Tu Mera Junoon

Alors que j'étais enceinte de neuf mois, le premier amour de mon mari est venue s'installer chez nous sous un prétexte quelconque. Chaque fois qu'elle me voyait, elle se portait la poitrine, feignant une profonde tristesse. Mon mari était convaincu que je faisais exprès de montrer ma grossesse pour la provoquer. « Magali est trop fragile pour avoir des enfants ! Et toi, tu te balades tout le temps avec ton ventre bien visible devant elle, tu l'exaspères ! Sans une leçon, tu n'apprendras jamais ! » Puis, il a donné l'ordre qu'on me ferme dans un grenier abandonné depuis longtemps, interdisant à quiconque de m'apporter de la nourriture. J'ai supplié, lui expliquant que l'échographie montrait que les jumeaux que je portais étaient trop gros et que le médecin avait recommandé que je sois admise à l'hôpital immédiatement. Mais il a éclaté de rire, comme si c'était une blague. Sa voix était aussi froide que la glace : « Tu as encore trois jours avant ton terme ! Ne viens pas jouer la victime ! Va dans le grenier et réfléchis à ce que tu as fait ! Voilà le prix à payer pour avoir embêté Magali ! » Les contractions étaient tellement douloureuses que mes ongles se brisaient, mais personne n'est venue m'ouvrir. Mes cris déchirants résonnaient dans le grenier pendant un long moment. Finalement, je suis morte en couches, avec mes deux enfants, dans ce sombre grenier. Trois jours plus tard, mon mari, buvant une soupe qui ne lui plaisait pas, s'est souvenu enfin de moi. Il a dit : « Demande à Jade de venir me préparer une soupe, puis envoie-la présenter des excuses à Magali. Si elle est sincère, elle pourra aller à l'hôpital pour accoucher. » Personne n'a osé lui répondre, car le sang, qui s'était répandu du grenier, avait atteint la deuxième marche du palier…

Après avoir été poussée dans les escaliers par la première amour de mon mari, j'ai fait une fausse couche lors de ma seconde grossesse et je suis morte dans un coin d'escalier de l'hôpital privé du Groupe Thomas. Avant de mourir, mon fils de six ans a supplié son père en larmes de me sauver. La première fois, Andrew a seulement ricané : « Ta mère est devenue maligne, elle utilise son enfant pour faire semblant d'être pitoyable et tromper les autres. » Après ces mots, il a repoussé la main de notre fils et il est parti sans aucune pitié. La deuxième fois, notre fils a dit que je saignais sans arrêt. Andrew, avec un air agacé, a répondu : « Quelle exagération ! Ce n'est qu'une fausse couche, rien de grave. Elle est toujours aussi dramatique ! » Après avoir chassé son fils, il a même ordonné aux médecins de ne laisser personne s'occuper de moi. « C'est de ma faute si je l'ai trop gâtée. Tant qu'elle ne souffre pas un peu, elle ne comprendra pas ses erreurs. » La dernière fois, notre fils s'est agenouillé devant la première amour de son père en la suppliant avec désespoir. Andrew est entré dans une rage folle et a ordonné à ses gardes du corps de jeter notre fils blessé hors de la chambre, en le laissant aux moqueries des autres. « Si tu oses encore déranger le repos d'Émilie, je ferai immédiatement expulser ta mère de la famille des Thomas. Elle ne te reverra plus jamais ! » Mon fils a rampé de toutes ses forces jusqu'à moi, traînant une longue traînée de sang derrière lui. Andrew, cette fois, tu as obtenu ce que tu voulais. Nos corps à mon fils et à moi sont devenus froids, et jamais plus nous ne te reverrons.

Quand j'étais paralysée au lit, empoisonnée par une dose massive d'aconit tue-loup, mon alpha a donné l'antidote que j'avais trouvé à son premier amour. Je l'ai supplié de me donner un peu, au moins de me laisser vivre trois jours de plus, je serais capable de trouver l'autre antidote. Mais mon alpha ne voulait rien entendre et il m'a grogné : « Julia est en train de mourir, et toi, tu fais encore semblant d'être malade ? Cesse d'être jalouse, ne me déçois plus ! » Sur ordre de l'alpha, j'ai été enfermée dans la chambre, mise à l'isolement. J'ai fini par mourir d'une attaque d'aconit tue-loup, mais l'alpha, qui a appris cette nouvelle, est devenu fou et a déterré ma tombe.

