Emma
Le souffle encore court, je reste appuyée contre le mur du luxueux appartement de Raphaël, le cœur battant à un rythme désordonné. Sa bouche vient à peine de quitter la mienne, mais mes lèvres sont toujours brûlantes de son contact. Il se tient devant moi, une main posée contre le mur à côté de ma tête, son regard sombre ancré au mien.
— Vous tremblez, murmure-t-il d’une voix rauque.
Je passe une main nerveuse sur mes bras nus, mais ce n’est pas le froid qui me fait frissonner. C’est lui. C’est le poids de son regard, l’intensité de sa présence.
— C’est… c’est juste la tension de la soirée, dis-je en essayant de retrouver une contenance.
Il sourit légèrement, ce sourire en coin qui fait fondre mes dernières défenses.
— La tension ? Est-ce que c’est vraiment ça ?
Ses doigts glissent lentement sur ma joue, traçant un chemin de feu le long de ma mâchoire.
— Vous pouvez encore partir, Emma. Je ne vous retiendrai pas.
Mes yeux se ferment sous la caresse légère de ses doigts. Si je devais partir, c’est maintenant. Mais mes jambes refusent de bouger, mon cœur martèle dans ma poitrine, et ma peau réclame son contact.
— Je…
Il se rapproche, jusqu’à ce que son torse frôle mes seins. Mon souffle s’accélère, une vague de chaleur se propageant dans mon ventre.
— Si vous restez, vous savez ce que cela signifie, continue-t-il, sa bouche frôlant ma tempe.
Mon corps se tend sous la promesse implicite de ses mots. Je suis consciente du danger, mais une partie de moi est déjà en train de sombrer.
— Oui, je le sais, murmuré-je, la voix tremblante.
Un éclat sombre traverse son regard.
— Alors restez.
Ses mains glissent le long de mes bras avant de s’attarder sur mes hanches. Un frisson me parcourt lorsque ses doigts s'enroulent autour de ma taille. Je m’accroche à sa chemise, incapable de me retenir plus longtemps.
Son front vient se poser contre le mien, et je sens son souffle chaud contre mes lèvres.
— Emma… murmure-t-il, son ton basculant entre contrôle et désir brut.
Je lève la tête, et avant qu’il n’ait le temps de dire autre chose, je pose mes lèvres sur les siennes. Cette fois, c’est moi qui initie le baiser. Il grogne dans ma bouche, une vibration profonde qui résonne jusque dans mon ventre.
Ses mains se referment sur mes hanches, m’attirant violemment contre lui. Mon dos rencontre le mur tandis que son corps se presse contre le mien, ferme, brûlant. Mon cœur s'emballe, ma respiration se fait haletante lorsqu'il glisse une jambe entre les miennes, augmentant la pression.
— Tu joues avec le feu, murmure-t-il contre mes lèvres.
— Peut-être que j’aime ça…
Un grondement sourd échappe de sa gorge. Il attrape ma nuque d’une main, approfondissant le baiser. Sa langue s’immisce dans ma bouche avec une lenteur délibérée, traçant un chemin de plaisir intense. Mes mains s’accrochent à ses épaules tandis qu’il m’entraîne dans une danse sensuelle et brutale.
Ses lèvres quittent ma bouche pour descendre le long de mon cou. Un gémissement m’échappe lorsqu'il mord doucement ma peau avant de l’apaiser d’un baiser.
— Emma… Si tu veux que j’arrête…
— Ne t’arrête pas, soufflé-je, le souffle court.
Il grogne, son torse vibrant contre le mien. Ses mains glissent sous ma robe, caressant la peau nue de mes cuisses. Je bascule la tête en arrière, le laissant tracer des baisers brûlants le long de ma gorge.
— Tu es magnifique… susurre-t-il en faisant remonter ma robe le long de mes hanches.
Une vague de chaleur me traverse lorsque ses doigts effleurent la fine dentelle de ma lingerie. Mon corps s’arc-boute sous son toucher.
