MasukTara
— Lâche‑moi ! Tu veux me tuer ?
Sa prise au cou se resserre. J’ai l’impression que l’air me quitte. Puis, soudain, il me jette au sol. Il se tient au‑dessus de moi, immense. Je m’agrippe à sa gorge, incrédule : l’imbécile a failli m’étrangler.
Il part à la douche en maugréant, puis m’appelle d’un ton sec :
— Qu’est‑ce que tu fais encore là‑bas ? Viens enlever la balle que tu as plantée dans ma cuisse.
Je le retrouve dans la salle de bains. Il déchire son pantalon et je remarque ses cuisses : solides, musclées. Il ouvre un tiroir, en sort une trousse de secours.
Je m’active, mains tremblantes mais précises. Trente minutes plus tard, la plaie est nettoyée, désinfectée et bandée. Il s’est changé sans un mot ; entre nous, un silence lourd pèse.
— On peut aller déjeuner maintenant ? demandé‑je.
— Es‑tu attachée à moi ? lâche‑t‑il sèchement. Lâche‑moi les couilles.
— Je ne peux pas te lâcher tes « couilles », puisqu’elles sont à moi maintenant. Allons‑manger, j’ai faim.
Il m’adresse un regard assassIN, puis s’habille pour me suivre. Je me promets encore une fois de le mater, ce crétin. Je le regarde boiter avec une satisfaction secrète : c’est moi qui l’ai mis dans cet état. Hum. Je souris.
En pleine rue, je m’arrête; il me percute.
— Qu’est‑ce qu’il y a ? demande‑t‑il, irrité.
Je pense à la nuit précédente : il a embrassé ces femmes, les a possédées sous tous les angles, et moi ? Rien. Pas un geste, pas une caresse. Une brûlure me monte au visage. Je continue de marcher, patientant d’être devant tout le monde avant de l’embrasser , au cas où il me repousse.
À table, ma mère me salue ; mon père est probablement dans son bureau.
— Bonjour tout le monde. Maman, tu as bien dormi ? dis‑je avec un sourire.
Mike s’assoit à côté de moi ; je lui désigne la chaise avec un clin d’œil. Ma mère, surprise :
— Oui ma chérie… mais tu fais une drôle de tête. Qu’est‑ce qui se passe ? Et ton fiancé, que lui est‑il arrivé ?
— Rien de grave, je lui ai juste tiré dessus, réponds‑je nonchalamment.
Elle ouvre la bouche, puis murmure, intriguée :
— Qu’a‑t‑il fait ?
— Il s’est amusé avec deux prostituées. C’est ma façon de me défouler.
Ma mère hoche la tête, satisfaite.
— Tu as bien fait. Maintenant mange, je suis curieuse de voir comment votre couple évoluera ; il y aura des rebondissements, je le sens.
— Merci pour ton soutien, maman. Je suis contente que tu sois de mon côté.
Je me tourne vers Mike :
— Mon chéri… Que veux‑tu manger ?
Il grogne quand je l’appelle ainsi — et j’adore l’entendre grogner, c’est si… attendrissant. Il regarde les plats comme s’il ne savait pas quoi choisir ; finalement il prend juste du café. Moi, je gère tout : ses couverts, ses mets. J’aime tout contrôler.
Le grand jour est arrivé. Je suis nerveuse : ce soir, me touchera‑t‑il ? L’acceptera‑t‑il ? J’ai envie de sentir ses mains, ses lèvres… je veux qu’il me désire sans artifice.
On me maquille. Je me regarde dans le miroir : je suis belle, plus encore que d’habitude. Toute la maisonnée a ourdi des plans pour s’assurer d’avoir « leurs » hommes ; je me demande si je ne devrais pas en faire autant, mais peut‑être vaut‑il mieux laisser les choses suivre leur cours ce soir.
Je suis prête. Je m’apprête à épouser un homme qui prétend ne pas me vouloir. Peu importe. Je sais le dompter. Il finira par m’aimer. Ce soir, je ferai tout pour qu’il me désire, sans recourir à aucun artifice.
