Quand Ava accepte un mariage arrangé avec Vincenzo De Luca, héritier d'une redoutable famille italienne, elle pense signer pour une cage dorée. Mais dès son arrivée au manoir, elle comprend que Vincenzo n'est pas l'homme distant qu'elle imaginait. Il est énigmatique, magnétique... et irrémédiablement attiré par elle. Entre jeux de pouvoir, attirance irrésistible et tensions à peine contenues, chacun tente de garder le contrôle. Mais dans cette guerre silencieuse où le désir se dispute au danger, Ava et Vincenzo pourraient bien perdre bien plus que leur liberté : leur cœur. Dans ce huis clos brûlant, les regards pèsent plus que les mots, les silences parlent plus fort que les promesses, et chaque geste devient un aveu. Jusqu'où ira ce jeu de séduction ? Et qui en ressortira indemne ? Avertissement : Ce roman s'adresse exclusivement à un public majeur et averti. Il contient des descriptions explicites pouvant heurter la sensibilité de certaines personnes, notamment des scènes de violence physique et psychologique, de consommation de drogue et d'alcool, ainsi que des scènes à caractère sexuel. La lecture de ce contenu est déconseillée aux personnes mineures ou sensibles à ces thématiques. Note de l'autrice Cette œuvre est une fiction entièrement originale. Toute ressemblance avec des personnes existantes, des événements réels, ou d'autres histoires de fiction, publiées ou non, serait purement fortuite. Si certains thèmes ou archétypes peuvent évoquer d'autres œuvres du genre romantico-érotique, l'univers, les personnages et les intrigues de ce récit sont le fruit de l'imagination de l'autrice.
View MoreUn silence lourd, épais, presque visqueux, comme la caresse étouffante d’un amant absent, collé aux murs de pierre, suintant des boiseries sombres qui avaient tant de fois résonné de leurs échos. Il s’infiltrait dans les tapis anciens, dont les fibres gardaient encore l’empreinte fugace de ses pas. L’air lui-même semblait engourdi, saturé de ce vide qui hurlait son absence. On aurait dit que la maison retenait son souffle, ses pierres palpitaient encore du souvenir d’une passion si brûlante qu’elle refusait de s’éteindre.
Il avait retrouvé sa gravité d’antan, cette austérité minérale qui, un temps, avait cédé sous la lumière dorée de ses rires cristallins, sous le cliquetis vivant de ses talons effleurant le parquet comme une danseuse distraite. Elle avait fissuré la solennité du lieu, y avait insufflé une sensualité diffuse, presque insolente, pareille à l’odeur entêtante de son parfum qui s’attardait sur les draps. Le manoir avait vibré sous ses pas légers, soupiré sous ses gémissements étouffés, tremblé au rythme des feuilles froissées de ses croquis, griffonnés à la hâte entre deux étreintes.
Et maintenant ? Il n’y avait plus rien.
Juste le vide.
Juste lui.
Il était là, figé dans la pénombre, affaissé dans son fauteuil de cuir usé, les coutures fatiguées par tant de nuits de veille, de souvenirs brûlants. Son regard, voilé, était perdu dans l’ambre trouble de son verre, un whisky qui reflétait le chaos de son âme. Il buvait comme on s’anesthésie, comme on avale l’oubli à petites gorgées mécaniques, espérant noyer la douleur. Mais le whisky ne brûlait plus. Il n’avait plus cette morsure vive qui autrefois lui rappelait qu’il était vivant, qu’il était capable de désirer. Il glissait dans sa gorge comme de l’eau tiède, sans mémoire, sans morsure. Sans elle.
Un tressaillement sec secoua son corps. Sa mâchoire se crispa, son poing se referma si fort que ses jointures pâlirent, comme si elles cherchaient à retenir ce qui lui échappait.
La colère montait, lente, sourde, une lave amère qui rongeait tout sur son passage, le dévorant de l’intérieur. Il avait merdé. Et pas qu’un peu. Il l’avait laissée partir. Sans un mot. Comme un lâche. Sans la retenir, sans crier, sans supplier, sans oser tendre la main pour effleurer une dernière fois sa peau. Elle s’était éloignée, son dos nu s’effaçant dans la lumière froide d’un matin d’hiver, la peau perlant encore de la moiteur de leurs ébats fiévreux, ses hanches dérobées dans l’étoffe soyeuse d’un peignoir à peine noué, qui cachait si mal les courbes qu’il avait tant aimées. Elle avait laissé derrière elle un lit encore tiède, froissé de plaisir, un soupçon de parfum enivrant entre les draps, et ce goût d’inachevé qui colle au palais comme une faute impardonnable.
