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Beranda / Mafia / LA CAGE DORÉE D'UN MAFIEUX / Chapitre 28

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Chapitre 28

Penulis: LA PLUME D'ESPOIR
last update Terakhir Diperbarui: 2025-09-01 10:48:05

Chapitre 28.

LE POINT DE VUE DE DAMIEN

Je l’accompagnai discrètement, par instinct. Une part de moi se méfiait de ce tête-à-tête avec son père.

Alors, quand elle franchit la porte du bureau, je restai derrière, collé contre le mur, tendant l’oreille, comme un voleur de vérité. Mon souffle était court, mes poings serrés, craignant ce qui allait être dit.

À travers le bois de la porte, j’entendis la voix grave et autoritaire de son père résonner :

— Christine… commença-t-il, sa voix grave emplissant la pièce.

— Oui, papa ? répondit-elle, nerveuse mais ferme.

— Christine… assieds-toi. J’ai besoin que tu me dises la vérité. Quelle est la nature de ta relation avec ce garçon… Damien ?

Mon cœur bondit. J’eus un instant envie de me jeter à l’intérieur et lui répondre moi-même, affirmer que je l’aimais et que je n’avais aucune arrière-pensée. Mais je me retins. J’avais besoin d’entendre ce qu’elle allait dire.

Christine prit une inspiration audible, comme pour se donner du courage. Sa voix
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    Chapitre 40LE POINT DE VUE DE DAMIEN Quand les voitures officielles se sont arrêtées devant la maison, j’ai tout de suite compris que rien de bon n’allait suivre. Trois hommes en costume sombre sont sortis, mallette à la main, leurs pas lourds résonnant sur l’allée comme un verdict déjà prononcé. Ils se sont présentés comme des représentants de la banque, leur ton ferme, leurs visages fermés : ils n’étaient pas là pour discuter.Christine, elle, a bondi aussitôt. Ses yeux rougis par le chagrin se sont emplis d’une nouvelle fureur.— Vous… vous ne pouvez pas faire ça ! cria-t-elle, la voix brisée mais tranchante. Vous n’avez pas le droit !L’un des hommes, implacable, répondit d’un ton sec :— Mademoiselle Belmont, votre père avait mis la maison en garantie. Ses comptes sont vides, ses dettes immenses. En conséquence, la banque reprend possession du bien.Christine secoua la tête, comme si on lui enfonçait un couteau dans le cœur.— Non ! Vous comprenez pas ! J’ai déjà perdu mon père

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    Chapitre 39LE POINT DE VUE DE DAMIENJe n’arrivais pas à croire ce que je venais de voir. Monsieur Belmont, cet homme si fier, si imposant… effondré sur son bureau, une balle dans la tête. Je sentais encore l’odeur âcre de la poudre, comme un goût métallique dans ma gorge. Une partie de moi était sincèrement attristée, presque choquée : jamais je n’aurais cru qu’il irait jusque-là. Mais une autre partie, plus sombre, savait que j’y étais pour quelque chose. Ses comptes vides… c’était moi. Et Christine ne devait jamais, jamais l’apprendre.Je jetai un coup d’œil vers elle. Elle tremblait, le visage ravagé par les larmes, encore incapable d’accepter la réalité. Son regard se posa un instant sur moi, et je lus dans ses yeux toute la confiance qu’elle m’accordait. Ce fut comme un coup de poignard. Mais je me ressaisis. J’avais une mission.Christine s’éloigna un peu, passant une main fébrile dans ses cheveux emmêlés.— Je vais… je vais me rafraîchir un peu, dit-elle d’une voix brisée. Vi

