonner.Je ne veux pas me projeter, je ne veux pas rêver trop fort , mais pour la première fois depuis longtemps, je crois que le pire est derrière nous.Je me remets au travail, concentrée, mais mon esprit s’échappe sans cesse vers lui.Chaque fois que mon téléphone vibre, j’espère que c’est lui.Je souris toute seule.Aïda passe devant mon bureau, un dossier sous le bras.— Eh bien dis donc, c’est nouveau ce visage radieux ! Qu’est-ce qu’il t’arrive ?Je ris.—

  • Jade et les triplés de fer    Chapitre 84 — Ce que le jour pardonne

    JADEJe reste allongée un moment, incapable de bouger.Le silence a tout recouvert, un silence si dense qu’il semble encore respirer de nos gestes.Caleb est là, allongé sur le dos, les yeux ouverts vers le plafond, le souffle lent, presque apaisé.La lumière blafarde de l’aube glisse sur sa peau, dessine la courbe de son épaule, le contour de sa bouche, cette bouche que je n’ai jamais su oublier.Je le regarde, et c’est comme si je le voyais pour la première fois , sans colère, sans peur, sans ombre.Seulement lui.Je me redresse doucement, une douleur sourde dans le ventre, trace invisible de ce que nous venons de vivre.Il tourne la tête vers moi, nos regards se croisent.Tout ce que je n’ai pas su lui dire, tout ce que j’ai gâché, remonte à la surface comme un cri contenu trop longtemps.— Mon amour…Ma voix tremble.Je pose une main sur son torse, là où son cœur bat encore fort, obstiné.Sous mes doigts, sa peau est chaude, vivante, palpitante.Il ne bouge pas, me laisse faire, c

  • Jade et les triplés de fer    Chapitre 83 — Le Plan et la Proie

    NAËLLe matin s’impose avec lenteur, comme un voile gris sur la peau encore tiède de la nuit.Les rideaux sont entrouverts, et une lumière blafarde filtre à travers la brume.Le parfum des femmes flotte encore dans l’air , un mélange de peau, de vin et de cendre.Sur les draps froissés, les corps reposent, éparpillés comme les vestiges d’une tempête.Je me redresse, le souffle encore un peu lourd, le corps marqué de leur passage.Alina dort à moitié sur moi, ses cheveux noirs couvrant ma poitrine. Darya s’est recroquevillée près du bord du lit, la main posée sur sa hanche nue comme un secret qu’elle garde. Katya, elle, me regarde déjà. Ses yeux d’onyx luisent dans la pénombre, calmes, presque inhumains.— Tu ne dors pas, murmuré-je.— Toi non plus, répond-elle.Je me lève sans bruit, ramasse mon manteau jeté au sol, et me dirige vers la grande baie vitrée.Dehors, la forêt s’éveille lentement, mais le ciel reste bas, menaçant.Tout semble suspendu, comme si le monde retenait sa respir

บทอื่นๆ
สำรวจและอ่านนวนิยายดีๆ ได้ฟรี
เข้าถึงนวนิยายดีๆ จำนวนมากได้ฟรีบนแอป GoodNovel ดาวน์โหลดหนังสือที่คุณชอบและอ่านได้ทุกที่ทุกเวลา
อ่านหนังสือฟรีบนแอป
สแกนรหัสเพื่ออ่านบนแอป
DMCA.com Protection Status