เข้าสู่ระบบ17h30 - Jeudi 5 juillet 2002
Saline les hauts - Parking du lycée La fin du lycée professionnel POV de Juliette Ces deux années au lycée ont été riches en émotions : des fous rires, des révisions de dernière minute, des sorties nocturnes entre potes, des bêtises en douce avec les garçons - parce que soyons honnêtes, les filles de notre promo étaient trop sages comparées aux deux diablesses que nous sommes, Vicky et moi. Toujours dans la discrétion, évidemment... sans jamais se faire choper ! On a connu des cours où on en pouvait plus, où on était à bout de nerfs, où on prenait la parole sans réfléchir, où on rigolait pour un rien... et pourtant, tout ça rend ces deux années de lycée inoubliables. Mais voilà, c'est fait. Après tant d'efforts, de stress, de nuits blanches et de sueurs froides, nous avons obtenu haut la main notre BEP Carrières Sanitaires et Sociales ! Et cerise sur le gâteau : on est toutes les deux orientées vers un bac SMS au lycée général Évariste de Parny. Nouvelle étape, nouvelle aventure. Mais d'abord... vacances ! Bien méritées. On file chez la mémé de Vicky pour souffler un peu. Je profite d'un moment pour appeler mes parents. Ils me félicitent, fiers comme jamais, et m'attendent à la maison pour fêter ça dignement. Mon grand frère m'a aussi appelée : il est super fier de moi. Il m'a promis de venir me chercher à la sortie des cours. Sur le parking, deux voitures rutilantes sont garées, entourées de meufs toutes en chaleur, tournant autour comme des moustiques attirés par la lumière. Mais dès qu'on aperçoit les gars dans les voitures... on comprend. Ce sont nos frères. Vicky et moi accélérons le pas, balançons nos sacs au sol et fonçons droit vers eux pour faire le ménage. -Dégagez ! lance Vicky d'un ton sec. -On est là maintenant, pas besoin de vous, ajoute-je en chassant les groupies comme des mouches. Les gars rigolent en voyant comment on a fait fuir leur petite troupe de fans. Je saute dans les bras de Dylan, mon grand frère. Il m'enveloppe de ses bras puissants, me serre contre lui et m'embrasse tendrement sur le front. Son étreinte est réconfortante. J'ai l'impression d'être encore une petite fille. Je me détache à contrecœur, puis je salue Vincent et Jonathan. Et là... je le sens. Le regard de Jonathan. Il me scrute discrètement, des pieds à la tête. Et ce regard... me traverse, me fait frissonner. C'est discret, mais je le sens. Je le vois. Il me regarde comme il y a deux ans en arrière. -Dylan : Ma chère Vicky, je vois que t'as grandi. T'es plus la petite naine d'avant, dit-il en rigolant. Il a toujours adoré taquiner Vicky sur sa taille. Ça l'énerve à chaque fois. -Jonathan : Dylan, laisse ma petite sœur tranquille. Et puis, tout ce qui est petit est mignon, pas vrai, mini-pouce ? Les deux se regardent, explosent de rire et se tapent dans la main. Vincent en rajoute une couche en rigolant avec eux. Je croise le regard de Vicky. Elle m'envoie son regard malicieux, celui qui veut dire : "tu penses comme moi ?" Et sans un mot, on comprend ce qu'on doit faire. On abandonne nos valises là, sur le trottoir, et on se dirige tranquillement vers les quatre garçons de notre classe. On les rejoint, on rigole, on discute, en laissant nos frères en plan. Juste retour des choses. 😏 On entend nos frères hurlaient en nous demandant de revenir. -Dylan : Juliette, je ne plaisante pas. Reviens on doit partir. -Jonathan : Victoria, viens poser tes fesses dans cette bagnole. On doit partir. Vincent rigole en leur disant "les gars, vous êtes foutus avec ces deux-là comme sœurs" POV Inconscient "Les diplômes, c’est important… mais rien ne vaut les fous rires, les bêtises et la complicité qui rendent ces années inoubliables." "On croit tourner une page avec la fin du lycée… mais certains regards suffisent à rappeler que l’histoire, elle, est loin d’être terminée."01h30 – Mercredi 30 juillet 2003Cilaos – Gîte du Piton des NeigesDans la fraîcheur du Piton– La fratrie PAYETPOV de JulietteNotre ascension au Piton des Neiges, le point culminant de l’île, à 3 071 mètres d’altitude.On est partis de chez tata vers 16h00, sacs sur le dos, motivés comme jamais. Premier arrêt au gîte du Piton des Neiges, à mi-chemin du sommet. On s’y est reposés un peu, juste trois petites heures de sommeil, histoire de reprendre des forces. Et puis, vers 1h du matin, on a repris la montée, frontales vissées sur la tête.Il faisait froid, le chemin était rude, mais tellement magique. Pas un mot de plainte de Malya, qui avançait avec courage, en prenant son temps. Dylan avait pris le temps de nous faire faire un petit exercice de respiration avant le départ. Ça nous a aidées à rester calmes, connectées à nous-mêmes, et à ne pas perdre le rythme.À 4h00 du matin, on arrive enfin au sommet.On se regarde. On sourit. On soupire. Et là, instinctivement, on se serre
