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Chapitre 6

ผู้เขียน: Jeanne Yoriu
Mathis : « Tu es très douée. »

Élise a vu une profonde admiration dans les yeux de l’homme.

Cette réaction était tout à fait prévisible pour elle.

Le Groupe Bernard collaborait avec le laboratoire Baptiste, et si le projet de M. Lemoine réussissait, le Groupe Bernard en bénéficierait naturellement.

Cette fois-ci, Élise était revenue parce qu’elle voulait devenir la personne clé pour surmonter la technologie centrale, elle avait confiance en sa capacité à y parvenir.

Ce n’était plus l’époque où une femme naïve et adorable pouvait conquérir un homme simplement en cuisinant ou en faisant la coquette.

Une femme devait avoir de la force pour qu’un homme daigne lui accorder plus d’attention.

Élise voulait devenir une femme forte.

Léa avait été occupée toute la matinée, elle est allée à la salle de pause préparer un café et a apporté une tasse à une collègue.

Elle a soudain reçu un appel de Maëlys.

Maëlys était la secrétaire de Mathis.

Le seul contact entre Léa et elle avait été quand Léa avait demandé des informations sur l’emploi du temps de Mathis.

Léa ne voulait avoir aucun contact avec qui que ce soit lié à Mathis, mais Maëlys était une fille très gentille, alors après un moment d’hésitation, elle a répondu à son appel.

« Léa, ça va ? » La voix de Maëlys était très douce.

« Je vais bien. » Léa ne comprenait pas pourquoi elle posait cette question.

La voix de Maëlys était pleine d’inquiétude : « M. Bernard vient de faire visiter notre entreprise à une femme, c’était un grand événement, les cadres la prennent tous pour la future épouse du président… Je ne sais pas si tu es au courant, alors je voulais te prévenir, cette femme s’appelle… »

La voix de Maëlys s’est brusquement arrêtée.

Puis elle a poussé un léger cri, teinté de stupeur et d’inquiétude : « M. Morel, je… »

Elle s’était cachée dans un coin, sans s’attendre à ce que Julien passe derrière elle !

Julien a attrapé le téléphone de Maëlys, l’a regardé, et ses sourcils se sont froncés.

« Elle est encore venue te demander l’emploi du temps de M. Bernard ? »

Maëlys a vu M. Bernard derrière Julien, ainsi que la femme appelée Élise, elle a été tellement effrayée qu’elle n’a plus pu parler.

Sans attendre la réponse de Maëlys, Julien a rapporté d’un ton professionnel : « M. Bernard, c’est Léa, elle cherche encore à connaître votre emploi du temps. »

Julien n’a pas raccroché, il n’avait pas peur que Léa entende.

Léa a froncé les sourcils.

Elle ne se souciait pas du reproche de Julien, elle voulait raccrocher, mais la voix froide de Mathis est arrivée : « Ne t’occupe pas d’elle. »

C’était toujours l’attitude de Mathis envers elle.

Léa n’était pas surprise.

Il ne vérifiait jamais les faits et la méprenait.

Si c’était l’ancienne Léa, elle aurait tout expliqué, car elle craignait que Mathis la comprenne mal et qu’il se fâche.

Mais ils étaient déjà divorcés, elle n’avait plus besoin de prendre en compte les émotions de Mathis, ni de chercher des nouvelles de lui et Élise.

Mais la seconde suivante, c’est la voix plus froide de Mathis qui a retenti : « Demain, tu n’as pas besoin de venir travailler ! »

Léa a été surprise, il allait renvoyer Maëlys ?

Elle s’est souvenue qu’après son premier contact avec Maëlys, Mathis avait voulu la renvoyer.

Léa avait beaucoup plaidé pour que Maëlys reste au Groupe Bernard, mais il l’avait prévenue que c’était la dernière fois.

Il avait effectivement tenu parole.

Mathis ne montrait aucune indulgence envers Léa.

« Mathis, ce n’est pas la peine de te fâcher autant pour une simple secrétaire. »

C’était… la voix d’Élise, non ?

C’était une voix très douce.

Élise a cajolé : « Alors, ce soir, je t’invite à dîner, ne sois plus fâché, d’accord ? Fais-moi juste ce plaisir. »

Après deux secondes, l’homme a répondu : « D’accord. »

Le ton de Mathis était ni trop dur ni trop doux.

Comparé au ton froid de la phrase précédente, c’était bien plus tendre.

Élise a ri, « Allons-y alors. »

Ensuite, on n’a plus entendu la voix de Mathis ni celle d’Élise.

Léa a esquissé un sourire amer, son cœur était plein d’amertume.

Elle avait toujours pensé que Mathis était difficile à apaiser, car chaque fois qu’il se fâchait auparavant, elle devait le calmer pendant plusieurs jours avant qu’il ne lui montre une attitude agréable.

Ce processus était un supplice mental pour Léa, elle ne pouvait pas manger, ne dormait pas la nuit, et tant que Mathis n’était pas calmé, elle ne pouvait pas se concentrer sur autre chose.

