LA MARQUEE DE L’ALPHA

LA MARQUEE DE L’ALPHA

last updateHuling Na-update : 2025-08-15
By:  Just someon Ongoing
Language: French
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Nulle n’échappe à son destin. Le sien bascula le jour de ses seize ans. Alors que tous attendaient sa première transformation, Mira vit sa chevelure brune virer au gris argenté. Un signe redouté. Une malédiction ancienne. Et elle en remplissait toutes les conditions. Du jour au lendemain, la fille choyée de Daniel Lancaster, Alpha le plus respecté du sud , devint une paria. Son nom, jadis vénéré, ne suffisait plus à la protéger. Méprisée, rejetée, elle survécut uniquement grâce à l’amour inconditionnel de son père, qui refusa de la bannir malgré la pression du Conseil. Mais les anciens avaient vu juste , elle était maudite car le malheur s’abattit sur la meute. Une nuit, Mira vit l’impensable. Un Alpha au pelage argenté brisa le cou de son père sous ses yeux. Elle s’enfuit. Elle pensa à son frère, sûrement mort. À sa meute, détruite. À sa vie, anéantie. Durant cinq ans, elle marcha vers le Nord, traquant la Sorcière-Corbeau, son dernier espoir de briser la malédiction. Et puis le destin, cruel, la rattrapa. Capturée par celui qu’elle haïssait plus que tout l’Alpha assassin , elle tenta de fuir. Mais avant même de comprendre, les crocs de cet Alpha étaient plantés dans sa chair. Il venait de la marquer. Et, devant tous, Tristan déclara froidement : — Elle est mon esclave. Le silence fut total. Tous étaient stupéfaits. Elle, brisée. Mais au fond de ses yeux brillait encore une chose , la rage.

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Kabanata 1

Le rite du hurlement

POV DE MIRA

Comme tous les jeunes de mon âge, j’avais été préparée pour ce moment.

Nous nous étions entraînés avec rigueur notre corps devait être capable de supporter la transformation, tout comme notre esprit.

Ce soir-là, nous étions tous réunis, attendant que les rayons lunaires percent la cime des arbres. La déesse de la Lune allait accorder à chacun le lien sacré avec son loup.

Assis dans son fauteuil d’Alpha, mon père nous observait avec attention. Il ne laissait rien paraître, mais moi qui le connaissais mieux que quiconque, je pouvais sentir son anxiété.

À ses côtés, mon frère me lança un sourire complice. Le moment approchait.

L’Amoni, serviteur de la déesse et oracle de notre meute, s’avança. Il était le seul capable d’interpréter la volonté divine.

Il entama alors sa danse sacrée, sauvage et envoûtante, invoquant les esprits de la nature, nos ancêtres, et la déesse elle-même.

Au rythme profond du tam-tam, le vent se leva, faisant virevolter les feuilles de la forêt. L’air vibrait. Le rite pouvait commencer.

L’éclat de la lune semblait briller de plus en plus fort.

Soudain, le son du tam-tam et les incantations de l’Amoni résonnèrent dans mes oreilles avec une intensité assourdissante suivie du hurlement des loups. Soudain le silence total, Je n’entendais plus rien.

Quand j’ouvris les yeux, je n’étais plus dans la forêt.

J’étais dans une pièce d’un blanc immaculé, sans mur, sans sol visible seulement du blanc à perte de vue.

Puis une lumière aveuglante apparut devant moi.

— Ce sera toi, déclara une voix qui provenait de la lumière

Ce fut tout ce que j’entendis avant de reprendre conscience.

Allongée sur le sol forestier, je me redressai péniblement.

Je sentais plusieurs regards braqués sur moi.

Leurs expressions étaient étranges. Certains semblaient effrayés, d’autres abasourdis. Quelques-uns murmuraient entre eux, sans quitter mon visage des yeux.

— Voici une autre preuve que cette fille n’est pas une Lancaster, souffla quelqu’un.

Mon ouïe, déjà sensible, semblait s’être amplifiée avec ma transformation enfin c’est ce que je croyais.

Je levai les yeux vers mon père. Sa bouche était grande ouverte, figée dans un mélange de choc et d’incompréhension.

Qu’est-ce qui se passait ?

Je baissai les yeux vers mes mains, puis vers mes pieds. C’étaient bien les miens sauf que pourquoi j’étais encore humaine et cette couleur.

Mes cheveux. Ils étaient devenus blanc argenté.

Je me redressai complètement, les ramenant sur le côté, incrédule. Je devais en avoir le cœur net. C’étaient bien mes cheveux mais ils brillaient comme de la lune liquide.

Et soudain, je compris tout.