— Raphaël…
Il capture mes lèvres à nouveau, m’empêchant de parler. Mon corps s’enflamme, et je me perds complètement dans le contact de sa bouche, la chaleur de ses mains, la manière dont son corps épouse le mien.
— Si tu continues, je ne pourrais plus me retenir, murmure-t-il contre mes lèvres.
— Alors ne te retiens pas…
Il grogne, et d’un geste rapide, il me soulève contre le mur. Mes jambes s’enroulent autour de sa taille alors que ses lèvres redescendent le long de ma clavicule. Il mord légèrement la peau tendre, déclenchant une vague de frissons.
Je m’accroche à ses épaules, le souffle court, le corps en feu. Ses mains glissent sous mes cuisses, me soutenant fermement contre lui. Je sens la pression de son désir contre moi, et cette sensation déclenche une vague de chaleur entre mes jambes.
— Emma…
Sa voix est rauque, presque animale. Je plonge mes doigts dans ses cheveux, le ramenant à ma bouche. Nos baisers deviennent désordonnés, affamés, une explosion de désir brut.
— Raphaël…
Il s’arrête brusquement, le front contre le mien, haletant.
— Si nous continuons, il n’y aura plus de retour en arrière…
Je le regarde droit dans les yeux, le souffle court.
— Je n’ai jamais voulu reculer.
Son regard s'assombrit.
— Très bien.
Il m’embrasse avec une férocité dévorante, et cette fois, je ne lutte plus.
Il m’emmène vers une immense chambre aux rideaux de soie, m’allongeant doucement sur le lit. Il se redresse pour me regarder, son regard brûlant de désir.
— Tu es sûre ? murmure-t-il.
Je hoche la tête, incapable de prononcer le moindre mot.
Il baisse la tête, ses lèvres capturant les miennes avec une sensualité maîtrisée. Ses mains glissent le long de mes hanches, et je sens ma robe glisser le long de mes cuisses, révélant la chaleur de ma peau nue sous ses doigts.
Sa bouche descend lentement le long de mon ventre, traçant une ligne de feu jusqu’à mes hanches. Mes mains s’enfouissent dans ses cheveux, et un gémissement m’échappe lorsque sa langue effleure ma peau sensible.
— Raphaël…
Il sourit contre ma peau, avant de remonter lentement jusqu’à mes lèvres.
— Abandonne-toi à moi, Emma…
Je me tends sous son corps, et lorsqu’il m’embrasse à nouveau, je me perds complètement dans lui.
EmmaJe me réveille dans une chaleur douce, mon corps encore engourdi par le plaisir de la nuit passée. La lumière dorée du matin filtre à travers les rideaux de la chambre de Raphaël, caressant la peau nue de mes épaules. J’ouvre lentement les yeux, prenant une profonde inspiration.Je suis seule dans le lit.Je passe une main sur le drap à côté de moi, encore tiède de sa présence. Mon cœur bat doucement alors que les souvenirs de la nuit m’assaillent : son souffle brûlant sur ma peau, le poids de son corps contre le mien, la façon dont il a murmuré mon nom avec une intensité presque douloureuse.Un frisson me parcourt alors que je me redresse, tirant le drap sur ma poitrine. Mon regard glisse vers la porte entrebâillée de la salle de bain, où j'entends le bruit de l'eau qui coule. Raphaël est encore là. Une partie de moi se détend en réalisant qu’il n’a pas fui.Je me lève, laissant le drap glisser sur mes hanches, et marche pieds nus jusqu'à la porte. La vapeur s'échappe par l’ouve
EmmaAssise dans la voiture de Raphaël, je sens le cuir frais sous mes doigts tandis que le moteur ronronne doucement. Mes jambes sont croisées, mes mains sagement posées sur mes genoux, mais à l’intérieur, je suis tout sauf calme. Mon cœur bat à un rythme irrégulier, et mon esprit est encore en proie au trouble causé par la nuit que nous avons partagée.Raphaël conduit d'une main experte, son profil parfait illuminé par la lumière du matin. Il porte une chemise noire, légèrement ouverte au col, dévoilant juste assez de peau pour que mes yeux soient attirés vers la courbe de son cou. Ses cheveux encore légèrement humides retombent en mèches désordonnées sur son front, et l'odeur de son gel mêlée à la fraîcheur de son parfum emplit l’habitacle.— Où allons-nous ? demandé-je finalement, ma voix plus basse que je ne l’aurais voulu.Raphaël esquisse un sourire énigmatique, le regard fixé sur la route.— Patience, murmure-t-il.Son ton grave et profond envoie une vague de chaleur le long d