Mais avec Élise, une seule phrase suffisait, c’était tellement facile.

Julien a regardé le téléphone en appel et savait que Léa avait tout entendu.

Léa n’aimait pas déranger les autres, Maëlys avait été renvoyée à cause d’elle, elle allait forcément se sentir coupable.

Même si la sanction avait visé Maëlys, c’était Léa qui avait été punie moralement.

Ce n’était que de cette façon qu’elle ne ferait plus de petites choses en cachette la prochaine fois.

C’était la faute de Léa, elle aimait toujours consulter l’agenda de M. Bernard.

Si tout ce que M. Bernard faisait devait être surveillé par une femme, il se mettait à la place de M. Bernard et se sentait étouffé pour lui.

Julien a fait signe et la secrétaire en chef, qui attendait à côté, est venue vers lui.

La secrétaire en chef a dit : « Je vais régler son départ aujourd’hui. »

Julien a répondu froidement « Ok » puis il est parti.

Mercredi, c’était l’anniversaire d’Élise, selon les instructions de Mathis, Julien devait réserver la Maison Étoile à Baie d’Or pour discuter des surprises d’anniversaire avec lui.

Il était très occupé et n’avait pas le temps de surveiller la démission d’une petite secrétaire.

La secrétaire en chef a pris le téléphone que Julien lui avait tendu pour le rendre à Maëlys, et a aperçu le nom affiché : Léa.

Elle a aussitôt froncé les sourcils, a mis quelques secondes à se souvenir de cette personne, puis a dit d’un ton excédé : « Tu es vraiment stupide, ce n’est qu’une domestique qui apporte les déjeuners à M. Bernard. Fallait-il vraiment contrarier M. Bernard pour elle ? »

Maëlys, prise en flagrant délit par le président, était restée pétrifiée, ce n’était qu’à présent qu’elle a osé parler, en tremblant : « Elle… elle n’est pas une domestique, c’est l’épouse du président… »

« Tu es aveugle ou quoi ? Tu n’as pas vu que le président et Mlle Dubois portaient des bagues assorties ? Mlle Dubois est la future épouse du président, c’est évident. »

« Ce n’est pas vrai… »

« Ça suffit, va faire ta passation de travail ! »

Maëlys n’a rien osé dire et a repris silencieusement son téléphone.

Une fois la secrétaire partie, elle a baissé les yeux et a vu que l’appel était toujours en cours.

Elle a sursauté, « Léa, tu vas bien ? Tu n’as pas entendu ce qui s’était passé, n’est-ce pas ? »

Maëlys espérait que Léa n’avait rien entendu, mais c’était impossible.

« Ne les écoute pas, tu n’es pas une domestique… je suis désolée, vraiment désolée… »

Mathis avait gardé son mariage secret et ne lui permettait pas d’aller dans son bureau.

Léa avait remis le déjeuner à la secrétaire chaque fois, il était donc normal qu’on la prenne pour la domestique.

Léa ne s’en est pas souciée, elle ne s’était simplement pas attendue à ce que Mathis, qui portait rarement son alliance, porte une bague assortie avec Élise.

Les mains de Mathis étaient magnifiques, longues, blanches, aux articulations marquées, délicates mais pleines de force, et son annulaire long avait un charme indescriptible avec une bague en diamant.

Dès qu’elle en avait l’occasion, Léa avait longuement observé ses mains en cachette.

Mais Mathis portait son alliance très rarement.

Elle avait toujours cru que Mathis n’aimait pas la contrainte des bijoux, mais elle s’était trompée : il ne voulait tout simplement pas porter son alliance.

Léa a dit : « Désolée, je ne peux plus te faire réintégrer maintenant. »

Maëlys n’avait parlé à Léa qu’une seule fois, mais elle avait senti qu’elle était très gentille.

M. Bernard s’était soudainement intéressé à une autre femme comme jamais auparavant, ce qui l’a inquiétée, et c’était pour cela qu’elle était venue prévenir Léa, espérant qu’elle reste vigilante.

Mais elle avait tout gâché.

Maëlys s’est sentie très coupable : « Ce n’est pas grave, je t’avais déjà dit que je comptais retourner chez moi pour aider mes parents, être renvoyée ne change pas grand-chose pour moi, j’avais même déjà rédigé la moitié de ma lettre de démission ! »

Elle n’avait pas dit cela pour se réconforter, ce qui a permis à Léa de se détendre un peu.

Puis, Maëlys a baissé la voix : « Mais pourquoi ? C’est toi, l’épouse de M. Bernard… pourquoi est-ce qu’il te traite comme ça ? »

M. Bernard n’a même pas permis à Léa d’entrer dans son bureau.

Mais Élise, elle, a pu y entrer comme elle voulait, pourquoi ?

Même s’il voulait cacher son mariage, il pouvait simplement dire que Léa était une parente ou une amie, personne n’aurait posé de questions.

En plus, c’était Léa qui avait préparé le repas avec soin et l’avait apporté pendant sa pause déjeuner, et pourtant, elle avait été tenue à l’écart, ce que M. Bernard a fait était vraiment cruel !
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