Marlène jugeait depuis quelques temps qu’elle ne se battait pas assez pour sa relation avec Aron et qu’il était temps qu’elle le fasse. Elle savait qu’il ne se rendait pas très souvent sur le territoire de sa meute et qu’il préférait vivre parmi les humains alors, il fallait qu’elle se rende en ville quoi qu’elle détestait cette atmosphère. Sachant déjà que son père lui refuserait cela, elle ne pensait pas l’avertir de son départ. Elle fila sous la douche et après avoir fini, elle s’habilla et alors qu’elle pensait être prête à partir, sa mère débarqua dans sa chambre. Elle avait souvent l’impression qu’elles n’étaient pas proches parce que sa mère, la Luna Maya avait très souvent l’habitude de se perdre dans ses pensées et la regardait quelques fois comme si elle était une erreur de la nature et à cause de tout cela, elle ne lui parlait pas trop de sa vie personnelle jugeant qu’il était mieux qu’elle garde tout ça pour elle.« Tu n’es pas descendu prendre ton petit déjeuner, Marlène.
La voiture roulait depuis quelques minutes et Liv n’avait pas osé demander à Aron où est-ce qu’ils allaient quoi que cette question lui faisait mal à la gorge. Il avait décidé de ne rien lui dire et elle se disait que c’était bien pour une raison. Elle l’avait trouvé nerveux et pensait que cela était arrivé par la faute de Saga parce que lorsqu’elle sortait du bureau d’Aron, tout allait bien.Lorsqu’elle détourna son regard de lui pour regarder la route, elle constata qu’elle remarquait cette route parce que le jour précédent, elle y était. Elle avait l’impression qu’elle connaissait déjà là où il l’amenait et pourtant elle ne voulait pas du tout le croire. Elle continua de garder le silence et ses doutes se confirmèrent au bout de quelques minutes.Il gara dans la cour et sortit. Il contourna la voiture pour ouvrir sa potière et elle sortit hésitante. Il prit son sac qu’elle avait presqu’oublié et passa devant elle. Elle avait du mal à le suivre parce qu’elle ne comprenait pas ce qu’
Une semaine plus tard, Dalhia rayonnait de bonheur parce qu’elle avait eu la facilité à s’habituer à la situation. C’était vrai qu’elle ne résistait pas lorsque Dominic lui jouait ses numéros de charme mais elle faisait tout pour que les autres ne remarquent rien.Il lui avait donné une panoplie de dossier à vérifier et elle ne pensait pas prendre sa pause déjeuner parce que ce dernier disait les vouloir.Il lui arrivait souvent de vouloir le bouder pour cela mais à chaque fois, il fallait qu’elle se souvienne qu’elle n’était pas sa femme et qu’elle était son assistante.La fameuse Carola avait encore appelé plusieurs fois lorsqu’ils étaient ensemble et comme toujours, son humeur changeait.Elle avait tout fait pour qu’il lui dise qui était cette Carola mais il changeait toujours de sujet.Se serait-elle mise en couple avec un homme fiancé ou même marié ?Elle craignait toujours que ce soit le cas mais jamais elle n’osait jamais le lui demander directement.Elle rangeait un énième dos
Ouvrant difficilement les yeux, Aron sentait une douleur vive au niveau de ses os et de ses muscles. Un poids reposait sur sa poitrine et l’étonnement était dû au fait que ce poids n’était pas mortel. Il leva la main pour s’en débarrasser mais fut surpris de sentir une touffe de cheveux. Il glissa sa main plus bas et sentit un corps. Il laissa tomber sa main en fermant les yeux croyant qu’il hallucinait. Il ne comprenait pas ce qui lui arrivait d’un coup mais ça le troublait tellement. Il resta ainsi jusqu’à ce qu’il entendit des pas qui avançaient dans la pièce. Il ouvrit les yeux et vit Savannah, sa gouvernante. A ce moment, un détail frappa son esprit.« Je ne suis pas dans ma chambre, » dit ce dernier d’une voix grondante.Il entendit un soupire d’agacement qui ne venait pas de sa gouvernante mais de quelqu’un qu’il ne voyait pas. Il regarda celle qui était censée lui dire ce qui se passait et vit que son regard était posé sur lui. Il leva un peu la tête malgré ses douleurs et vit
Comme un gentleman, Aron ouvrit la portière à Liv du côté passager, elle le gratifia d’un sourire en signe de remerciement et s’assit dans la voiture. Il ferma la portière pour elle et contourna la voiture. Il prit place derrière le volant. Elle voulait bien regarder ailleurs mais cet homme était si impressionnant qu’elle passerait toute sa vie à le regarder. Lorsqu’elle le vit tourner la tête vers elle, elle détourna la sienne pour ne pas se faire prendre. Son cœur se mit à battre aussi rapidement comme si un danger la pourchassait. Elle mit la main sur sa poitrine en soufflant longuement. La seule chose qui pouvait la calmer était le paysage qui défilait sous ses yeux. Elle pouvait sentir son regard sur elle et même si l’envie le prenait de lui demander de ne plus le faire seulement parce qu’ils pouvaient avoir un accident de circulation, elle ne fit rien. S’il l’avait sauvé la première fois alors qu’elle ne savait pas comment il s’y était pris, elle lui faisait encore confiance pou
« Prenez place, mademoiselle ! »Liv le regarda quelques secondes et finit par obéir. La porte était certes fermée mais pas verrouillée et elle ne pensait pas que cet homme allait prendre le risque de la décapiter sans craindre de se faire prendre. Elle le regarda pendant un moment espérant un mot de sa part mais semblait troublé et pourquoi ? Elle n’en savait rien. Ce n’était pas normal pour un patron de perdre sa langue face à un son employée comme ça car cela risquait de défier son autorité.« Accordez-moi deux minutes, je reviens. »Liv n’avait pas de choix parce que c’était elle qui avait besoin de travail. Elle le vit disparaitre derrière une porte et se demanda réellement ce qu’elle faisait là. Elle avait peur de dire qu’Aurora l’avait prévenu.Aron se rassura de verrouiller la porte des toilettes à clef et regarda sa tronche dans le miroir. Il avait senti ce trouble en lui depuis qu’elle était arrivée mais seulement, il lui était difficile de définir réellement ce que c’était