Maintenant, il était seul.
Désespérément, tragiquement seul.
Quand ? Quand tout avait-il basculé ?
Était-ce cette nuit-là, ce mot trop dur, jeté dans le feu d’un regard mal éteint ? Ce silence maladroit qu’il n’avait pas su combler, alors qu’elle attendait une parole, un geste qui aurait tout changé ? Ou bien était-ce bien avant... Bien avant les soupirs partagés sur la moquette moelleuse de son bureau, avant les caresses pressées dans l’ombre complice des rideaux tirés, avant la première fois où leurs mains s’étaient frôlées, hésitantes, et qu’il avait senti, dans le creux de sa paume, la promesse d’un incendie dévastateur ?
Sans elle, le manoir lui semblait immense. Vide. Dévitalisé. Chaque pièce réclamait sa silhouette gracieuse. Chaque porte close attendait qu’elle la pousse du bout des doigts, avec cette légèreté qui lui était propre. Chaque silence était devenu un cri – son prénom, hurlé dans le néant, sans réponse. Il ferma les yeux, et elle était là. Nue. Alanguie sur le tapis épais devant la cheminée, le feu dansant éclairant les courbes sensuelles de son corps comme un sculpteur fiévreux révélant son œuvre. Un sourire paresseux flottait sur ses lèvres entrouvertes, invitant au baiser. Ses cheveux défaits, déployés comme une offrande sauvage, formaient une auréole de chaos autour d’elle, un désordre qu’il adorait. Elle était belle. Trop belle. Si belle qu’il en avait eu peur, peur de ne pas être à la hauteur de tant de splendeur.
Et il s’était tu.
Il l’avait aimée avec violence, avec cette maladresse propre à ceux qui ont trop longtemps contenu leur faim, leur désir. Il l’avait aimée sans mots, sans futur, sans filet, se jetant à corps perdu dans la passion. Et lorsqu’il avait fallu parler, construire, avouer l’ampleur de ses sentiments, il avait reculé, les mots au bord des lèvres, noyés dans l’orgueil qui le rongeait.
Il avait été lâche.
Et elle, elle était partie.
Chères lectrices, chers lecteurs,C'est avec une émotion sincère que je prends la plume pour m'adresser à vous. Notre voyage que nous avons partagé à travers les chapitres de Regarde-Moi touche à sa fin, du moins pour le moment. Je tiens à vous remercier, du plus profond de mon cœur, pour avoir suivi avec autant de passion l'histoire d'Ava et de Vincenzo. Votre ferveur, votre attachement aux personnages et vos messages ont fait de cette aventure une expérience inoubliable pour moi. C'est un honneur immense de savoir que mes mots ont pu trouver un écho dans votre cœur et que cette histoire a pu vous transporter, vous faire rire, pleurer, et rêver.L'écriture est un acte solitaire, mais elle prend tout son sens lorsqu'elle est partagée. Vos retours, qu'ils soient des critiques ou des encouragements, sont ma plus grande source de motivation. Ils me poussent à me dépasser, à affiner ma plume et à construire des univers toujours plus riches. N'hésitez jamais à laisser une critique sur l'hi
VincenzoLe soleil, impudent, déchirait les lourds rideaux de velours cramoisi, jetant des dards de lumière crue sur le parquet de marqueterie, comme des lames acérées transperçant l'obscurité protectrice de ma chambre. Ma tête résonnait comme un tambour de guerre, chaque pulsation un écho lancinant de la nuit d’hier, une symphonie cacophonique de regret et de fureur. Une nuit maudite, entachée par l'ombre de ma dispute avec Ava. L'image de son visage, pâle et transfiguré par l'horreur, gravée dans ma rétine, refusait de s'estomper, brûlait ma vision. Elle était là, assise sur le bord du lit, la silhouette fragile, perdue, les yeux grands ouverts sur l'abomination qu'elle avait vue, sur le monstre que j'étais devenu sous ses yeux. Je l'entendais encore, ses hurlements déchirant le silence, écorchant l'air comme des griffes acérées, ses accusations cinglantes transperçant ma carapace. Son regard, putain, ce regard de dégoût et de terreur qu'elle
