Elle l’a aimé plus que tout. Elle a tout sacrifié pour lui : sa jeunesse, ses rêves, même sa carrière. Pendant trois longues années, Rebecca a été l’épouse parfaite, soignant Gregory après son accident, croyant qu’un jour il l’aimerait autant qu’elle l’aimait. Mais la trahison a été impardonnable. La femme qu’il a choisie… sonya , son ex fiancée et sœur de Rebecca , cette même femme qui l’avait abandonné après son accident Brisée, humiliée par sa famille et laissée seule, Rebecca n’a eu qu’une seule issue : divorcer et reconstruire sa vie. Alors qu’elle renaît enfin, qu’elle reprend confiance et qu’elle attire à nouveau tous les regards, Gregory réapparaît. Jaloux. Obsédé. Prêt à tout pour la récupérer. Mais Rebecca n’est plus la femme soumise qu’il a connue. Cette fois, c’est elle qui choisit. Et si Gregory regrette… il pourrait bien regretter pour toujours.
view moreChapitre 1 — Le goût amer de l’attente
Rebecca ajuste une dernière fois les serviettes en tissu sur la grande table. Elle avait allumé des bougies parfumées, disposé des pétales de rose autour des assiettes, et la douce odeur du gratin au fromage s’élevait depuis la cuisine. Ce soir, Gregory fêtait ses trente ans. Et comme chaque année depuis leur mariage, elle voulait que tout soit impeccable.Elle jette un coup d’œil à son téléphone : 20h42. Il n’avait toujours pas répondu à son dernier message. Elle décide d’ouvrir la bouteille de vin pour la laisser respirer, puis revient dans le salon, vérifie l’heure une nouvelle fois. L’angoisse commençait à ronger son ventre, lentement.
Un bip sonore. Message anonyme. Ce qu’elle voit la fige.Trois photos. Gregory, Assis dans un restaurant chic de la ville avec une femme lui tenait la main. Une autre photo montrait Gregory penché vers elle, un bras passé dans son dos, son visage contre ses cheveux. Et enfin une dernière image, prise de profil : ils riaient. Rebecca sent ses doigts trembler. Son cœur battre fort. Elle ouvre à nouveau les images, essayant de mieux voir. Le visage de la femme lui disait quelque chose. Cette mâchoire fine, cette manière de pencher la tête en souriant… Non. Ce n’était pas possible. Elle attrape ses clés et sort sans refermer la porte. Le souffle court, les pensées en vrac, elle monte dans la voiture. Le GPS afficha le nom du restaurant : L’Épure. L’un des plus chers de la ville. Rebecca n’avait jamais mis les pieds là-bas. Pas même pour leur anniversaire de mariage. Quand elle entre dans la salle, il lui faut quelques secondes pour les repérer. Gregory, vêtu de sa chemise bleue préférée, se tenait toujours face à la femme. Il souriait. Le genre de sourire qu’il ne réservait plus qu’aux autres, jamais à elle. Et la femme… Rebecca sent son sang se glacer. — Sonya ? souffle-t-elle. Sa sœur aînée, l’étoile brillante de la famille, celle qui était partie vivre à l’étranger après l’accident de Gregory. Elle était là. riait avec son mari. Rebecca recule, le souffle coupé. Elle appelle Gregory, mais il raccroche aussitôt. Rebecca le fixe, incrédule, le téléphone encore collé à son oreille. Un long silence s’installe dans l’habitacle. Elle appelle ensuite ses parents. — Tu savais que Sonya était revenue ? demanda-t-elle, d’une voix blanche. Sa mère soupira au bout du fil. — Qu’est-ce que tu veux encore, Rebecca ? Tu n’as jamais su la laisser tranquille. Elle revient à peine et tu recommences. Franchement… si tu passais autant de temps à essayer de donner un enfant à Gregory, il t’aimerait sûrement davantage. Rebecca reste figée et sans voix.. Un enfant. Encore cette histoire. Cela faisait deux ans qu’ils essayaient. Deux ans qu’elle prenait des traitements, suivait des cycles, espérait en silence, sans jamais en parler à personne. Elle avait renoncé à ses propres projets, à ses ambitions. Trois ans plus tôt, quand Gregory avait eu cet accident de voiture qui l’avait laissé paralysé plusieurs mois, elle avait tout quitté. Elle s’était entièrement consacrée à lui. Jour et nuit. C’était elle qui avait lavé son corps inerte, elle qui avait appris à lui injecter ses traitements, elle qui lui avait