Nous ne sommes pas les seuls : ma sœur, mes trois frères, ma cousine Pamela et moi , tous les enfants de mes parents , nous marions aujourd’hui, le même jour. Ma mère entre, les yeux brillants de larmes contenues.
— Ma chérie, tu es splendide, dit‑elle en me serrant dans ses bras. Je suis fière de toi. Tu es forte, belle et déterminée. Que tu réussisses à apprivoiser ce sauvage et qu’il tombe amoureux de toi comme tu le mérites.
— Merci, maman. J’avais besoin d’entendre ça.
— Es‑tu prête ? On y va.
Ma sœur et moi nous rejoignons dans la chambre voisine. Elle est sublime. Nous nous prenons dans les bras, complices.
— Je suis tellement fière de vous, mes princesses, dit maman en nous embrassant successivement. Aimez vos époux, respectez‑les et soyez fidèles. Je vous aime.
— On t’aime aussi, répondons‑nous en chœur.
Nous allons chercher nos frères qui s’affairent à ajuster leurs cravates. Ils sont impeccables. Ma mère, rayonnante, les enveloppe un à un dans une étreinte.
— Vous êtes prêts ? demande‑t‑elle.
La maison est en émoi ; l’émotion flotte dans l’air comme un parfum. L’heure du départ approche.
TaraIl ne m'écoute pas , il me prend les deux bras qu'il maintient au-dessus de ma tête et me regardant bien dans les yeux , il me pénètre brutalement . — Miiiiiike......Il s'enfonce plus . Des larmes me viennent aux yeux . Il vient de me déchirer en deux . Il commence à me pilonner violemment , je ferme les yeux et je le laisse faire . Il lâche enfin mes bras et commence à me caresser , sa bouche se pose sur ma poitrine , il me suce sensuellement , il me presse les seins , il les mord , il les lèche . Puis il s'empare de mes lèvres , il m'embrasse passionnément . Il me sert contre lui , je commence à oublier ma douleur . Il continue de m'embrasser et me pilonne en même temps . J'en perds la tête ! Je commence à ressentir du plaisir . Ho.. mais quel plaisir ! Sa longue queue me martèle la chatte m'ouvrant une multitude d'émotions .Enfin. Un frisson m’a traversée comme une vague chaude : le plaisir, lumineux et entier, m’a prise et m’a emportée. Ses gestes étaient à la fois sauvage
TaraIl me repousse, pourtant je sens bien sa tension. Que veut‑il que je fasse pour qu’il accepte enfin de se donner à moi ? Il tourne carrément le dos. Je colle tout de même ma poitrine contre son dos : ce simple contact me fait frissonner. D’une voix suave, je tente une dernière fois :— Mike, s’il te plaît… fais un effort. C’est notre lune de miel. On peut faire une trêve, juste cette nuit. Demain on verra.Je caresse sa poitrine. Il se tend, je descends mes mains jusqu’à son nombril. Il résiste, mais pas longtemps : ma main atteint son sexe, dur et présent dans sa culotte. Il retient sa respiration. Posant mes lèvres sur sa nuque, je glisse doucement, puis commence à le stimuler. Brusquement, il se retourne et m’embrasse. Sauvagement. Je réponds avec la même fougue. Mes mains parcourent son torse, sa peau ferme ; il murmure à mon oreille :— Une trêve, juste cette nuit.— Oui… juste cette nuit.Il me soulève et me place sur lui. Nous nous embrassons, nos corps se cherchent ; ses