EmmaJe n’aurais jamais imaginé que ma vie prenne ce tournant. Il y a quelques mois encore, je vivais une existence simple, presque banale, sans éclats ni drames. J’avais vingt ans, un petit boulot dans une boutique de fleurs, et une relation stable avec Matthias. Nous étions ensemble depuis deux ans, une relation marquée par une certaine routine, mais teintée d’un amour sincère – du moins, c’est ce que je croyais.Matthias n’a jamais été parfait. Il était souvent nerveux, un peu trop ambitieux, et parfois cruel dans ses remarques. Mais il avait ce sourire charmeur, cette façon de poser la main dans le bas de mon dos qui me donnait l’impression d’être en sécurité. J’aimais cette stabilité qu’il m’offrait, même si parfois je sentais une tension sourde dans notre relation, une ombre que je n’arrivais pas à nommer.Mais tout a changé le jour où Matthias a décroché ce poste de chauffeur privé pour Raphaël Belmont.— Ce type est une putain de légende, Emma ! m’avait-il dit le soir de son e
EmmaJe suis restée figée plusieurs secondes après avoir trinqué avec Raphaël. Le frisson du verre contre mes lèvres n’était rien comparé à la chaleur qui montait en moi sous son regard perçant. Il ne me lâchait pas des yeux, ses iris sombres détaillant chaque parcelle de mon visage avec une intensité presque insupportable.— Alors, Emma… dit-il en posant son verre avec une élégance déconcertante. Pourquoi êtes-vous venue ce soir ?Je m’attendais à ce qu’il pose cette question, mais je n’avais pas préparé de réponse convaincante. Matthias m’avait entraînée dans ce jeu malsain, mais Raphaël… Il n’avait rien demandé, pas vraiment. Pourtant, son regard me laissait entendre qu’il savait. Il sentait que quelque chose clochait.J’ai adopté un sourire que j’espérais naturel.— Parce que vous m’avez invitée, tout simplement.Ses lèvres se sont étirées dans un sourire presque carnassier.— J’invite beaucoup de gens à dîner. Mais vous… vous êtes différente.J’ai senti le rouge me monter aux jou
EmmaAssise dans la voiture de Raphaël, je sens le cuir frais sous mes doigts tandis que le moteur ronronne doucement. Mes jambes sont croisées, mes mains sagement posées sur mes genoux, mais à l’intérieur, je suis tout sauf calme. Mon cœur bat à un rythme irrégulier, et mon esprit est encore en proie au trouble causé par la nuit que nous avons partagée.Raphaël conduit d'une main experte, son profil parfait illuminé par la lumière du matin. Il porte une chemise noire, légèrement ouverte au col, dévoilant juste assez de peau pour que mes yeux soient attirés vers la courbe de son cou. Ses cheveux encore légèrement humides retombent en mèches désordonnées sur son front, et l'odeur de son gel mêlée à la fraîcheur de son parfum emplit l’habitacle.— Où allons-nous ? demandé-je finalement, ma voix plus basse que je ne l’aurais voulu.Raphaël esquisse un sourire énigmatique, le regard fixé sur la route.— Patience, murmure-t-il.Son ton grave et profond envoie une vague de chaleur le long d
