
Regarde-Moi (Tome 1)
Quand Ava accepte un mariage arrangé avec Vincenzo De Luca, héritier d'une redoutable famille italienne, elle pense signer pour une cage dorée. Mais dès son arrivée au manoir, elle comprend que Vincenzo n'est pas l'homme distant qu'elle imaginait. Il est énigmatique, magnétique... et irrémédiablement attiré par elle.
Entre jeux de pouvoir, attirance irrésistible et tensions à peine contenues, chacun tente de garder le contrôle. Mais dans cette guerre silencieuse où le désir se dispute au danger, Ava et Vincenzo pourraient bien perdre bien plus que leur liberté : leur cœur.
Dans ce huis clos brûlant, les regards pèsent plus que les mots, les silences parlent plus fort que les promesses, et chaque geste devient un aveu. Jusqu'où ira ce jeu de séduction ? Et qui en ressortira indemne ?
Avertissement : Ce roman s'adresse exclusivement à un public majeur et averti. Il contient des descriptions explicites pouvant heurter la sensibilité de certaines personnes, notamment des scènes de violence physique et psychologique, de consommation de drogue et d'alcool, ainsi que des scènes à caractère sexuel.
La lecture de ce contenu est déconseillée aux personnes mineures ou sensibles à ces thématiques.
Note de l'autrice
Cette œuvre est une fiction entièrement originale. Toute ressemblance avec des personnes existantes, des événements réels, ou d'autres histoires de fiction, publiées ou non, serait purement fortuite. Si certains thèmes ou archétypes peuvent évoquer d'autres œuvres du genre romantico-érotique, l'univers, les personnages et les intrigues de ce récit sont le fruit de l'imagination de l'autrice.
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Chapter: RemerciementChères lectrices, chers lecteurs,C'est avec une émotion sincère que je prends la plume pour m'adresser à vous. Notre voyage que nous avons partagé à travers les chapitres de Regarde-Moi touche à sa fin, du moins pour le moment. Je tiens à vous remercier, du plus profond de mon cœur, pour avoir suivi avec autant de passion l'histoire d'Ava et de Vincenzo. Votre ferveur, votre attachement aux personnages et vos messages ont fait de cette aventure une expérience inoubliable pour moi. C'est un honneur immense de savoir que mes mots ont pu trouver un écho dans votre cœur et que cette histoire a pu vous transporter, vous faire rire, pleurer, et rêver.L'écriture est un acte solitaire, mais elle prend tout son sens lorsqu'elle est partagée. Vos retours, qu'ils soient des critiques ou des encouragements, sont ma plus grande source de motivation. Ils me poussent à me dépasser, à affiner ma plume et à construire des univers toujours plus riches. N'hésitez jamais à laisser une critique sur l'hi
Last Updated: 2025-09-03
Chapter: Chapitre 33VincenzoLe soleil, impudent, déchirait les lourds rideaux de velours cramoisi, jetant des dards de lumière crue sur le parquet de marqueterie, comme des lames acérées transperçant l'obscurité protectrice de ma chambre. Ma tête résonnait comme un tambour de guerre, chaque pulsation un écho lancinant de la nuit d’hier, une symphonie cacophonique de regret et de fureur. Une nuit maudite, entachée par l'ombre de ma dispute avec Ava. L'image de son visage, pâle et transfiguré par l'horreur, gravée dans ma rétine, refusait de s'estomper, brûlait ma vision. Elle était là, assise sur le bord du lit, la silhouette fragile, perdue, les yeux grands ouverts sur l'abomination qu'elle avait vue, sur le monstre que j'étais devenu sous ses yeux. Je l'entendais encore, ses hurlements déchirant le silence, écorchant l'air comme des griffes acérées, ses accusations cinglantes transperçant ma carapace. Son regard, putain, ce regard de dégoût et de terreur qu'elle
Last Updated: 2025-08-31
Chapter: Chapitre 32AntonioLa sonnette hurla une énième fois dans l’appartement plongé dans la pénombre, déchirant le silence comme une lame acérée. Je sursautai, émergeant brutalement d’un sommeil profond, le corps pris d'une secousse électrique, le cœur battant à tout rompre contre mes côtes, un tambour fou dans ma cage thoracique. Mon bras tâtonna à l’aveuglette sur la table de chevet jusqu’à ce que mes doigts trouvent l’écran froid de mon téléphone.3h32.Je restai quelques secondes à fixer l’affichage blafard, abasourdi par l'heure indécente. Qui, putain, venait sonner chez nous à cette heure-là ? Ce n'était pas l'heure pour les visites, pas même pour les hommes de main de mon frère, qui respectaient scrupuleusement les frontières de ma vie privée, aussi ténues soient-elles.À côté de moi, Paul remua sous la couette de lin froissée, un grognement bas s’échappant de sa gorge, visiblement aussi perturbé que moi par cette intrusion nocturne.