redonné goût à la vie. Elle l’avait aimé plus qu’elle ne s’était aimée elle-même. Et maintenant, il préférait sa sœur. Sonya, qui n’avait jamais levé le petit doigt. Sonya, la libre, la brillante, l’absente. Rebecca rentre chez elle. La table était toujours dressée. Les bougies avaient fondu jusqu’à leurs bases. Le gratin avait refroidi. Elle éteint tout, sans un mot, et s’assoit sur le canapé. Les heures passèrent. Gregory rentre peu après minuit. Il referme la porte doucement comme un voleur. — T’es encore debout ? À cette heure ? demande-t-il. Rebecca le regarde. Il n’avait même pas l’air surpris. Juste… distant. — Le dîner est là, dit-elle. J’avais préparé quelque chose pour ton anniversaire. Il hausse les épaules, pose ses clés, et retire sa veste sans la regarder. — Fallait pas te déranger. Elle ferme les yeux un instant. Puis se leva. — Gregory, dit-elle simplement. Je veux divorcer. Il se retourne vers elle, soudain figé. Le silence qui suivit fut long, mais Rebecca ne le rompu pas. Elle n’avait plus de larmes, plus de colère. Juste cette froide certitude au creux du ventre. Il avait choisi. Et elle aussi.Un mouvement. Léger, fragile. Les paupières de Gregory frémissent, hésitent, puis s’ouvrent enfin. Ses yeux, voilés par une fatigue abyssale, s’habituent lentement à la clarté. Il cligne plusieurs fois, comme un enfant découvrant la lumière pour la première fois. Son regard erre dans la pièce, perdu, jusqu’à croiser une silhouette familière. Au pied du lit, sa grand-mère est là. Elle n’a pas attendu que les médecins la préviennent : dès l’appel de l’infirmière, elle s’est précipitée à l’hôpital. Assise sur la chaise à quelques pas, elle retient son souffle. Quand les yeux de Gregory accrochent les siens, un miracle se produit : une larme roule, puis une autre, et d’autres encore. Elles s’échappent toutes seules, incontrôlables, comme si son corps libérait enfin un trop-plein enfoui dans l’obscurité du coma. La grand-mère porte une main tremblante à sa bouche. Ses propres yeux s’emplissent de larmes. — Mon petit… murmure-t-elle dans un souffle brisé. Mon petit trésor… tu m’entend
Dans la chambre Les constantes se stabilisent peu à peu. Les machines ralentissent leur cadence. Le médecin respire plus calmement, signe à l’équipe de se relâcher. — Il a réagi, mais c’est fragile, déclare-t-il. Nous devons rester vigilants. Rebecca n’entend plus que son propre souffle haletant. Ses doigts serrent toujours la main de Gregory. Elle n’a pas lâché, pas une seconde. — Tu m’entends, je le sais… murmure-t-elle, les yeux noyés d’espoir. Son front se pose contre sa paume. Elle ferme les yeux, laissant les larmes rouler librement. Gregory – Lueur Il voit une lumière, cette fois plus vive, plus proche. Une silhouette se dessine au milieu de cette clarté, fragile mais indéniable. Ses cheveux flottent, son visage brille. Rebecca. Il tend la main. Son bras pèse encore, mais la lumière le guide. Il veut la rejoindre, il doit la rejoindre. Ses lèvres murmurent en silence, comme un écho dans l’obscurité : Attends-moi. Dans la chambre Rebecca redresse soudain la
Elle rouvre les yeux brusquement et serre plus fort la main de Gregory. — Tu m’as promis, Gregory, murmure-t-elle. Tu m’as dit que tu reviendrais… Tu ne peux pas me laisser avec ce doute. Ses larmes roulent silencieusement sur ses joues, tombant sur les draps blancs. Elle caresse sa joue du bout des doigts, effleurant une barbe naissante. — Tu te souviens, quand tu disais que je ne savais jamais m’arrêter de parler ? Tu avais raison… Mais aujourd’hui, je t’interdis de m’interrompre. Parce que j’ai besoin que tu m’écoutes. Elle prend une grande inspiration, ses mots jaillissent, bruts. — J’ai eu peur, Gregory. Tellement peur. Quand on m’a annoncé que tu étais introuvable,quand tout s’est effondré… Je n’ai pas cru que j’allais survivre à cette douleur. Et pourtant, je suis là, chaque jour, parce que je refuse de croire que tu vas rester endormi pour toujours. Ses doigts s’accrochent aux siens. Elle a besoin de sentir ce lien, même fragile. — Réveille-toi… Je t’en supplie.