Il y avait une légende, de chez nous , du Sud. On l’appelait la Blanche Mort, ou parfois Silvora.

Silvora, cette femme-louve incapable de prendre sa forme louve , connue pour sa chevelure d’argent éclatante.

Partout où elle passait, elle semait mort et malheur.

La légende disait qu’elle se réincarnerait un jour, annonçant le début de l’extinction des loups-garous.

Alors oui, je comprenais désormais la terreur dans les yeux de ceux qui, quelques heures plus tôt encore, me regardaient avec tendresse et respect.

— Mira…

Mon père venait d’arriver à ma hauteur. Sans un mot de plus, il m’enlaça et me guida jusqu’à la maison, me protégeant comme si j’étais faite de verre.

Une fois dans ma chambre, il me déposa doucement sur le lit.

Je n’en pouvais plus. Les larmes débordaient.

— Papa… j’ai peur… dis-je, avant d’éclater en sanglots.

Il s’agenouilla près de moi, me caressant les cheveux avec une infinie tendresse.

— Ne t’en fais pas, ma beauté. Moi vivant, il ne t’arrivera jamais rien.

Mon père m’enlace délicatement, ce qui me calme. Il ne me lâche pas jusqu’à ce que je m’endorme.

Lorsque je me réveille, je trouve Lucian au-dessus de moi. C’était dans ses habitudes de me regarder dormir. Au début, je trouvais ça flippant, mais maintenant j’y étais habituée.

— Ça va, bien Dodo ?

— Oui, mais j’ai super faim.

— J’en suis ravi. Moi qui pensais que ce qui s’était passé hier allait te couper l’appétit.

À l’entente de sa phrase, je me fige. Merde, tout ça n’était pas un cauchemar.

— Désolé, Mimi, dit mon frère en me caressant la tête.

— Tout va s’arranger, il ne t’arrivera rien. Papa et moi ne le permettrons jamais.

Dit-il en me tendant la main pour m’aider à descendre du lit.

Lucian et moi avons une relation fusionnelle, c’est un vrai grand frère poule. Avec lui, je savais que j’étais en sécurité.

De plus, il me traitait comme une vraie reine depuis aussi longtemps que je me souvienne. Personne ne se douterait que nous n’avons pas la même mère.

Je mange les délicieuses pancakes faites par lui, accompagnées d’un grand verre de jus d’orange.

Mon meilleur ami arrive au même moment.

— Heureux de voir que tu manges avec autant d’appétit, dit Darian, fils du bêta de mon père.

Nos parents ayant toujours été ensemble, nous l’étions aussi. Je pense que c’est ce qui a développé notre relation.

— J’ai eu tellement peur, dit Darian. Je pensais que quelqu’un allait te sauter dessus pour te faire la peau, tant l’aura meurtrière était présente.

Étant à moitié bêtes, nous pouvons émettre une aura de prédateur, signe clair de notre désir d’attaquer et de tuer.

— Heureusement que l’Alpha est intervenu, sinon je l’aurais fait.

Je me mets à rire. Darian n’avait vraiment rien à voir avec son père.

Assez frêle, portant des lunettes, il préférait de loin les livres et les recherches scientifiques au terrain d’entraînement et au combat.

Je crois que ma réaction l’a blessé, alors je me rattrape avec un sourire :

— Ne t’inquiète pas, tu auras d’autres occasions pour me sauver, mon preux chevalier.

— Tu veux voir mon loup ? me demande-t-il, tout excité.

Il venait de me rappeler que je n’avais pas encore vu le mien. Il s’en rendit sûrement compte, car il ajouta aussitôt :

— C’est plus un chien qu’un loup, donc ne sois pas jalouse. Je suis sûr que le tien sera magnifique comme toi.

Darian arborait encore cette expression que je trouvais adorable quand il me regardait.

C’est à ce moment-là que mon père sortit de son bureau, fou de rage.

Il lança un regard noir à Darian, puis à moi, avant de poursuivre sa route sans un mot.

Les membres du Conseil sortirent à leur tour, et plusieurs me jetèrent des regards remplis de haine.

— Viens, on va faire une balade, dit Darian en m’entraînant dehors.

— Je veux voir ton loup, Darian.

— À vos ordres, madame, répondit-il en souriant.

Il se transforma.

Ce pelage d’ébène, ces yeux noisette, cette odeur particulière…

Darian frotta son flanc contre moi avec affection.

— Monte, dit-il par télépathie.

Cette capacité de communication est propre aux loups d’une même meute ou aux mates.

Il se mit à courir, de plus en plus vite.

Le vent dans mes cheveux, la chaleur de son dos, cette sensation de liberté

Si seulement cet instant pouvait durer pour toujours.

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