TaraLe mariage vient d’être célébré. Tout s’est déroulé exactement comme je l’espérais. J’ai même réussi à voler un baiser aux deux maris de ma sœur , ils ont été surpris par ma fougue. Leurs lèvres sont charnues, fermes… hum, elle va se régaler. Je les ai regardés tandis que mon propre mari déposait un baiser chaste sur la tête de ma sœur. Il n’est pas heureux de ce mariage : il évite tout contact. Visiblement, il faudra passer au plan B. Mais j’attendrai jusqu’au dernier moment ; si la vue de son beau corps n’adoucit pas son aversion pour moi, j’aurai d’autres méthodes.Toute la journée, on a dansé, joué, mangé. J’ai tenté plusieurs fois d’initier une danse avec lui, en vain. Je comprends mieux pourquoi papa m’a souhaité « bonne chance ». Je ne me considère pas vaincue pour autant.Ce soir, comme partout ailleurs, les parents nous poussent à « consommer » le mariage. Après la nuit des noces, certains choisissent de rester, d’autres partent en lune de miel à l’étranger. Ici, la trad
Tara— Lâche‑moi ! Tu veux me tuer ?Sa prise au cou se resserre. J’ai l’impression que l’air me quitte. Puis, soudain, il me jette au sol. Il se tient au‑dessus de moi, immense. Je m’agrippe à sa gorge, incrédule : l’imbécile a failli m’étrangler.Il part à la douche en maugréant, puis m’appelle d’un ton sec :— Qu’est‑ce que tu fais encore là‑bas ? Viens enlever la balle que tu as plantée dans ma cuisse.Je le retrouve dans la salle de bains. Il déchire son pantalon et je remarque ses cuisses : solides, musclées. Il ouvre un tiroir, en sort une trousse de secours.Je m’active, mains tremblantes mais précises. Trente minutes plus tard, la plaie est nettoyée, désinfectée et bandée. Il s’est changé sans un mot ; entre nous, un silence lourd pèse.— On peut aller déjeuner maintenant ? demandé‑je.— Es‑tu attachée à moi ? lâche‑t‑il sèchement. Lâche‑moi les couilles.— Je ne peux pas te lâcher tes « couilles », puisqu’elles sont à moi maintenant. Allons‑manger, j’ai faim.Il m’adresse un
TaraCe matin, j’ai surpris ma mère en train de parler toute seule , elle fait ça quand un souci la préoccupe et qu’elle n’a pas encore trouvé de solution. Je me demande quel problème l’obsède cette fois. Toute la nuit, mes pensées ont été occupées par mon cher fiancé. Il est si beau, avec ce regard assassin qu’il me lance souvent… Je vais dompter ce fauve. Je vais le conquérir.Je descends chercher ma sœur dans sa chambre, mais ses prétendants ont apparemment eu la même idée que moi : ils montent la garde devant sa porte comme deux vigiles. Hum… ces hommes sont pas mal du tout. Délicieux, même. Mais je préfère mon grognon de fiancé ; j’aime les défis, et lui en est un. Il sera bientôt à moi.Je salue les fiancés de ma sœur et pousse la porte. Elle est déjà prête, assise sur son lit ; on dirait qu’elle attend quelque chose.— Bonjour ma chérie. Si tu es déjà prête, pourquoi restes‑tu là ? — Dès que j’ai ouvert la porte, ils étaient là et m’attendaient. Sauf que je n’ai pas envie de
MikeMon téléphone n’a pas cessé de sonner. Je savais que c’était mon père , il avait insisté pour qu’on vienne ici, et voilà le résultat. Je ne voulais pas venir. Je préférais rester dans un bon bar, boire en bonne compagnie, pas me retrouver piégé dans cette farce. J’ai un mauvais pressentiment. Je décroche.— Qu’est‑ce que tu as encore fait ?— Pourquoi c’est toujours moi qui dois faire des bêtises ? Ce n’est pas de ma faute cette fois.— C’est toujours la même rengaine ! Tu vas réparer tes conneries.— Mais je n’ai rien fait !— Peu importe. Trouve une bague et va la demander en mariage.— Non.— Tu n’as pas le choix. Je ne veux pas d’un affrontement avec lui. Pour une fois, fais ce que je te dis. Tu m’as compris ?Je reste muet.— Mike Donovan. (Il m’appelle toujours comme ça quand il est furieux.)— Oui, monsieur, j’ai compris. Comme toujours, je ferai ce que vous attendez. Il raccroche. La rage me monte. Elle va payer. Je lui ferai regretter de m’avoir piégé. Je parcours l’hô