Last Updated: 2025-08-29
Chapter: Chapitre 31AvaLe silence était devenu mon unique confident. Il s’infiltrait partout, une présence oppressante qui aspirait l'air de mes poumons. Il s’était glissé entre les murs de cette demeure luxueuse où les ombres paraissaient plus épaisses qu’avant, plus menaçantes, dansant avec mes peurs. Il s’insinuait dans les creux de mon esprit, dans chaque recoin de mon corps marqué, épuisé, comme un poison lent, une gangrène invisible. Même le chant lancinant des cigales à la tombée du jour me semblait sournois, presque moqueur, un rappel de la vie qui continuait sans moi, bruyante et indifférente à ma souffrance. Ce silence ne m’apaisait plus — il m’étouffait, me clouait au fond d’un abîme.Plusieurs jours avaient passé depuis ce soir-là. Depuis l’agression. Depuis que mon corps m’avait échappé, trahi, transformé en un champ de bataille dont je n'étais plus la maîtresse. Depuis que ma voix avait été arrachée, mon souffle volé, ma confiance fracturée en
Last Updated: 2025-08-27
Chapter: Chapitre 30VincenzoIl y avait des instants où le monde se contractait en un point unique, une seconde suspendue qui contenait toute l’horreur, toute la fureur, toute la peine d’un homme. Un rugissement sourd s’était élevé des profondeurs de mon être, un son que je ne savais pas que je pouvais produire, une bête primale libérée.Mon cœur s’était arrêté au moment où j’ai vu Ava, ma femme, à terre, sa robe de soie froissée, son visage marqué par la terreur, ses yeux azur vidés de toute lumière. Et cet enculé, Giovanni, au-dessus d’elle, son entrejambe tendu, un rictus obscène sur les lèvres, une image gravée au fer rouge dans ma rétine.Un bourdonnement s’était installé dans mes oreilles, sourd, étouffant, comme si mon corps refusait encore de croire à ce qu’il voyait. Puis, la réalité m’avait transpercé comme un poignard incandescent dans les tripes, une douleur plus vive que n'importe quelle blessure physique.Je n’avais pas réfléchi.
Last Updated: 2025-08-22
Chapter: Chapitre 29AvaL'air vibrant de l'été napolitain s'était drapé d'une féérie inattendue au cœur du domaine De Luca. Ce manoir, d'ordinaire figé dans une majestueuse solitude, bourdonnait à présent d'une vie nouvelle, une symphonie de préparatifs orchestrée pour le grand bal estival. Le jardin, métamorphosé en un tableau vivant, exhalait une ambiance festive, où des tables délicatement vêtues de linceuls de lin blanc immaculé et des chaises parées de subtils arrangements floraux invitaient à la légèreté. Chaque serviette était pliée avec précision, chaque couvert étincelait sous les lumières discrètes. Un bar colossal trônait au centre de l'effervescence, déjà animé par le ballet silencieux des serveurs en livrée, affairés à la mise en place des bouteilles d'alcool, les verres de cristal tintant doucement en prévision de l'arrivée des convives. Chaque détail respirait le luxe discret, une opulence qui ne criait pas sa puissance, mais la laissait transparaîtr
Last Updated: 2025-08-20

Pardonne-Moi (Tome 2)
Cette histoire est le tome 2. Vous pouvez retrouver le Tome 1, Regarde-Moi.
