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1.6

Author: lala
last update Last Updated: 2025-03-12 23:50:14

Je suis resté à fixer le mur plusieurs secondes ne sachant où regarder priant les dieux de disparaitre. Je voulais refréner les flashs de cette image. - Il n’y a pas besoin d’exagéré, tu as la même chose entre les jambes. Entendis-je d’une voix si grave masculine et puissante que je sentis tous les poils de ma peau se hérisser, qu’est-ce que c’était que ça ? D’abords qu’il avait l’air de faire deux fois ma taille, il fallait qu’en plus, il ait une voix qui me donne des réactions bizarres. Quand il eut fini de laver ses mains, il quitta la pièce me laissant toujours cloitrer là comme une petite statuette de cire. Une fois que je fus sûre qu’il était bien loin, je me retournai pour réaliser tout le carnage que venait de créer ma bourde, il y avait de l’eau partout, pourtant je n’aurais pas eu beaucoup à nettoyer. Je ne savais pas comment je devais prendre le fait qu’il m’ait prise pour un garçon, ça n’avait rien de mal en soi vu que ça a toujours été le cas, mais je ne savais pas pourquoi, mais j’avais l’impression de ressentir comme un pincement. Je m’empressai de chasser ces idées de mon esprit, je ne connaissais pas cet homme, et je ne voulais pas le connaitre. J’ai fini tout mon nettoyage sans plus le revoir, ce n’est pas comme si je l’ai cherché ou bien que je voulais le revoir, mais s’il était toujours là, je l’aurais bien vue, ou peut-être ce bâtiment est hanté par un fantôme pervers. Dans les vestiaires non plus, je n’ai vu personne soit j’ai fini trop tôt et que les autres nettoyeurs étaient encore en plein travail soit trop tard et ils étaient déjà partis, mais dans tous les cas ce n’étais pas mon problème. - Nettoyer t’énerve tant que ça. Entendis-je la voix de Nesla quand je sortis dans le hall d’entrer - Je ne veux pas regarder cette version 2-0 de mon amie. Répondis-je grognon en continuant ma route sans la regarder, j’avais mal partout, - Y en a qui n’a pas passé une bonne première journée de travail - Ce n’était pas si mal, il n’y a pas beaucoup de travail, le nettoyage est facile, car c’est déjà propre, apparemment le grand patron ne vient pas tous les jours, - Attends, tu t’occupes du trentième ? l’univers de Sergey Krovich ? sérieux de chez sérieux ? - Ne recommence pas à te comporter comme une fanatique s’il te plait. Dis-je en m’installant dans son véhicule, tout en soufflant d’enfin pouvoir reposer mes pieds, je suis debout depuis je ne sais combien d’heures - Toi ne soit pas rabats joie, sérieux que tu as travail au trentième ? - Oui, dis-je en tournant des yeux. - Tu es chanceuse pour ton premier jour d’avoir la chance de travail à cet étage alors ça sent comme lui ? j'ai entendu dire qu'il sentait divinement bon, apparemment, il utilise un parfum unique, il passe sa commande et demande l'exclusivité. - Qu'y a-t-il de chanceux dans le fais de nettoyer et tous les étages sont les mêmes, concernant son parfum, je n'ai rien humé d'autres que l'odeur des produits de nettoyage. Cependant, j’y travaillerai tout le long de l’année donc je serai une privilégiée de 365 jours - Non ! - Si - Oh myyyy ! hurla-t-elle comme une hystérique, tu auras la chance de le voir avant moi et peut-être même beaucoup de fois, la chaance - La seule chance que j’aie, c'est qu’il ait tout l’étage pour lui seul donc je passerais mon temps à nettoyer un bureau propre sauf les fois où il y aura les réunions et les conférences. - Si j’avais su que c’était le bureau de Sergey, je me serais proposé pour le poste. Dit-elle rêveuse. - Hmm, tu aurais vite décampé quand tu auras su qu’il y a un fantôme pervers qui s’y balade le pénis en l’air - Comment ça ? - J’étais dans les sanitaires du bureau de roi de la tour de verre, après avoir nettoyer la cabine, j’alla nettoyer l’urinoir, à ma grande surprise s’y trouvait un homme le pénis en l’air entrain de se soulager. Aussitôt, elle freina brusquement me faisant crier. Mais tu es malade ?, demandais-je en mettant la main sur ma poitrine, mon cœur a failli sortir de ma cage thoracique - Tu as vue Sergey ? - C’est pour ça que tu veux nous tuer ?

- Toi aussi, tu dis des choses comme ça sans prévenir comment ? - Tu peux arrêter d’idéaliser cet homme ? - Tu l’as vues ? - Non, je ne l’ai pas vues, je sais juste qu’il y avait seulement un pervers le pénis en l’air - Tu te trouvais dans les sanitaires, tu voulais y voir quoi ? des gens qui jouent au golf ? - Je ne sais pas, mais quand même qu’il prévienne, et comme ci ça ne suffit pas, il m’a pris pour un garçon - Il t’a quoi ? demanda-t-elle en partant dans un fou rire, non mais sérieusement, tu t’attendais à quoi ? tu t’es vue ? - Pas besoin de m’insulter

