Ma secrétaire ou ma femme ?

Ma secrétaire ou ma femme ?

last updateLast Updated : 2025-04-30
By:  Ben BashOngoing
Language: French
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Ma secrétaire ou ma femme ? Quand l’épouse délaisse, la secrétaire enlace… Fred étouffe entre les silences d’une femme trop connectée à tout, sauf à lui. À la maison, Christelle oublie son rôle ; au bureau, Niclette le redécouvre. Ce qui n’était que coups d’œil discrets devient caresses de l’âme. Jusqu’où peut-on glisser quand l’amour change de bureau ?

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Chapter 1

Chapitre 1. Il me faut une nouvelle voie

Après une jeunesse trop surchargée, je me promis de prendre une décision qui me permettrait de bien m'asseoir et me positionner pour une vie nouvelle et paisible : me marier.

Pendant des années, j’avais vécu comme un funambule, oscillant d’un projet à l’autre, d’une urgence à l’autre, sans jamais trouver l’équilibre auquel j’aspirais. Les études, les ambitions, les promesses faites aux autres et à moi-même s’étaient entassées dans ma vie comme des pierres dans un sac trop lourd à porter. J’étais fatigué. Fatigué de courir, de lutter, de prouver.

Il me fallait autre chose. Une stabilité. Un refuge. Un ancrage.

Et dans mon esprit, une seule image se dessinait avec la force tranquille d’une évidence : celle d’une vie à deux, construite dans la patience, la tendresse et la certitude partagée d’avancer ensemble.

Je voulais que le mariage soit pour moi ce que peu de choses avaient réussi à être jusque-là : un havre. Pas un serment fait à la légère, ni une fuite face aux défis, mais un choix mûri, assumé, éclairé par toutes mes années d’errance. J'avais vu tant d'histoires s'écrire et se défaire autour de moi — des mariages précipités, des unions par convenance ou par peur de la solitude. Je ne voulais pas cela. Je voulais aimer. Et être aimé d'une manière simple et forte.

Le chemin pour en arriver là n'avait pas été simple. J’avais dû, avant tout, faire la paix avec moi-même. Laisser mourir certaines ambitions dévorantes, renoncer à l’illusion de tout contrôler. Admettre que la paix intérieure n'était pas un trophée à gagner, mais un état à cultiver jour après jour, dans le silence et la patience.

C’est dans cette disposition d’esprit que je pris ma décision. Je me marierais.

Pas pour fuir, pas pour cocher une case, mais pour bâtir. Pour poser enfin les premières pierres d'une existence qui ne serait plus une course éperdue, mais une traversée calme et consciente.

Je ne savais pas encore comment, ni avec qui. Mais pour la première fois depuis longtemps, je n’avais pas peur de l’inconnu.

J’avais foi.

Et cette foi, aussi fragile soit-elle, allait être la lumière de mes premiers pas vers une vie nouvelle.

Je n'étais pas un garçon turbulent.

Je n'avais jamais été de ceux qui s'éparpillent, qui cèdent aux impulsions du moment ou qui vivent en oubliant le lendemain. Très tôt, j'avais appris la valeur du temps, la noblesse des choses faites à leur heure, sans précipitation ni étourderie. Chaque étape de ma vie, je l'avais franchie avec soin, presque avec solennité, conscient que tout ce que l'on bâcle aujourd'hui finit tôt ou tard par devenir un poids demain.

C'est pourquoi, lorsque j'ai compris que je voulais me marier, ce n'était pas sur un coup de tête, encore moins sous l'effet d'une pression extérieure. C'était une décision intérieure, grave et douce à la fois, comme une promesse que l'on se fait à soi-même pour honorer ce que l'on est, ce que l'on aspire à devenir.

Mon plus grand souhait était simple, mais immense : trouver quelqu'un qui m'aiderait à rester fidèle à mes principes.

Non pas une femme parfaite — je savais que la perfection est un mirage —, mais une femme capable de comprendre mon besoin d'ordre, de respect, de progression lente mais certaine.

Une femme qui ne chercherait pas à combler ses propres carences en m'imposant les siennes, mais qui viendrait épouser mes vides, les remplir non par la force ni par l'agitation, mais par sa simple présence, par cette qualité rare d'être là, d'écouter, de croire, d'espérer avec moi.

J'avais connu des femmes, bien sûr. Quelques-unes avaient traversé ma vie, parfois avec fracas, parfois sur la pointe des pieds.

Il y avait eu des sourires échangés au détour des couloirs d'université, des promesses timides murmurées à l'ombre des palmiers, des regards pleins d'espoir et des silences lourds d'incompréhensions.

Chacune d'elles avait laissé en moi une trace — un éclat de rire, une blessure, une leçon.

Mais aucune n'avait su ou pu rester.

Aucune n'avait su franchir ce seuil invisible au-delà duquel commence l'amour vrai, celui qui ne se contente pas d'admirer, mais qui s'engage, qui persiste, qui guérit.

Alors, je me suis arrêté.

Je me suis donné du temps. Du vrai temps.

Pas ces quelques jours ou semaines où l'on feint de réfléchir tout en brûlant d'agir, c'était plutôt un vrai temps de silence, de recul, d'honnêteté.

Il me fallait sonder mon cœur, écouter en moi-même ce qui voulait grandir et ce qui devait mourir.

Il me fallait aussi être juste envers celles qui avaient fait un bout de chemin avec moi : ne pas les utiliser comme de simples options sur un tableau de choix, mais reconnaître avec gratitude ce qu'elles avaient été, ce qu'elles n'avaient pas pu être, et ce que, peut-être, elles ne seraient jamais.

Devais-je retourner vers l'une d'elles, ranimer une flamme vacillante, retisser un lien défait ?

Ou devais-je, d'un pas nouveau, m'ouvrir à l'inconnu, risquer de tout recommencer, avec une autre, ailleurs, autrement ?

C'était une question lourde, presque sacrée.

Je ne voulais pas choisir par nostalgie, par confort ou par peur de la solitude.

Je voulais choisir par espérance.

Alors je me suis recueilli dans mes souvenirs, revisitant les visages, les voix, les éclats de rires et les silences.

Chaque souvenir était comme une pièce d'un puzzle que je tentais de reconstruire, non pour refaire le passé, mais pour mieux comprendre l'homme que j'étais devenu.

Il n'était pas question de rejeter ou de mépriser celles que j'avais aimées.

Il s'agissait simplement de reconnaître que certaines pages, même écrites avec sincérité, ne peuvent pas toujours porter l'histoire jusqu'à son terme.

Il me fallait une femme avec qui écrire un nouveau livre, pas seulement continuer un chapitre inachevé.

Et pour cela, il fallait d'abord que je sois prêt à tourner la page sans amertume, sans regret, avec ce sourire intérieur que donne la paix retrouvée.

Ainsi, jour après jour, je préparais mon cœur. Je ne savais pas quand, ni comment, ni sous quel visage l'avenir viendrait frapper à ma porte. Mais je savais que je serais prêt. Prêt à accueillir, prêt à aimer, prêt à bâtir — lentement, patiemment, profondément.

Ce fut dans cet état d'âme, entre attente et abandon, que ma vie prit un tournant que je n'avais pas prévu.

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