Hanabi Hyūga

Sebuah pesan masuk ke dalam gawaiku, tak ada firasat apapun saat itu. Dengan santai pesan itu kubuka. Sebuah foto yang dikirim oleh nomor tak dikenal. Mataku membulat sempurna, tak percaya dengan apa yang kulihat, hingga berkali-kali aku memperhatikan bahkan sampai men-zoom foto itu sedetail mungkin, takut jika mata ini salah menyimpulkan. [Maafkan saya, Bu!] tulis si pengirim foto. Aku tak menghiraukan pesannya, butir demi butir air mengalir dari sudut mata, mengaburkan penglihatan. Menandakan bahwa foto itu membuat luka didalam sana. Sebuah foto resepsi pernikahan yang berlatarkan salah satu pemandangan di Puncak, tertampang nyata, sangat indah begitu pula dengan senyum dari kedua mempelai yang terlihat sempurna dan bahagia. Mas Arya, pengantin laki-laki yang kini sedang bersanding dengan seorang wanita muda dan cantik itu adalah suamiku. Suami yang sudah sepuluh tahun ini kuhaturkan bakti kepadanya. "Ma, Mama kenapa menangis?" cepatku susut air mataku dengan ujung jari, dan mematikan ponselku agar gambar yang begitu mengiris hati itu tak sampai terlihat oleh Alisa, putriku. "Ga, sayang. Mata Mama kelilipan," ungkapku asal. Kuraih tubuh mungil Alisa dalam pelukan, gadis lima tahun ini begitu sangat berarti bagiku. "Kak Alif mana sayang?" tanyaku mengalihkan pembicaraan. "Ada, Ma lagi di kamar, muraja'ah," Aku tersenyum getir. 'Mas, kita sudah punya putra dan putri yang begitu membanggakan, aku juga meninggalkan karierku demi berbakti kepadamu, kenapa masih saja curang dibelakang ku?' bisikku dalam hati. "Ma, Ayah kapan pulang?" Alisa bersandar didadaku, tanganku terulur membelai rambut panjang nan hitam milik Alisa. "Baru juga dua hari, Ayah pergi Nak, udah rindu aja," ujarku menggoda sambil menekan emosi dihati. Dua hari yang lalu, Mas Arya pamit akan ke Kalimantan mau mengurus bisnisnya. Aku yang tak begitu mengikuti perkembangan perusahaan, percaya saja padanya. Tak mungkin rasanya, Mas Arya mengkhianatiku dia lelaki yang baik, sholeh, penyayang dan selalu romantis. Namun, apa yang terjadi benar-benar diluar bayanganku

Mon compagnon Éthan, un Oméga sans loup, que personne ne veut embaucher comme employé régulier, nous fait vivre dans la pauvreté, mais je suis convaincue que notre amour nous permettra de surmonter toutes les difficultés. La septième année après mon accouplement avec Éthan, en raison de la faim, mon fils Théo et moi passons la nuit à chercher de la nourriture dans les poubelles. Théo fouille une poubelle rapidement et doucement, il trouve habilement de la nourriture et me dit joyeusement : « Maman, cette poubelle appartient à un restaurant Michelin, la nourriture qui s'y trouve est fraîche et délicieuse, ramenons-la à papa pour qu'il la goûte ! » Le lendemain, je mets mes vêtements les plus décents, qui ont été décolorés par trop de lavages, et j'essaie de postuler pour un poste de nettoyage dans ce restaurant. Si je réussis l'entretien, je pourrais au moins ramener les restes de nourriture à la maison avant qu'ils ne soient jetés à la poubelle. Mais quand je lève les yeux, je vois Éthan sortir d'une limousine de dizaines de millions d'euros, suivi d'une mère et d'un fils luxueusement vêtus. Je reconnais la femme comme étant Miranda, l'amie d'enfance d'Éthan. Le patron s'excuse : « Je suis désolé, Madame Chantal, Alpha Éthan a réservé tout le restaurant pour Miranda aujourd'hui, j'ai dû me concentrer sur le service et je n'ai pas le temps de faire un entretien avec vous. Vous pourrez revenir une autre fois. » A ce moment-là, mon fils et moi nous figeons sur place tous les deux.

