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Chapitre 2

last update Terakhir Diperbarui: 2025-10-02 18:41:22

Chapitre 2

 Point de vue d’April Miller 

J’avais vingt ans. Vingt ans passés loin de tout ce que mon passé pouvait m’apporter, loin de ce père horrible et de ce frère bizarre ,je ne pourrai jamais oublier le jour où mon père a voulu me faire du mal , jamais, loin de ce monde que je n’avait pas bien comprise compte tenu de mon âge. Les rues calmes de Boston étaient mon univers, la ville américaine où j’avais grandi après avoir été sauvée par un inconnu que je n’avais jamais rencontré il y a cinq ans . Cet inconnu… je l’imaginais parfois comme un fantôme protecteur, mais ses traits restaient flous, son identité un mystère que je n’avais jamais pu résoudre.

Je mesurais **environ un mètre soixante-cinq**, une taille moyenne, ni trop grande, ni trop petite, juste assez pour passer inaperçue si je le voulais, ou pour paraître élégante lorsqu’il le fallait. J'étais potelée et avait la forme qu'il fallait.Mes cheveux châtain clair tombaient en cascade sur mes épaules et mes yeux, d’un bleu profond, avaient la capacité de capturer l’attention sans même que je m’en rende compte. Je n’étais pas seulement jolie, j’étais consciente de moi-même, indépendante et sûre de mes forces.

Ma vie en Amérique était confortable, protégée. La dame chez qui j’avais été placée, une femme douce et sage, veillait à mon bien-être, m’offrant une vie normale, loin du chaos dont j’ignorais tout. Je fréquentais l’université la plus prestigieuse de Boston, où j’étudiais la médecine. La science, le corps humain et le miracle de la vie m’avaient toujours fascinée. Je voulais comprendre, réparer, soigner… donner ce que la vie m’avait refusé en naissant.

Les hommes faisaient partie de ma vie, mais je n’avais jamais été sérieuse. À l’université, j’avais des relations légères, souvent ponctuées de sourires et de complicité, mais jamais de sentiments trop profonds. Peut-être parce qu’au fond de moi, j’avais appris à ne jamais faire confiance totalement, à ne jamais m’attacher. Les rares fois où je me laissais approcher, quelque chose me rappelait que j’étais différente, que je n’appartenais pas à ce monde.En plus les hommes s'éloignaient de moi sans raison.

Je n’avais jamais su qui m’avait sauvée. Cette inconnue, ou plutôt cet inconnu, avait pris la décision de m’arracher à la mort, et jamais je n’avais eu l’occasion de le remercier. Pourtant, chaque mois, je recevais une lettre. Toujours anonyme. Elles étaient brèves, toujours signées d’un simple symbole que je n’avais jamais réussi à décoder. « Prends soin de toi », « Ne te fie jamais aux apparences », « Tu es plus forte que tu ne le crois ». Ces mots étaient à la fois mystérieux et réconfortants. Chaque lettre arrivait par courrier discret, sans aucun indice, mais avec un soin méticuleux. Le papier était de qualité, le style élégant. À chaque fois, je me surprenais à imaginer l’auteur de ces lettres : un protecteur, un ami, un ange gardien… mais jamais je n’aurais imaginé la vérité.

Je menais une vie rangée, presque parfaite. Les voisins me considéraient comme une étudiante modèle : souriante, polie, brillante. Je travaillais dur, j’avais des amis loyaux et aimants, et je me donnais corps et âme à mes études. Mais quelque part, il y avait ce vide. Une absence. La sensation d’être observée, protégée… et en danger, même si je ne savais pas de quel danger il s’agissait. Cette peur sourde m’accompagnait depuis mon adolescence, mais je l’avais toujours ignorée, la reléguant au rang de simple impression.

J’aimais la lecture, les longues promenades sur la plage au crépuscule, le vent qui fouettait mon visage et me faisait sentir vivante. Je m’entraînais aussi régulièrement à la natation et à la course, non pas pour paraître, mais pour garder mon corps et mon esprit en alerte. La médecine me fascinait, mais j’avais aussi un don pour analyser les comportements humains, comprendre les émotions derrière les gestes, deviner les pensées des autres. Peut-être était-ce cette intuition qui m’avait sauvée une fois… ou du moins m’avait permis de rester en vie.