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    - Il va venir avec sa femme, je ne pense pas que ses enfants aient fait le déplacement, donc tu vas surement t’occuper avec sa femme, à faire des choses de femmes. Dit-il en me soulevant du sol pour que je puisse enrouler mes jambes sur sa taille et mes bras dans son cou alors qu’il marchait en direction de notre chambre- Et il à une femme, rigolais-je- Oui, c'était une bonne sœur, mais il l’a Kidnappé - Dans un couvent ?, demandais-je surprise.- Plus ou moins, - Et dire que je pensais que tu étais l’homme le plus timbré de la terre. - Crois-moi qu’il est pire que moi, bien pire. Dit-il calmement alors qu’on entrait dans la chambre- Et pourquoi on l’appel le diable ?- Pourquoi tu poses tant de questions sur lui ? je dois m’inquiéter ? demanda-t-il sur le ton de la blague. Je lui fis une légère tape sur le torse- Tu sais déjà que je suis programmé pour t’aimer toi. - Hm. De toute façon si tu le regardes longtemps, sa femme va te sauter à la gorge, c’est une vraie tigresse. -

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    Que faisait Sergey avec une photo de lui sur son bureau ? J’entendis des pas derrière moi. La photo m’échappa des mains et se posa doucement sur le tapis de velours, portée par l’air. Je me retournai, le cœur affolé, pour tomber nez à nez avec Sergey. Mais par où était-il entré ? La porte ne s’était pourtant pas ouverte...- Que fais-tu là ? demanda-t-il avec douceur, même si son regard dur et froid restait rivé sur la photo à terre.- Je… je ne me… Je te… Je veux dire… tu n’étais pas dans le lit...- Désolé. J’ai toujours du mal à dormir dans cette maison.- C’est qui, sur la photo ? lançai-je brusquement. Il s’abaissa pour la ramasser. Mon cœur battait si fort que ma vision se brouillait.- C’est l’assassin de ma femme et de ma fille, répondit-il calmement. Pourquoi ? Tu le connais ?- C’est mon frère.- C’est l’assassin de ma femme et de ma fille. Dit-il calmement, pourquoi ? tu le connais ?- C’est mon frère. Aurais-je voulu dire, mais je suis bien trop lâche pour le dire, je vena

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    Mais il sait se faire pardonner avec ses mains. Son humour décalé. Ses excuses murmurées contre ma nuque et cette façon de me déshabiller comme si c’était la première fois. Toujours cette intensité, toujours cette foutue intensité. C’est ça, notre vie, pas de répit, c’est électrique, excessif, parfois épuisant mais c’est aussi passionné, vibrant, vivant. Il me fait rire quand j’ai envie de pleurer parce que ma sœur me manque, il me fait hurler quand j’ai envie de le mordre il me fait l’amour comme si j’étais la seule chose qui l’empêchait de devenir fou et il me baise comme s’il voulait imprimer son nom sous ma peau, comme si je portais toutes ses failles entre les cuisses. Je suis son assistante, sa complice, sa petite tempête privée. Et même quand il m’agace au plus haut point, même quand je rêve de démissionner juste pour le faire enrager. Je sais que je suis exactement là où je veux être à ses côtés, dans sa vie, dans son lit, dans ses bras. Même si, parfois, j’ai envie de l’étran

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    - Je n’ai pas l’intention de partir de toute façon, dis-je au bout d’un moment. Où veux-tu que j’aille ?- Loin de moi. C’est ce que toute personne saine d’esprit ferait. Elle me fuirait avec la dernière énergie. Moi, je tuerais pour toi. Je tuerais n’importe qui pour toi. À cet instant, je ne compris pas la gravité de la situation… ou plutôt, la franchise qui suintait de chaque syllabe. Mais je comprendrais… ce fameux jour où je me retrouverais avec du sang sur les mains, au sens littéral du terme.- Je ne suis pas saine d’esprit, répondis-je simplement. Je pensais que tu l’avais compris depuis le temps. Rien de ce qui nous concerne n’est sain. Ni même logique. Mais je m’en fous. Tu me rends heureuse.- Tu me rends heureux aussi. Je ne savais même pas que c’était encore possible après la mort de Lisa. Mais il s’avère que la vie avait prévu autre chose pour moi. Et je te jure, sur ma vie, que ça ne se finira pas comme la dernière fois. Je ne le permettrais pas.Je n’ajoutai rien. Je s

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    Des petits gémissements s’échappèrent de mes lèvres de façon incontrôlées, alors que mon bassin lui bougeait de lui-même de l’avant vers l’arrière. Je n’entendis aucun bruit, mais je sentis l’air de la chambre changé et je compris qu’il était dans la pièce, j’aurais tué pour pouvoir voir l’expression de son visage à cet instant. Je le sentais plus près de moi, je pouvais sentir sa chaleur, si près de moi, et je me liquéfiais sous l’effet du désir de son toucher, j’avais tellement envie de sentir sa peau sur la mienne que des larmes de frustrations se mirent à couler sur mes joues.- Monsieur… gémis-je en pleurant. Mais il claqua sa langue contre son palais. Signe que je devais me taire, mais je fis tout le contraire, je voulais son toucher. Alors, je redis pour la deuxième fois mmm, monsieur… et là une jolie claque résonna sur ma fesse, me faisant gémir plus fort en poussant mon bassin vers lui. Mais il le claqua de nouveau exactement au même endroit.- Tu es une vilaine fille, tu le

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