Irina, 18 ans, est une jeune prodige originaire de la Fondation BloodMoon, connue pour former les leaders les plus influents au monde. Déterminée, elle consacre sa vie à ses études et ses ambitions, reléguant les relations sentimentales au second plan. Trouver l'amour n'est pas dans ses priorités, surtout lorsqu’elle est prête à tout pour honorer l’héritage de sa famille. Mais que se passe-t-il lorsqu'elle découvre qu'elle est fiancée par contrat au plus impitoyable milliardaire un homme venant d'un pays lointain et dont la réputation effraie même les plus puissants ? **Xander Draymore**. Ce nom seul fait trembler les investisseurs et les magnats du monde entier. Dangereusement séduisant mais d’une cruauté légendaire, il a bâti son empire sur des ruines et des sacrifices. Convaincu que le destin lui joue un mauvais tour, il refuse d'accepter ce mariage arrangé qu'il considère comme une punition. Mais pourquoi, dès le premier regard échangé avec Irina, a-t-il soudain l'impression qu’elle est différente des autres ? Est-elle une menace pour son pouvoir ou une clé pour ses propres ambitions secrètes ? "Tu n’es pas heureux ?" osa demander Irina, alors qu’il fixait la ville illuminée par la fenêtre de son penthouse, son visage éclairé par les néons qui le rendaient presque vulnérable, un contraste saisissant avec sa réputation de prédateur des affaires. "Heureux ?" répondit-il avec un sourire glacial, un éclat d’ironie dans la voix. "C'est un concept que je n'ai jamais compris... et que je ne comprendrai jamais." Ces mots brisèrent quelque chose en elle. Mais pourquoi Xander semble refuser toute émotion ? Quelles blessures cache-t-il derrière cette façade de perfection glaciale ? Irina sera-t-elle capable de percer son armure avant de perdre son propre cœur dans ce jeu d’ambitions et de trahisons ? Et surtout, quel secret sur leur lien commun pourrait tout bouleverser ?

Lorsque mon père m'a demandé quel homme je choisirais pour un mariage arrangé, dans cette nouvelle vie, je n'ai pas choisi Léonardo. J'ai opté pour son frère aîné : Ivan Vittorio. Mon père a été étonné de ma réponse. Après tout, tout Chicago savait que Léonardo et moi étions des amis d'enfance et que je l'avais poursuivi pendant dix ans. En tant que fille aînée de la famille Leavitt, mon nom figurait déjà à côté du sien sur la liste des mariages arrangés entre les familles. Tout le monde était persuadé que notre union était écrite dans le destin. J'ai souri tristement en repensant à ma vie précédente : j'avais en effet épousé Léonardo comme je l'avais toujours voulu, mais après notre mariage, il ne m'a jamais touchée. Je pensais qu'il avait une maladie honteuse et j'avais tout fait pour la dissimuler. Jusqu'au jour de notre sixième anniversaire de mariage, où, par hasard, j'ai ouvert le coffre-fort de son bureau et découvert qu'il y avait des photos de lui avec ma sœur adoptive, celle que j'avais fait adopter par mon père. Ils avaient même un enfant illégitime de deux ans. Leur photo de famille ressemblait à celle d'un foyer heureux. Ce jour-là, j'avais compris qu'il n'avait aucune maladie honteuse, mais qu'il ne m'avait jamais considérée comme sa femme. Plus tard, pour se débarrasser de moi, il s'était allié avec ma sœur et m'avait fait tuer. Maintenant que je suis revenue dans cette nouvelle vie, j'ai choisi de les laisser vivre leur bonheur. Mais lorsque je suis entrée dans l'église, vêtue de ma robe de mariée, et que je tenais la main d'Ivan, Léonardo est arrivé en courant, armé d'un pistolet. Il m'a crié comme un fou : « Mélanie ! » Sa voix était rauque, presque déchirée, « Tu oses l'épouser ? »