Selena vient de partir et Rebecca se lève, contourne le lit, et finit par s’allonger doucement contre Gregory, son corps inerte. Elle cale sa tête sur sa poitrine immobile mais encore chaude, sentant les battements lents de son cœur sous ses joues mouillées de larmes. Et c’est comme si toute la retenue, toute la force qu’elle a voulu garder depuis des semaines, se fissurait d’un seul coup. — Greg… je n’y arrive plus… murmure-t-elle, sa voix étouffée contre lui. Les sanglots secouent sa poitrine. Elle s’accroche à sa chemise d’hôpital comme à une bouée. — J’ai peur… peur que tu ne reviennes jamais, peur que ma vie s’arrête ici, avec toi… Les mots déferlent, bruts, sans filtre. — J’ai mal… si mal… tu me manques tellement. Même ta voix, même tes reproches, même tes silences, je donnerais tout pour les retrouver. Elle ferme les yeux, ses larmes imbibant le tissu. — Je t’aime, Greg. Tu comprends ? Je t’aime, malgré tout. Malgré Sonya, malgré la douleur, malgré les blessures
Le lendemain, La chambre d’hôpital est plongée dans une lumière tamisée, presque irréelle. Le bip régulier du moniteur cardiaque de Gregory rythme le silence comme une horloge impitoyable. Rebecca est assise à son chevet, le visage fatigué, les cernes profonds. Ses doigts caressent machinalement la main inerte de Gregory, comme si ce geste répétitif pouvait le rappeler au monde. Jules, appuyé contre le mur, les observe depuis de longues minutes. Son regard est sombre, ses bras croisés sur sa poitrine. Il ne supporte plus. Chaque seconde passée ici est une torture, pas seulement parce qu’il voit Gregory cloué dans ce lit, mais parce qu’il regarde Rebecca s’user, se consumer pour un homme qui ne lui rend rien. Elle s’effondre lentement et refuse de l’admettre. Et lui, Jules, impuissant, sent son cœur imploser. — Ça suffit, lâche-t-il soudain, la voix plus dure qu’il ne l’aurait voulu. Rebecca lève la tête, surprise par le ton. Ses yeux clairs, rougis par la fatigue, se posent sur
Selena intervient à son tour, plus douce, plus suppliante. — Rebeca, s’il te plaît. Laisse-nous t’obliger à te reposer. On ne veut pas te forcer, mais on ne te laissera pas t’user jusqu’à ne plus être capable d’aimer. Je te promets que l’on surveillera Gregory. On restera. Mais tu dois accepter. Il y a dans leur insistance de l’urgence réelle, de l’amour qui se heurte à l’obstination. L’orage d’émotion dans les yeux de Rebecca vacille : elle est tentée de céder, d’abandonner sa veille pour quelques heures de sommeil, de laisser les autres porter la garde. Mais sa bouche se ferme, le refus s’ancre. Son regard revient au lit où, à une distance qui la déchire, Gregory dort. L’idée de s’éloigner, même une heure, lui semble presque une trahison. — Non, répète-t-elle, plus faible, mais ferme. Je ne partirai pas. Pas encore. La grand-mère soupire, mais elle ne s’emporte pas. Elle chauffe les mains de Rebecca entre les siennes, comme pour lui donner une chaleur qui dépasse l’argumenta
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