EmmaJe me réveille dans une chaleur douce, mon corps encore engourdi par le plaisir de la nuit passée. La lumière dorée du matin filtre à travers les rideaux de la chambre de Raphaël, caressant la peau nue de mes épaules. J’ouvre lentement les yeux, prenant une profonde inspiration.Je suis seule dans le lit.Je passe une main sur le drap à côté de moi, encore tiède de sa présence. Mon cœur bat doucement alors que les souvenirs de la nuit m’assaillent : son souffle brûlant sur ma peau, le poids de son corps contre le mien, la façon dont il a murmuré mon nom avec une intensité presque douloureuse.Un frisson me parcourt alors que je me redresse, tirant le drap sur ma poitrine. Mon regard glisse vers la porte entrebâillée de la salle de bain, où j'entends le bruit de l'eau qui coule. Raphaël est encore là. Une partie de moi se détend en réalisant qu’il n’a pas fui.Je me lève, laissant le drap glisser sur mes hanches, et marche pieds nus jusqu'à la porte. La vapeur s'échappe par l’ouve
EmmaLe souffle encore court, je reste appuyée contre le mur du luxueux appartement de Raphaël, le cœur battant à un rythme désordonné. Sa bouche vient à peine de quitter la mienne, mais mes lèvres sont toujours brûlantes de son contact. Il se tient devant moi, une main posée contre le mur à côté de ma tête, son regard sombre ancré au mien.— Vous tremblez, murmure-t-il d’une voix rauque.Je passe une main nerveuse sur mes bras nus, mais ce n’est pas le froid qui me fait frissonner. C’est lui. C’est le poids de son regard, l’intensité de sa présence.— C’est… c’est juste la tension de la soirée, dis-je en essayant de retrouver une contenance.Il sourit légèrement, ce sourire en coin qui fait fondre mes dernières défenses.— La tension ? Est-ce que c’est vraiment ça ?Ses doigts glissent lentement sur ma joue, traçant un chemin de feu le long de ma mâchoire.— Vous pouvez encore partir, Emma. Je ne vous retiendrai pas.Mes yeux se ferment sous la caresse légère de ses doigts. Si je dev
EmmaJe suis restée figée plusieurs secondes après avoir trinqué avec Raphaël. Le frisson du verre contre mes lèvres n’était rien comparé à la chaleur qui montait en moi sous son regard perçant. Il ne me lâchait pas des yeux, ses iris sombres détaillant chaque parcelle de mon visage avec une intensité presque insupportable.— Alors, Emma… dit-il en posant son verre avec une élégance déconcertante. Pourquoi êtes-vous venue ce soir ?Je m’attendais à ce qu’il pose cette question, mais je n’avais pas préparé de réponse convaincante. Matthias m’avait entraînée dans ce jeu malsain, mais Raphaël… Il n’avait rien demandé, pas vraiment. Pourtant, son regard me laissait entendre qu’il savait. Il sentait que quelque chose clochait.J’ai adopté un sourire que j’espérais naturel.— Parce que vous m’avez invitée, tout simplement.Ses lèvres se sont étirées dans un sourire presque carnassier.— J’invite beaucoup de gens à dîner. Mais vous… vous êtes différente.J’ai senti le rouge me monter aux jou
EmmaJe n’aurais jamais imaginé que ma vie prenne ce tournant. Il y a quelques mois encore, je vivais une existence simple, presque banale, sans éclats ni drames. J’avais vingt ans, un petit boulot dans une boutique de fleurs, et une relation stable avec Matthias. Nous étions ensemble depuis deux ans, une relation marquée par une certaine routine, mais teintée d’un amour sincère – du moins, c’est ce que je croyais.Matthias n’a jamais été parfait. Il était souvent nerveux, un peu trop ambitieux, et parfois cruel dans ses remarques. Mais il avait ce sourire charmeur, cette façon de poser la main dans le bas de mon dos qui me donnait l’impression d’être en sécurité. J’aimais cette stabilité qu’il m’offrait, même si parfois je sentais une tension sourde dans notre relation, une ombre que je n’arrivais pas à nommer.Mais tout a changé le jour où Matthias a décroché ce poste de chauffeur privé pour Raphaël Belmont.— Ce type est une putain de légende, Emma ! m’avait-il dit le soir de son e