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    Chapitre 38LE POINT DE VUE DE CHRISTINEJe n’arrivais pas à respirer. Mes larmes coulaient sans fin, brouillant ma vue, mais l’image restait gravée dans mon esprit : mon père, mon pilier, effondré dans ce fauteuil, le visage éclaboussé de sang. Rien ne pouvait effacer ça.Je serrai son bras froid entre mes mains, incapable de le lâcher.— Papa… papa… pourquoi tu m’as laissée ?Ma voix se brisait à chaque syllabe, comme si mes cordes vocales elles-mêmes se déchiraient. Mon corps tremblait si fort que mes mains glissaient sur sa peau.Derrière moi, j’entendis la respiration de Damien, saccadée. Puis son ton, bas, urgent, mais rempli d’une maîtrise douloureuse :— Christine… je dois appeler les secours.Je secouai la tête, hystérique.— Non ! Non, Damien ! Il ne faut pas… si tu les appelles, ils vont… ils vont venir et l’emporter ! Je ne veux pas qu’on me l’arrache !Je me crispai, collant ma joue contre le bras inerte de mon père, comme si je pouvais le protéger même dans la mort. Dami

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    Chapitre 37LE POINT DE VUE DE CHRISTINENous traversâmes le couloir en silence, le cœur lourd, jusqu’à la chambre de mon père. Quand Damien ouvrit la porte, la pièce se révéla vide. Le lit parfaitement fait, les rideaux tirés à moitié, comme si personne n’y était entré depuis le matin.Je m’arrêtai sur le seuil, troublée.— Il n’est pas là… soufflai-je.Mon regard se posa instinctivement vers le bout du couloir, et une certitude étrange me traversa.— Il doit être dans son bureau. C’est la seule explication.Damien hocha la tête et me suivit sans un mot. Plus j’avançais, plus un poids s’installait dans ma poitrine. Le bureau de mon père… ce lieu où il passait des heures, à lire, écrire, ou simplement réfléchir, jamais fermé à clé. Jamais.Arrivée devant la porte sombre, j’empoignai la poignée d’un geste brusque. Elle résista. Verrouillée.Je restai figée une seconde, le souffle court. Puis je frappai violemment.— Papa ? Papa, ouvre ! Tu es là ? Ouvre-moi !Je cognai plus fort, mes p

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    Chapitre 36LE POINT DE VUE DE CHRISTINEL’eau était tiède autour de nous, mais c’était surtout la chaleur de Damien qui me réchauffait. Son torse contre le mien, ses bras qui me tenaient, tout me donnait la sensation d’être à ma place, enfin.Je fis semblant de bouder encore, mes lèvres pincées, et il me regarda avec ce sourire espiègle que je connaissais trop bien.— Tu comptes vraiment garder cette tête toute la journée ? dit-il en arquant un sourcil.Je secouai la tête, un air volontairement dramatique.— Tu m’as jetée dans l’eau sans mon consentement… Je crois que je vais t’en vouloir longtemps.Il éclata de rire et m’éclaboussa légèrement du plat de la main. Je ripostai aussitôt, envoyant une vague d’eau contre son visage. Il recula d’un bond, feignant l’offense.— Oh, tu déclares la guerre ?Avant que je ne réponde, il plongea sous l’eau et disparut. Je le cherchai du regard, mon cœur battant plus vite, partagée entre l’excitation et la curiosité. Et soudain, je sentis ses main

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    Chapitre 35LE POINT DE VUE DE CHRISTINE Ses yeux changèrent d’éclat. La douleur fit place à quelque chose de plus sombre, plus violent. Sa mâchoire se crispa, et sa voix monta d’un ton.— Assez, Christine ! rugit-il. Assez avec tes grands discours ! Tu crois quoi ? Que tu peux balayer toutes ces années d’un simple claquement de doigts ?Je reculai d’un pas, surprise par la brutalité de sa voix. Mon cœur battait plus vite, mais je tins bon.— Oui, Roland. Parce que ces années ne sont pas de l’amour. Elles ne sont qu’un enchaînement de vides, d’absences, de mensonges.Ses mains tremblaient, il les passa dans ses cheveux comme un homme en perdition.— Tu n’as pas le droit… tu n’as pas le droit de me traiter comme ça ! J’ai fait des sacrifices pour toi, tu m’appartenais !Ce mot me heurta comme une gifle. M’appartenais.Je redressai le menton, ma voix froide comme une lame.— Je n’appartiens à personne, Roland. Pas à toi. Pas même à mon père. Et encore moins à ton idée malade de l’amour

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