« La prochaine fois que tu essaieras de me fuir, je te poursuivrai. Et ne te méprends pas, je t'attraperai. Est-ce que tu comprends ? » « O-oui, monsieur. » Je bégaie en sentant soudain une chaleur m'envahir. « C'est Alpha ! », me corrige-t-il. « Je suis peut-être un Lycan et un Roi, mais je reste ton Alpha, ma douce. » Sophie n'est qu'une Oméga rejetée, qui vit comme esclave dans la Meute des Aubépines. Cassius Sloane, l'héritier Alpha, est le seul en qui elle peut avoir confiance. Du moins, c'est ce qu'elle croyait. Quand un bel inconnu croise sa route, ensanglanté et mourant, le cœur charitable de Sophie ne peut l'abandonner, malgré les conséquences qu'implique le fait d'abriter un loup solitaire. Mais dès qu'il retrouve ses forces, lui aussi, il l'abandonne. Sophie a presque renoncé lorsque son bel inconnu réapparaît, la sauvant dans son moment le plus sombre. Mais au cœur de son salut, des vérités éclatent, la laissant encore plus méfiante et trahie. On lui a peut-être offert une seconde chance et un nouveau foyer, mais elle découvre rapidement que la Meute Royale n'est pas un endroit pour une simple Oméga. Et l'attirance grandissante qu'elle ressent envers un certain roi, qu'elle ne pourra jamais avoir, est bien la dernière chose dont elle a besoin. Dans un royaume ravagé par des loups solitaires mutants et des périls politiques, parviendra-t-elle à changer sa condition et à trouver le véritable bonheur, ou restera-t-elle toujours l'Oméga qui vit en paria ?

Julia Estival a presque perdu la vie pour sauver son fils d'une incendie, mais son mari a choisi de sauver son premier amour et de partir avec son fils. Une fois sortie du danger, Julia décide de commencer une nouvelle vie après son divorce. Au départ, le père et le fils s'en fichent : « Si tu veux divorcer, tu ne verras plus jamais ton fils. » Suite à la période de réflexion avant le divorce : « Ça suffit maintenant, arrête ta comédie. » C'est à l'apparition d'un autre homme auprès de Julia, que le père et le fils s'inquiètent vraiment. « Julia, notre enfant ne peut pas grandir sans mère. On reconnaît notre faute, s'il te plaît, reviens. » La personne à l'autre bout du fil ricane froidement. « M. Faure, n'utilise pas ton enfant comme excuse. Ma femme est fatiguée, ne la dérange pas. » Elle brille après son divorce, en ne laissant aucune place à ce père et ce fils ingrats.

Lors du banquet de noces, Clément Duchamp est arrivé en retard, vêtu du costume du témoin, tenant son premier amour par le bras, tandis qu'il avait jeté avec désinvolture le costume du marié sur le canapé. « Clément, ce n'est pas notre mariage aujourd'hui… » « Jade Bernard ! » Clément m'a interrompue sèchement, les yeux pleins de menace. « Tu sais ce que tu peux dire ou non. Sois digne, ne me pousse pas à te détester. » J'ai esquissé un rire amer. L'ex de Clément avait perdu la mémoire, tout le monde jouait avec elle à un jeu de souvenirs retrouvés, alors personne ne devait la heurter. Pour m'apaiser, Clément m'a prise dans ses bras et m'a murmuré à l'oreille : « Jade, tu peux me comprendre, n'est-ce pas ? » J'ai hoché la tête pour lui montrer que je comprenais, puis je me suis tournée pour prendre la main du vrai témoin et entrer avec lui dans le sanctuaire du mariage. Plus tard, alors que je faisais des achats enceinte au centre commercial, il m'a arrêtée, les yeux pleins de larmes : « Jade, on jouait un rôle, non ? Comment as-tu pu tomber enceinte ? »

Zoé Delisle a fait un pari avec sa mère : si Adrien Moreau tombait amoureux d'elle, sa mère accepterait leur relation. En apprenant qu'Adrien préférait les filles douces et résilientes, elle s'est fait passer pour une étudiante pauvre et s'est rapprochée de lui. Jusqu'au jour où elle l'a vu, de ses propres yeux, serrer dans ses bras celle qu'il considérait comme la femme de ses rêves, il l'a regardée avec indifférence, en lui lançant cette ironie : « Une pauvre fille aussi avide de prestige, comment pourrait-elle se comparer à Chloé ? » Après avoir perdu son pari, elle n’a eu d’autre choix que de rentrer chez elle et d’accepter l’héritage familial. Plus tard, vêtue d’une robe de haute couture valant des millions et au bras de l’héritier des Laurent, un homme froid et réservé, elle a croisé Adrien à nouveau, rayonnante. À ce moment-là, Adrien a enfin regretté. Il a publié une déclaration sur Facebook : « Avant, je pensais aimer les filles résilientes et uniques, mais Zoé, c'est en te rencontrant que j'ai compris : l'amour est toujours une exception. » Ce soir-là, l'héritier de la famille Laurent, habituellement invisible aux yeux du public, a exceptionnellement publié une photo qu'il avait précieusement gardée pendant des années. On y voyait une jeune fille pleine de vie, libre et lumineuse. Il a pris la main de Zoé avec gravité et a annoncé : « Madame Laurent, il n'y a aucune exception. Tu es mon obsession, celle que j'attends depuis toujours. »