10h00 – Lundi 23 juillet 2003Plaine des Cafres – Chez la famille PAYET En route pour la maison – Pleurer ou rire ?POV de JulietteJe me réveille doucement, un peu sonnée par la nuit de folie que je viens de passer avec mon beau ténébreux. J’ouvre les yeux : le lit est vide. Jonathan n’est plus là.Je me lève, encore engourdie, et file dans la salle de bain me brosser les dents. Heureusement, j’avais déjà rangé toutes mes affaires dans ma valise la veille.En remontant à l’étage, je retrouve tout le monde en pleine effervescence autour du petit-déj. Le téléphone sonne, c’est Mémé Anya qui décroche. Je salue tout le monde avec un sourire encore un peu endormi, mais toujours pas de trace de Jonathan. Je sors sur la terrasse, et le repère près de sa voiture.—Moi : Bonjour, Jouns.—Lui : Bonjour, mon cafrine.—Moi : Je me suis réveillée toute seule ce matin dans le lit…—Lui : Tu dormais tellement bien, je n’ai pas eu le cœur de te déranger.Je m’approche de lui. Ses ma
23h00 – Dimanche 22 juillet 2003Plaine des Palmistes - La kaz de mémé Anya Chambre de Jonathan - Le dernier ou pas ?POV de JulietteVince et Vicky nous souhaitent bonne nuit avant de descendre au sous-sol. Je leur réponds d’un signe de la main et file vers la cuisine chercher un verre d’eau. Jonathan, lui, ranime doucement les flammes de la cheminée. Je retourne m’installer dans le fauteuil, emmitouflée dans un plaid moelleux.Avant de venir s’asseoir près de moi, il ferme à clé la porte vitrée qui donne sur la véranda. Il allume un joint fraîchement roulé et me le tend avec un sourire tranquille. Nous partageons quelques bouffées en silence, bercés par le crépitement du feu et la pluie fine qui tambourine doucement contre les vitres.—Ça va, mon cœur ? me demande-t-il. —— Un peu mélancolique… Deux semaines ici, c’était fort. Plein d’émotions, de moments imprévus. —Je ressens la même chose, souffle-t-il. —Tu sais que ça va devenir compliqué, nous deux, à la reprise
20h00 – Dimanche 22 juillet 2003Chez mémé Anya – Devant la cheminée Tous ensemble – Dernière soirée chez Mémé AnyaPOV JulietteAprès la visite à Kélonia et toutes les histoires de tortues, les marmaille étaient lessivés. On est rentrés à la maison en mode ralenti. À peine arrivés, tout le monde est passé à table. Mémé Anya avait préparé un festin : des merguez bien grillées – poulet, mouton, porc – accompagnées d’une salade russe bien fraîche et de pain maison encore tiède. Autant dire que c’était un régal. La preuve : plus une miette dans les assiettes ni dans les plats. On a tout liquidé.Une fois le repas terminé, on débarrasse ensemble dans la bonne humeur, puis on s’installe dans le salon, blottis autour de la cheminée pour le dessert. Vicky avait préparé hier une mousse au chocolat pour tout le monde, et, comme elle pense toujours à moi, une mousse aux noisettes rien que pour moi. La flamme dans la cheminée crépite doucement, et la chaleur ambiante rend ce moment encore plus
11h00 – Dimanche 22 juillet 2003Ville de Saint-Leu - Kelonia Parc des tortues - Découvrir & ComprendrePOV de JulietteJe retrouve tout le monde sur la zone d’atterrissage. Les visages rayonnent. Les sourires sont larges, sincères, encore remplis d’émotion. L’énergie est palpable, presque électrique. On enlève nos harnais, un à un, les jambes encore un peu fébriles, mais le cœur complètement gonflé.— Merci mon amour, c’était fantastique, murmure Jonathan en s’approchant de moi, les yeux brillants. Il m’enlace fort. Je sens sa gratitude, sa fierté aussi.— Oui, nénène, c’était magique ! s’écrie Malya en me fonçant dessus comme une fusée. Je la rattrape juste à temps.— C’était génial, tata ! ajoute Lucie, toujours un peu plus discrète, mais le sourire en dit long.— J’ai volé, j’ai volé dans le ciel ! Merci tata ! Greg est surexcité, son bonheur éclabousse tout le monde.— Merci tata ! C’était trop bien ! renchérit Fany, toujours fidèle à elle-même, joyeuse et spontanée.—
5h00 du matin – Dimanche 21 juillet 2003 Plaine des Palmistes- Dans la chambre de Jonathan Saint-Leu – Parapente Réunion POV de Juliette Hier soir, on est rentrés à 23h, histoire de se coucher pas trop tard avant cette belle journée qui nous attendait. J’avais mis mon réveil à 5h, et ça fait déjà dix minutes qu’il sonne. Je suis encore lovée dans les bras de Jonathan quand il se réveille à son tour. — Bonjour mon cœur, murmure-t-il. — Bonjour mon amour… Je vais réveiller les enfants. Tu peux t’occuper du petit-déj, mon cœur ? — Ok, ma puce. — Merci chéri, je lui souffle avant de l’embrasser tendrement. POV de Jonathan Je sens encore la chaleur de Juliette contre moi, son souffle léger qui caresse ma peau. Ce réveil matin à 5h, c’est rude, mais son visage paisible me donne la force de me lever. —Bonjour mon cœur, je lui murmure en la serrant doucement. Elle s’étire, puis me dit qu’elle va réveiller les enfants. Moi, je file en cuisine préparer le petit-déjeuner, le cœur lé