Au cœur du Grand Hôtel Vesuvio, Ava, l'épouse du redoutable Vincenzo De Luca, est prisonnière d'une solitude opulente. Un mois d'exil volontaire, suite à une humiliation insoutenable, et toujours ce silence assourdissant de son mari. Lui, Vincenzo, fier magnat napolitain, refuse de céder, même si son empire et son âme sont en lambeaux depuis son départ.
Les rues de Naples bruissent déjà des rumeurs de leur rupture, mais ce que ni Ava ni Vincenzo ne savent, c'est que des ombres bien plus sombres s'étendent sur le clan. Cargaisons disparues, trahisons chuchotées... l'empire De Luca vacille.
Ava percera-t-elle le mystère du mutisme de Vincenzo avant que l'orgueil et les secrets sanglants de la mafia n'achèvent un amour déjà brisé ? Et si la plus grande menace ne venait pas de l'extérieur, mais d'une trahison intime qui pourrait faire s'écrouler tout un héritage ?
Avertissement : Ce roman s'adresse exclusivement à un public majeur et averti. Il contient des descriptions explicites pouvant heurter la sensibilité de certaines personnes, notamment des scènes de violence physique et psychologique, de consommation de drogue et d'alcool, ainsi que des scènes à caractère sexuel.
La lecture de ce contenu est déconseillée aux personnes mineures ou sensibles à ces thématiques.
Note de l'autrice
Cette œuvre est une fiction entièrement originale. Toute ressemblance avec des personnes existantes, des événements réels, ou d'autres histoires de fiction, publiées ou non, serait purement fortuite. Si certains thèmes ou archétypes peuvent évoquer d'autres œuvres du genre romantico-érotique, l'univers, les personnages et les intrigues de ce récit sont le fruit de l'imagination de l'autrice.
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Chapter: Chapitre 21AvaLe moteur de la Maserati blindée ne rugissait pas ; il émettait un ronronnement sourd, une vibration constante sous la paume des mains de mon mari. Le voyage de retour vers Naples fut une longue. Nous traversions les étendues d’oliviers pétrifiés, dont le tronc noueux racontait des siècles de secrets, et des vignes en terrasses qui défilaient comme les souvenirs non digérés.Nous ne parlions pas d’avenir, non. L’avenir était trop grand, trop fragile. Nous évoquions le présent immédiat. Ce que nous avions partagé n’était pas seulement du sexe ; c’était une ancre jetée dans la panique, un serment de possession rétabli face à l’idée insoutenable de la perte. Vincenzo avait besoin de me posséder pour s'assurer que j'étais réelle, et j'avais besoin d'être possédée pour me décharger de la terreur.Mon corps se tendait à mesure que l'horizon se remplissait des formes anarchiques de Naples. À Vérone, la menace était abstraite ; ici, da
Last Updated: 2025-11-15
Chapter: Chapitre 20VincenzoJe la tenais contre moi, la chaleur de son corps, l’odeur de propre mêlée à l’humidité salée de ses larmes, suffisant à faire taire la boucherie mentale du hangar et la rage bouillonnante qui m’avait dévoré durant des heures. Mon étreinte n'était pas un geste tendre ; c’était un acte de possession farouche, une vérification brutale que la réalité n’était pas un cauchemar. Sa taille fine, les courbes délicates de son dos, tout était intact. Ma main, lourde et instinctivement posée sur son ventre, s'agrippait à la mince courbure sous le cachemire, la preuve irréfutable de la vie que nous avions engendrée.Pendant un instant, ce fut mon seul refuge. Le monde se réduisit au battement paniqué de son cœur contre mon sternum. J'inhumais l'air qu'elle exhalait, me réancrant dans l’instant. Mais je n’étais pas un homme fait pour les pauses. L'instinct du me tira de ce sanctuaire. Je la gardai fermement contre moi, une protection con
Last Updated: 2025-11-12