AntonioLa sonnette hurla une énième fois dans l’appartement plongé dans la pénombre, déchirant le silence comme une lame acérée. Je sursautai, émergeant brutalement d’un sommeil profond, le corps pris d'une secousse électrique, le cœur battant à tout rompre contre mes côtes, un tambour fou dans ma cage thoracique. Mon bras tâtonna à l’aveuglette sur la table de chevet jusqu’à ce que mes doigts trouvent l’écran froid de mon téléphone.3h32.Je restai quelques secondes à fixer l’affichage blafard, abasourdi par l'heure indécente. Qui, putain, venait sonner chez nous à cette heure-là ? Ce n'était pas l'heure pour les visites, pas même pour les hommes de main de mon frère, qui respectaient scrupuleusement les frontières de ma vie privée, aussi ténues soient-elles.À côté de moi, Paul remua sous la couette de lin froissée, un grognement bas s’échappant de sa gorge, visiblement aussi perturbé que moi par cette intrusion nocturne.
AvaLe silence était devenu mon unique confident. Il s’infiltrait partout, une présence oppressante qui aspirait l'air de mes poumons. Il s’était glissé entre les murs de cette demeure luxueuse où les ombres paraissaient plus épaisses qu’avant, plus menaçantes, dansant avec mes peurs. Il s’insinuait dans les creux de mon esprit, dans chaque recoin de mon corps marqué, épuisé, comme un poison lent, une gangrène invisible. Même le chant lancinant des cigales à la tombée du jour me semblait sournois, presque moqueur, un rappel de la vie qui continuait sans moi, bruyante et indifférente à ma souffrance. Ce silence ne m’apaisait plus — il m’étouffait, me clouait au fond d’un abîme.Plusieurs jours avaient passé depuis ce soir-là. Depuis l’agression. Depuis que mon corps m’avait échappé, trahi, transformé en un champ de bataille dont je n'étais plus la maîtresse. Depuis que ma voix avait été arrachée, mon souffle volé, ma confiance fracturée en
VincenzoIl y avait des instants où le monde se contractait en un point unique, une seconde suspendue qui contenait toute l’horreur, toute la fureur, toute la peine d’un homme. Un rugissement sourd s’était élevé des profondeurs de mon être, un son que je ne savais pas que je pouvais produire, une bête primale libérée.Mon cœur s’était arrêté au moment où j’ai vu Ava, ma femme, à terre, sa robe de soie froissée, son visage marqué par la terreur, ses yeux azur vidés de toute lumière. Et cet enculé, Giovanni, au-dessus d’elle, son entrejambe tendu, un rictus obscène sur les lèvres, une image gravée au fer rouge dans ma rétine.Un bourdonnement s’était installé dans mes oreilles, sourd, étouffant, comme si mon corps refusait encore de croire à ce qu’il voyait. Puis, la réalité m’avait transpercé comme un poignard incandescent dans les tripes, une douleur plus vive que n'importe quelle blessure physique.Je n’avais pas réfléchi.
AvaL'air vibrant de l'été napolitain s'était drapé d'une féérie inattendue au cœur du domaine De Luca. Ce manoir, d'ordinaire figé dans une majestueuse solitude, bourdonnait à présent d'une vie nouvelle, une symphonie de préparatifs orchestrée pour le grand bal estival. Le jardin, métamorphosé en un tableau vivant, exhalait une ambiance festive, où des tables délicatement vêtues de linceuls de lin blanc immaculé et des chaises parées de subtils arrangements floraux invitaient à la légèreté. Chaque serviette était pliée avec précision, chaque couvert étincelait sous les lumières discrètes. Un bar colossal trônait au centre de l'effervescence, déjà animé par le ballet silencieux des serveurs en livrée, affairés à la mise en place des bouteilles d'alcool, les verres de cristal tintant doucement en prévision de l'arrivée des convives. Chaque détail respirait le luxe discret, une opulence qui ne criait pas sa puissance, mais la laissait transparaîtr
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