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Chapitre 4

Penulis: Phénix Paisible
« Rien. »

Léa a rangé le papier dans sa poche et a repris sa marche.

Louis a crié derrière elle : « Tu n’as pas un examen prénatal bientôt ? Quand j’aurai fini de m’occuper d’Émilie, je viendrai te chercher à l’hôpital. »

Léa s’est arrêtée net, les larmes ont coulé malgré elle.

« On verra à ce moment-là. »

Après avoir dit cela, Léa s’est retournée vers lui : « Louis, tu as épuisé les cinq chances. »

« Quoi ? »

Louis a froncé les sourcils, « Léa, ces cinq chances, ce n’était qu’une plaisanterie. Je ne l’ai pas pris au sérieux, et toi non plus, tu ne dois pas le faire. Une fois la main d’Émilie guérie, je reviendrai pour être avec toi et le bébé. »

Un éclat de culpabilité est apparu dans ses yeux, mais il est quand même parti en soutenant Émilie.

En regardant son dos, Léa s’est dit en silence : « Louis, tu as épuisé toutes tes chances. À partir de maintenant, je ne te laisserai plus jamais me blesser. »

En descendant, Léa a sorti son téléphone pour payer les frais.

En faisant la queue, elle a perdu l’équilibre et a failli tomber.

Une infirmière, voyant son état, l’a vite rattrapée, « Madame, vous avez mauvaise mine. Pourquoi êtes-vous venue seule pour payer ? Où est votre mari ? Je vais vous aider. »

« Merci. »

Le cœur glacé de Léa a ressenti une légère chaleur.

Même une étrangère pouvait voir qu’elle allait mal, mais Louis ?

Dans ses yeux, il n’y avait qu’Émilie, jamais elle.

Léa est restée trois jours à l’hôpital, et pendant ces trois jours, Louis ne l’a même pas appelée une seule fois.

Elle supposait qu’il n’était même pas rentré chez eux durant ces trois jours.

« Mlle Bernard, je viens vous examiner pour voir si vous pouvez sortir aujourd’hui. »

Un groupe de médecins est venu faire la tournée, l’examinant tout en bavardant.

« Vous avez entendu ? La grande star Émilie est hospitalisée ici. Elle s’est brûlé la main. »

« Ce n’était qu’une petite brûlure, elle n’avait même pas besoin d’être hospitalisée. Elle est sortie aujourd’hui. »

« Le bel homme qui était avec elle, c’est son petit ami ? Il est vraiment canon ! »

« Je ne sais pas, mais il prenait tellement soin d’elle. Si seulement j’avais un copain comme ça… »

Léa a tout entendu clairement.

C’était ridicule : c’était elle, l’épouse de Louis, et pourtant, dans ce même hôpital, il avait veillé trois jours sur une autre femme.

« Mlle Bernard, vous pouvez sortir ! Personne ne vient vous chercher ? »

Le médecin était curieux : aucun proche ne l’avait visitée ces derniers jours, elle avait tout fait seule. Ce n’était pas facile pour une femme.

« Personne. »

Un peu désabusée, Léa est descendue du lit et a commencé à rassembler ses affaires.

« La vie n’est vraiment pas juste. »

Le médecin a secoué la tête et est reparti.

Quand Léa est rentrée chez elle, Louis portait un tablier et préparait du porridge dans la cuisine.

En trois ans de mariage, elle ne l’avait jamais vu cuisiner. Léa a cru qu’il avait enfin eu un sursaut de conscience.

En la voyant rentrer, Louis s’est mis à la réprimander : « Pourquoi es-tu rentrée si tard ? Tu es enceinte de quatre mois, pourquoi tu sors partout ? Tu ne peux pas rester sagement à la maison ? »

Léa a froncé les sourcils, voulant le contredire.

Elle n’était enceinte que de moins de trois mois, et il ne savait même pas depuis combien de temps.

Mais ça n’avait plus d’importance. Léa était épuisée, elle n’a rien dit et voulait monter dormir.

Une silhouette éclatante a dévalé les escaliers comme le vent : « Louis, le porridge est prêt ? J’ai trop faim ! »

En voyant Émilie, le regard de Léa s’est glacé.

Il l’avait carrément ramenée à la maison.

« C’est presque prêt, petite gourmande. Viens manger. »

Louis a servi le porridge à table et a aussi rempli un bol pour Léa.

« Viens manger, toi aussi. »

Léa est restée figée, « Qu’est-ce qu’elle fait ici ? »

« Léa, mon appartement est en rénovation, je n’ai nulle part où aller, alors Louis m’a ramenée ici. Tu ne m’en veux pas, hein ? »

« Ne fais pas attention à elle, cette maison est à moi, pas à elle. On n’a pas besoin de son avis. »
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