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Chapitre 2 – Le goût du risque 2

ผู้เขียน: Darkness
last update ปรับปรุงล่าสุด: 2025-08-05 23:12:36

SANAA

Je n’avais pas prévu de sortir ce soir.

Après cette journée pesante à la formation, j’aurais dû regagner ma chambre et sombrer dans le silence.

Mais il y avait ce feu au creux de mes reins, cette tension sourde qui refusait de s’éteindre.

J’avais besoin de bouger, de respirer, de me sentir vivante, ne serait-ce qu’un instant.

Je choisis un club discret, loin du tumulte touristique, un lieu où les corps parlent plus fort que les mots.

Les lumières sont tamisées, caressant la peau, la musique vibre dans la poitrine, syncopée, hypnotique.

Je pousse la porte, m’efface dans la pénombre, cherchant un repère, un signe.

La fumée flotte, les silhouettes s’entrelacent, s’effleurent, se défient.

Je me fonds dans la foule, volontairement perdue, prête à me perdre.

Puis je le vois au bar, seul, un verre devant lui comme un trône solitaire.

Son costume gris anthracite est froissé, son col ouvert dévoile une peau promise à mes caresses.

Et ce regard.

Noir, profond, qui m’épluche sans un mot, qui me défait en silence.

Nos yeux se croisent.

Un frisson glacé me traverse, descendant le long de ma colonne vertébrale.

Je n’hésite pas. Mes pas le portent vers lui, calmes, déterminés.

— Je ne pensais pas te revoir ici, dis-je, ma voix tremblante trahissant mon trouble.

Il sourit, ce sourire qui déride son visage sérieux et fait naître la promesse du danger.

— La nuit est pleine de surprises. Les meilleures arrivent sans prévenir.

Il se penche vers moi, son souffle chaud caresse mon oreille, ses lèvres effleurent presque ma peau.

— Tu es venue danser ? murmure-t-il.

Je hoche la tête, incapable de lui adresser un mot plus fort.

— Alors, danse avec moi.

Il m’entraîne vers la piste, où la lumière joue avec les ombres, où la musique nous enveloppe, nous emporte.

Nos corps se frôlent, s’apprivoisent, se cherchent.

Il est près de moi, son souffle mêlé au mien, ses mains douces et fermes glissent lentement le long de mes hanches.

Je sens le désir brûlant s’éveiller en moi, une tension palpable qui fait vibrer chaque fibre de mon corps.

Je me laisse aller au rythme, oubliant les règles, les codes, les peurs.

Il me guide, me domine sans imposer, me provoque sans forcer.

Chaque regard qu’il pose sur moi est un défi silencieux, une invitation au jeu.

Je réponds par un sourire, par une caresse légère sur son bras, par un frôlement de mes doigts sur sa nuque.

La chaleur monte.

Nos souffles s’accélèrent.

Je sens ses mains qui glissent un peu plus haut, effleurant mes épaules, caressant mon cou.

Il murmure contre mon oreille :

— Tu sais que tu ne pourras plus reculer.

Je frissonne, ma peau s’enflamme sous ses doigts.

Je ferme les yeux, perdue dans cette tempête douce et sauvage.

La musique s’intensifie, nos corps s’enlacent, s’échauffent, s’abandonnent à cette danse sensuelle où chaque geste est une promesse, chaque souffle une déclaration.

Je sens qu’il est prêt à tout emporter, que je suis prête à tout lâcher.

Mais pour l’instant, il n’y a que la musique, la nuit, et cette attirance magnétique qui nous consume lentement.

La musique pulse encore dans mes veines, une vibration sourde qui s’accorde à chaque battement de mon cœur.

Ses mains, fermes et sûres, me collent contre lui, comme s’il voulait m’absorber, me dérober à ce monde figé.

Il ne se contente plus de me toucher, il réclame chaque parcelle de ma peau, chaque soupir que je ne peux retenir.

Il attrape ma nuque, m’attire, et ses lèvres dévorent les miennes avec une urgence sauvage, un feu primitif que je croyais enfoui pour toujours.

Je réponds sans retenue, mes doigts emmêlés dans ses cheveux, tirant, suppliant presque qu’il ne cesse jamais.

Son corps presse le mien, brûlant, puissant.

La chaleur qu’il dégage me consume, m’enveloppe, me fait vaciller entre raison et folie.

Sa mâchoire se serre, ses dents effleurent ma lèvre inférieure dans un jeu de domination tendre et cruel.

— Lâche-toi, murmure-t-il, rauque, presque animal.

Je sens sa langue glisser, insister, jusqu’à ce que je n’aie plus d’autre choix que de me rendre à cette tempête qui m’emporte.

Chaque baiser est une promesse de chaos, une invitation à me perdre, à abandonner mes chaînes invisibles.

Il glisse ses mains sous ma robe, explore mes hanches, descend plus bas, effleurant la peau nue avec une délicatesse féroce.

Mon souffle s’accélère, ma peau s’embrase sous ses caresses, chaque effleurement allumant un incendie secret.

Sans un mot, il me soulève, mon corps se plie, mes jambes encerclent sa taille, et il m’emmène vers l’ascenseur.

L’espace exigu amplifie chaque sensation, chaque frisson qui court le long de ma colonne vertébrale.

Ses mains courent sur mon dos, griffent doucement, un signal qu’il est là, qu’il ne me laissera pas fuir cette nuit.

Je me surprends à vouloir qu’il me retienne, à chercher sa force contre la mienne.

Arrivés à la chambre, il referme la porte derrière nous, le cliquetis résonne comme un coup de tonnerre dans ce silence lourd de promesses.

Il me plaque contre le mur, son souffle chaud embrase mon cou, ses mains se perdent dans mes cheveux, dans mes reins.

— Tu es à moi ce soir, souffle-t-il.

Je me cambre, abandonnée à cette sensation sauvage, à cette faim inextinguible.

Sa bouche descend, dévore mon cou, mordille la peau tendre, m’arracheraient des gémissements que je retiens de justesse.

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