Chapter: Chapitre 19AvaJe m’éveillai dans une solitude que l'opulence de la pièce rendait plus froide encore. Le silence qui régnait dans cette chambre du manoir De Santis n’était pas celui, familier et lourd, de notre maison à Naples, empli des murmures de la famille et des pas feutrés des gardes. C'était un silence antique, marmoréen, celui d'une histoire qui m'était étrangère.La lumière, filtrée par des rideaux de soie lourde tirés devant des fenêtres immenses, drapait la pièce d’une teinte ambre. Le lit monumental, me faisait sentir minuscule. Mes yeux balayèrent le décor : des boiseries sombres, des tapisseries aux motifs héraldiques discrets, un luxe qui n'avait pas besoin de crier son nom pour imposer sa suprématie. Tout ici disait l’autorité, la tradition, le pouvoir qui s’h&
Last Updated: 2025-11-08
Chapter: Chapitre 18VincenzoL’air, dans le hangar désaffecté du port, sentait la rouille, l’huile de machine et la marée basse. Une odeur âcre, métallique, qui était la véritable essence de mon existence : le sang et l’acier. La démonstration de force que j’avais orchestrée était essentielle, pour graver dans l’esprit de mes alliés et de mes ennemis la loi immuable de Naples. La loi De Luca.Je me tenais à l'écart, appuyé contre un pilier de béton armé. Mon costume sombre contrastait violemment avec l’éclairage blafard des lampes industrielles suspendues. Ces lumières jaunâtres projetaient des ombres longues et déchiquetées sur le sol cimenté. Le silence était pesant, brisé seulement par le sifflement mélancolique du vent s’engouffrant par les vitres brisées, et le bruit étouffé des hommes qui attendaient l'inévitable.Cinq hommes, des mercenaires de basse extraction, étaient alignés devant moi, attachés à des chaises d'acier. Cinq âmes qu’on m’avait
Last Updated: 2025-11-05
Chapter: Chapitre 17AvaL’air de Naples, même après les fastes des fêtes, conservait cette humidité salée, cet arrière-goût de danger et de promesses non tenues qui était, pour moi, la véritable odeur de la maison. De retour, l'urgence de Vincenzo à reprendre les rênes de son empire avait été palpable. Les nuits étaient magnifiques, des lueurs brèves où la soif de son corps sur le mien me rappelait que j’étais vivante et désirée, mais les jours étaient lourds du poids de son absence et de sa fureur contenue. Le silence que le secret imposait devenait assourdissant, un mur de verre entre nous et le reste du monde.Ce matin-là, l’urgence n’était pas le sang ou la trahison, mais la soie et le coton. J’avais traîné Cora dans une boutique que j’aurais pu confondre avec une galerie d’art si les sculptures de verre n’avaient pas été des mobiles et les toiles abstraites des tapis d’éveil.« Il Nido Felice »– Le Nid Heureux. Le nom seul m’évoquait
Last Updated: 2025-11-01
Chapter: Chapitre 16Vincenzo Le bruit de Londres n’était pas celui de Naples. À Naples, le chaos vibrait comme une symphonie sauvage : les klaxons impatients, les scooters qui frôlaient les murs sales, les voix rauques des vendeurs de fruits, les cris d’enfants courant pieds nus dans les ruelles étroites du Quartieri. Une cacophonie qui, pour moi, était une mélodie. Elle portait l’odeur de l’essence, du café brûlant, du sel et de la misère. Elle avait ce pouvoir étrange de réchauffer l’âme et d’aiguiser les sens. Ici, à Londres, le bruit n’était qu’un souffle lointain et feutré. Un bourdonnement uniforme, filtré par les triples vitrages de l’appartement d’une opulence glacée. Une rumeur impersonnelle, froide, qui n’avait ni visage ni passion. Derrière la baie vitrée qui s’étirait du sol au plafond, la ville scintillait comme un océan d’étoiles artificielles : une marée de lumières électriques, rigoureuses, sans le moindre débordement. Tout brillait sans âme. Tout était ordre. Trop d’ordre. Un ordre qui
Last Updated: 2025-10-29