Pourtant, malgré tout ce que je possédais, je restais seule avec ce secret. Celui de mon passé, de mon sauveur inconnu, de cette vie que je ne comprenais pas entièrement. Je ne savais pas que quelqu’un de dangereux, puissant et cruel avait décidé de me protéger. Que quelqu’un que je redouterais un jour était déjà là, veillant sur moi. Je n’avais pas la moindre idée de l’ombre qui planait sur ma vie, ni que mes pas étaient suivis depuis des années par une force que je ne pouvais imaginer.

Ce matin-là, alors que je lisais une lettre récente, le sentiment d’inquiétude s’accentua. « Bientôt, tout changera. Prépare-toi. » Ces mots me glaçaient le sang. Je ne savais pas ce que cela signifiait. Était-ce un avertissement, un encouragement, ou une menace ? Je n’avais aucune idée. Et pourtant, quelque chose dans ces lignes, dans cette écriture parfaite, me disait que mon destin n’allait pas rester en Amérique.

Je me levai, observai la ville à travers la fenêtre de ma chambre. Boston était calme, le soleil se reflétait sur les bâtiments de verre, les rues étaient presque désertes à cette heure. Et moi, je savais que ce calme n’était qu’illusion. Quelque chose allait arriver. Je le sentais.

Point de vue d’Alessandro Rossi

Je m’appelle **Alessandro Rossi**, j’ai vingt-cinq ans et je suis le cousin de Leonardo. Je mesure **un mètre quatre-vingt-deux**, avec une carrure athlétique et des épaules larges. Mon corps est entraîné depuis l’enfance à la violence, à la fuite, aux combats et aux exercices physiques. Je suis rapide, calculateur et, surtout, j’aime la cruauté.

Mais contrairement à mon cousin Leonardo, je ne suis pas obsédé par le sang et la peur de la même manière. Lui est pire, imprévisible, capable de terrifier n’importe qui d’un simple regard ou d’un geste. Moi, je suis cruel, mais méthodique. Je sais infliger douleur et peur, mais je ne laisse jamais mes émotions prendre le dessus. C’est ce qui me rend efficace et dangereux à ma manière.

Mon quotidien est fait de contrôle et de discipline. Je supervise des hommes, je surveille nos affaires, je m’assure que chaque détail de notre organisation est sous contrôle. Je planifie, j’ordonne, j’exécute. Le sang fait partie de ma vie, mais je ne le recherche pas pour le plaisir pur comme Leonardo. Moi, le sang a un but, un objectif. La peur et la douleur sont des outils, pas un jeu.

Et pourtant, il y a cette fille… April Miller. Je ne comprends pas pourquoi Leonardo refuse de la **livrer à son frère, Brice**. Cela me met hors de moi. Cette fille faible, protégée depuis toujours, est une bombe à retardement. Elle causera sa perte un jour. Comment peut-il s’obstiner à protéger une seule femme au point de mettre en danger toute notre organisation, tout notre équilibre ? Je ne comprends pas. Cette fixation me rend furieux et impatient.

Je la méprise. Elle est faible, naïve, ignorante du monde dans lequel nous vivons. Elle n’a jamais connu le danger, la vraie brutalité. Et Leonardo la considère comme précieuse… c’est incompréhensible. Je ne vois en elle qu’une faiblesse, un problème qui finira par nous coûter cher. Et moi, je veux simplement que mon cousin arrête de s’entêter, qu’il comprenne qu’en la gardant sous sa protection, il joue avec le feu.

Même si je crains Leonardo, je ne recule pas. Sa puissance et son imprévisibilité sont inquiétantes, mais je suis assez rusé pour composer avec lui. Je sais qu’il est obsédé par cette fille et que cette obsession est sa vulnérabilité. Et moi, je reste attentif, méthodique, prêt à profiter de chaque signe de faiblesse ou d’incohérence dans son comportement.

Je suis Alessandro Rossi : cruel, calculateur, méthodique, conscient de ma force et de mes limites. Je respecte Leonardo, mais je ne le comprends pas. Et cette obsession qu’il a pour April Miller me rend furieux et impatient. Un jour, cette fille causera sa perte, et je le sais. Et moi, je serai là pour observer, pour m’assurer que son obstination ne détruit pas tout autour de lui.

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