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Chapitre 5 : Un Nouveau Départ

ผู้เขียน: FatimaZakaria
last update ปรับปรุงล่าสุด: 2025-06-25 18:50:11

Aïcha arriva au village en fin d’après-midi. Le bus s’arrêta dans une petite station poussiéreuse, entourée de quelques échoppes modestes où des habitants se saluaient chaleureusement. En descendant, elle sentit immédiatement une différence dans l’atmosphère : l’air était plus frais, le rythme de vie plus lent, et les visages moins stressés que dans la ville.

Sa tante, Hadja Mariama, était là pour l’accueillir. Une femme d’une cinquantaine d’années, avec un sourire chaleureux et des yeux pétillants qui semblaient toujours chercher à rassurer. Elle ouvrit grand ses bras dès qu’elle vit Aïcha.

— Ma fille ! Bienvenue ! s’exclama-t-elle en l’entourant d’une étreinte maternelle.

Aïcha s’accrocha à elle plus longtemps que nécessaire, laissant l’odeur familière de sa tante et son étreinte apaiser un peu son cœur brisé.

— Merci, tata, murmura-t-elle en s’écartant, un sourire timide sur les lèvres.

Elles prirent le chemin de la maison, une petite bâtisse simple mais accueillante, entourée d’un jardin rempli de fleurs colorées. Aïcha se sentit légèrement apaisée en voyant l’endroit.

— Tu as fait un bon choix de venir ici, ma fille. La ville est trop bruyante pour guérir un cœur fatigué, dit Hadja Mariama en posant une main réconfortante sur l’épaule d’Aïcha.

Aïcha hocha la tête, reconnaissante pour cette chaleur maternelle.

---

Le quotidien au village

Les premiers jours furent étranges pour Aïcha. Elle n’était pas habituée au silence presque écrasant du village la nuit, ni aux chants des coqs qui marquaient l’aube. Mais petit à petit, elle commença à trouver un certain réconfort dans cette tranquillité.

Elle passait ses matinées à aider sa tante dans le jardin ou à préparer des plats traditionnels. Hadja Mariama était une femme généreuse, et de nombreux voisins venaient la voir pour demander conseil ou partager des nouvelles.

Un matin, alors qu’elles cueillaient des légumes, la tante se tourna vers Aïcha :

— Tu sais, les gens ici sont curieux. Ils vont bientôt te poser des questions. Veux-tu que je leur raconte une histoire ou préfères-tu leur répondre toi-même ?

Aïcha s’arrêta, les mains pleines de tomates, et haussa les épaules.

— Je ne sais pas encore, tata. Je préfère qu’on dise que je suis venue pour changer d’air, rien de plus.

Hadja Mariama hocha la tête.

— D’accord, mais prends garde. Les villages ont leurs secrets et leurs rumeurs. Il faut savoir être prudente.

---

Une invitation inattendue

Quelques jours après son arrivée, Aïcha reçut une invitation à une fête organisée par des voisins. C’était une tradition dans le village : accueillir les nouveaux arrivants ou fêter une occasion spéciale.

— Tu devrais y aller, ma fille, encouragea Hadja Mariama en posant une robe colorée sur le lit d’Aïcha. Cela te fera du bien de rencontrer des gens.

Aïcha hésita. Elle n’avait pas vraiment envie de se mêler à une foule ou de répondre à des questions sur sa vie. Mais, en voyant l’insistance dans les yeux de sa tante, elle finit par accepter.

La fête se déroula dans une grande cour, décorée de guirlandes faites de feuilles de bananier et de lanternes suspendues. Les villageois étaient rassemblés, vêtus de leurs plus beaux habits, et des rires fusaient de toutes parts.

Aïcha resta discrète, assise à l’écart, observant les danses et écoutant les conversations sans vraiment participer. Quelques femmes vinrent lui parler, curieuses de connaître la nièce d’Hadja Mariama.

— Alors, tu viens de la ville ? C’est très différent d’ici, non ? demanda l’une d’elles avec un sourire.

— Oui, c’est très calme ici, répondit Aïcha poliment.

— Tu vas voir, tu t’habitueras vite. Et qui sait ? Peut-être qu’un jeune homme du village te fera rester pour toujours, plaisanta une autre en riant.

Aïcha se contenta de sourire timidement, mal à l’aise face à cette remarque.

---

Un lien retrouvé

Après la fête, Aïcha commença à prendre des habitudes simples qui lui faisaient du bien. Chaque matin, elle sortait marcher sur les petits chemins poussiéreux qui traversaient les champs et les collines. Elle emportait parfois un carnet pour écrire, mais les mots lui venaient encore difficilement.

Un jour, alors qu’elle était assise près d’un ruisseau, le carnet ouvert sur ses genoux, elle sentit une certaine paix l’envahir. L’eau coulait doucement, et le vent jouait avec les branches des arbres. Elle prit une profonde inspiration et, pour la première fois depuis longtemps, écrivit quelques lignes.

« Le silence n’est pas toujours synonyme de vide. Parfois, il est la réponse dont l’âme a besoin. »

Ces mots lui donnèrent un sentiment d’accomplissement, aussi infime soit-il.

---

Un geste inattendu

Un soir, alors qu’elles dînaient, Hadja Mariama posa une enveloppe devant Aïcha.

— C’est pour toi. C’est arrivé ce matin.

Aïcha ouvrit l’enveloppe, intriguée. À l’intérieur, il y avait une carte de vœux simple, mais sans signature. Juste quelques mots :

« Que le vent t’apporte la paix que tu mérites. »

Elle fronça les sourcils, perplexe.

— Qui a envoyé ça ? demanda-t-elle à sa tante.

— Personne ne m’a dit. C’est le jeune homme de la poste qui me l’a remise.

Aïcha plissa les yeux en regardant la carte. Elle se demanda si c’était l’un des villageois qu’elle avait rencontré. Elle rangea la carte dans un tiroir, sans savoir qu’elle la relirait plusieurs fois les jours suivants.

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