Chapitre 5 : Une nouvelle vie.

Océane a aussitôt repris son courage pour répéter ce qu'elle venait de dire :

- Vous m'avez bien compris, j'ai dit que je suis d'accord avec ce que monsieur Fao vient de dire.

Georgio qui a réalisé ce que venait de dire la fille a essayé de la raissonner :

- Mais de quoi tu parl...

Océane l'a rapidement coupé sans lui laisser la moindre opportunité de continuer.

- Georgio, je sais que tu t'inquiètes pour moi mais j'ai pris ma décision et je suis prête à faire ce que cet homme me demande si ça peut résoudre le problème.

- Bien, je crois que le problème est réglé. A conclu Edward Fao pour clore la discussion.

Ceci dit, les trois personnes ont encore eu une brève discussion pour s'entendre sur les termes de l'accord même si Edward n'a pas fait allusion à la durée du contrat. Après cela, Georgio est parti bien-sûr très mécontent de ce qui venait de se passer.

Edward à son tour a quitté le salon pour sa chambre laissant la fille seule. Océane a donc décidé d'aller également dans sa chambre. Une fois dedans, elle est tombée sans tarder sur le matelas confortable qui était à sa disposition ; elle sentait que ça au moins la réconfortait. Océane a fixé le plafond pendant des heures sans savoir exactement à quoi elle pensait, il y avait tant de choses qui lui venaient à l'esprit et elle avait besoin de se libérer. Depuis son départ de la maison de sa tante, même si elle a eu beaucoup de difficultés elle n'avait jamais été dans une situation pareille.

Plongée dans ses rêveries et presque endormie, elle a entendu la porte qui s'ouvrait de l'extérieur ce qui l'a fait sursauter. Elle s'est redressée rapidement et a vu qu'il s'agissait de la même femme qui était entrée dans sa chambre quelques heures plus tôt. Océane la fixait du regard et pouvais voir à travers son expression qu'elle était un peu effrayée par la façon dont elle la regardait ; la femme a avalé la salive et a enfin décidé de livrer le message qu'elle était venue livrer:

- Désolée de vous déranger mademoiselle mais monsieur Fao vous réclame au salon.

Océane a roulé des yeux et s'est bien demandée ce qu'il lui voulait encore celui-là. Elle sentait que c'était définitivement le début de son calvaire. Malgré tout, elle a hoché la tête pour dire que son message a été bien reçu. Après le départ de la femme à la porte, Océane s'est effondrée de nouveau sur le lit avant de prendre la route du salon pour retrouver le puissant monsieur Fao.

Sur le chemin, dans sa tête, Océane s'imaginait toutes sortes de raisons pour lesquelles Edward voulait la voir mais ce qu'elle a vu une fois sur place l'a laissé bouche bée.

Dans le salon, l'homme avait une chemise totalement ouverte qui exposait son torse nu tracé, il était si frais on pouvait deviner qu'il venait de sortir de la douche.

Cet homme a vraiment le don de me donner des sensations que je n'imaginais pas auparavant. S'est dite Océane faisant inconsciemment quelques pas vers l'homme.

En le voyant, elle a totalement oublié toutes ces raisons qui lui venaient en tête quelques minutes plus tôt. Rien qu'en le regardant, Océane bavait et toutes sortes de pensées érotiques lui venaient à l'esprit, surtout quand il bougeait ses lèvres, elles étaient hyper sexy. Avant lui, la jeune fille n'avait jamais pensé à un homme de cette façon.

Pas étonnant que toutes les femmes rêvent de lui. S'est-elle à nouveau dite.

Voyant ses lèvres bouger, Océane s'est rendue compte qu'en fait il était en train de lui parler mais bien-sûr elle n'avait rien compris de ce qu'il disait. Elle s'est difficilement reprise, ce qui a fait rire Edward le rendant encore plus attirant. Mais avec un ton calme il s'est répété tout en boutonnant sa chemise pour cacher ce corps de Dieu qui retournait de toute morale les pensées de la fille en face de lui.

- Ce soir nous allons sortir. Dit-il les yeux rivés sur sa chemise.

- Quoi ? Pour aller où ?

Veut-il déjà se débarrasser de moi ? Va-t-il aller me balancer dans un ravin et s’enfuir ? S’est-elle demandée mais elle n'a pas tardé à avoir une réponse à ses interrogations.

- J'ai une invitation pour une fête d'anniversaire ce soir et toi, bien-sûr tu seras ma cavalière. A-t-il lancé tout naturellement.

Il veut que je l'accompagne à une fête ? Mais bon sang ! Il peut avoir les filles de bonne réputation qu'il veut mais pourquoi me torturer ainsi ? Océane s'est demandée avant d'ouvrir la bouche pour dire quelque chose mais Edward qui a pris sa veste accrochée au cintre, tout en l'enfilant, l'a interrompu :

- Tu m'a entendu. On a un accord et ce soir je veux que tu viennes avec moi à cette fête.

- Mais je n'ai rien à me mettre. À moins que vous voulez vous pavaner avec une clocharde à vos côtés.

- Ce n'est pas un souci. Je me suis déjà chargé du reste.

Au moment où il a fini ses mots, Océane a vu une jeune dame sortir d'une des pièces avec de nombreux vêtements de tout genre les uns aussi beaux que les autres.

Tout en s'asseyant, l'homme a continué :

- Voici Tanya, elle s'occupera de toi.

Veut-il par-là dire que je porterai l'un de ces vêtements pour ce soir ? S'est encore demandée Océane confuse qui se croyait dans un rêve.

Sans mots, Océane a suivi Tanya à l'étage dans la pièce où devait s'effectuer son relooking.

Après avoir passé une heure et demie avec Tanya, durant lesquelles Océane a suivi une transformation complète des cheveux, vêtements et maquillage, elle était enfin prête. Les yeux brillants, elle s'est regardée dans le miroir et avait le souffle coupé.

Mon Dieu, que je suis belle ! S'est-elle exclamée avec un grand sourire aux lèvres.

Elle a longtemps admiré la robe dos nue rouge que lui avait suggéré Tanya et trouvait qu'elle lui allait à merveille même si cela la rendait plus mature en plus de ses cheveux qui étaient arrêtés en chignon, son maquillage était léger ce qui ressortait sa beauté tout en gardant son côté naturel.

Océane a pris un grand souffle et s'est dirigée ensuite vers le salon.

De l'étage, elle pouvait apercevoir Edward qui s'impatientait déjà et fixait sans arrêt la montre à son poignet. Elle a donc décidé de faire semblant de tousser pour attirer son attention, ce qui a fonctionné car l'homme s'est aussitôt levé après l'avoir entendu et gardant les yeux rivés sur elle, il s'est dirigé vers le bas des escaliers pour l'y attendre.

Les talons des chaussures de la fille n'étaient ni pointues ni hautes, ce qui lui permettaient donc de marcher avec sans trop en souffrir. Pendant qu'Océane descendait les escaliers, Edward ne pouvait s'empêcher de la dévorer des yeux, on pouvait voir de la luxure dans son regard. Pour une fois, Océane a pensé qu'elle lui faisait le même effet qu'il lui fait quand elle l'aperçoit.

Elle a enfin terminé les marches des escaliers et a pris la main qu'Edward lui tendait, elle était si douce que la fille ne voulait plus la lâcher. La pomme d'Adam d'Edward montait et redescendait pendant qu'il posait son regard sur elle. Au bout d'un moment, il ne laissa échapper qu'un seul mot :

-Waouh... !