Après la mort de sa compagne, l'Alpha Cédric Didier a passé dix ans à m'en vouloir. J'étais la guérisseuse Oméga qu'il n'avait jamais choisie, liée à lui par le devoir, pas par l'amour. J'étais une remplaçante, une cicatrice existait toujours sur un lien que aucun d'entre nous n'avait demandé. Peu importe la profondeur avec laquelle je soignais ses blessures, peu importe le calme avec lequel je restais à ses côtés, tout ce qu'il disait, c'était : « Si tu veux vraiment me faire plaisir, Clara... alors disparais. » Mais quand la mort est arrivée, ce n'est pas moi qui suis tombée. C'est lui. Saignant dans mes bras, Cédric m'a regardée une dernière fois et a murmuré : « Si seulement je ne t'avais jamais rencontrée... » Aux funérailles, sa mère a pleuré. « Il aurait dû être avec Solène. Je n'aurais jamais dû le laisser s'accoupler avec toi. » Le regard de son père m'a transpercée. « Cédric t'a sauvée trois fois. Pourquoi n'était-ce pas toi dans cette tombe ? » Tout le monde regrettait qu'il se soit lié à moi. Même moi, je le regrettais. J'ai été chassée de la meute sans rien... Pas de titre. Pas d'argent. Pas de tanière à moi. Et puis... peut-être que la Déesse de la Lune avait pitié de moi. Elle m'a donné une dernière chance de réécrire le destin. Cette fois, je ne le supplierais pas de m'aimer. Cette fois, je ne l'attacherais pas à la douleur. Cette fois, je couperais le lien avant qu'il ne commence. Je pouvais déjà entendre les rouages du destin tourner, et cette fois, j'agirais en premier.

Depuis que j'étais petite, je savais que mon futur compagnon serait l'un des deux candidats à l'Alpha : Michaud ou Rivière. Même avec toute leur fierté d'Alpha, je n'ai jamais douté de cet avenir. Les anciens de la meute disaient toujours qu'il était naturel pour les candidats à l'Alpha de se concentrer sur la force et le contrôle de la meute. Ma mère, Lydia, m'a même dit qu'ils se battaient pour être les vainqueurs de chaque bataille brutale, afin de pouvoir me donner, à moi, leur Luna, l'honneur ultime... Jusqu'à ce que moi et Yasmine, cette Oméga errante qu'ils avaient recueillie, tombions dans une embuscade et soyons capturées par nos vieux ennemis : la meute d'Ombre de Nuit. Michaud et Rivière n'avaient assez d'Herbe de Pétale de Lune pour l'une d'entre nous. Et ils ont tous deux choisi de la donner à Yasmine. Pour me sauver dans cet incendie, j'ai forcé une transformation. La poussée d'énergie a été trop forte, la chaleur m'a tordu la pommette, et juste comme ça, j'ai été défigurée. Ils m'ont sortie de là comme s'ils ne se souvenaient de moi qu'après coup, puis j'ai regardé ces deux futurs Alphas pleurer sur Yasmine, qui n'avait pas une égratignure sur elle. « Grâce à la Déesse de la Lune, Yasmine, tu es vivante. » « Une fois que nous aurons déterminé qui sera le nouvel Alpha de Bois Noir, on te donnera la place la plus honorable, juste en dessous de la Luna, Yasmine, ne t'inquiète pas, nous te donnerons le meilleur de tout ce que notre meute a, et nous nous assurerons que tu ne souffres plus jamais. » « Yasmine, tu es la vraie Luna dans nos cœurs. » Quand j'ai repris mes esprits, j'ai rompu pour de bon ce ridicule lien de compagnon. Des promesses vides et un destin piétiné ? J'en avais assez. Mais après mon départ, ils sont restés près de ma grotte tous les jours, me suppliant de revenir.