เข้าสู่ระบบLa prisonnière de luxe Laurena, jeune femme courageuse issue d'une famille modeste, se voit offrir un marché impossible à refuser : devenir l'épouse d'Édouardo, un homme aussi puissant qu'énigmatique, pour sauver son père malade et assurer l'avenir de sa sœur. Mais ce mariage de convenance cache des secrets sombres. La première nuit, une trahison. Les jours suivants, une lutte entre haine et passion. Et au-delà des apparences, des sentiments inattendus. Quand le passé resurgit avec violence, Laurena devra choisir entre son devoir et ses désirs.
ดูเพิ่มเติมLa nuit porte conseil, dit-on. Est-ce une suspicion ou une réalité ? Arrive-t-on à trouver des solutions à nos problèmes dans les ténèbres de la nuit ? Et si réellement la nuit porte conseil, sont-ils bons ou mauvais ? Dans l’obscurité de cette nuit-là, Laurena était allongée sur son lit, l’esprit perdu dans ses pensées, tandis que des larmes silencieuses glissaient le long de ses joues. ‹‹Seigneur, que me réserves-tu donc ? Je ne sais quoi faire. Je suis confuse et ma mère me manque tellement. Maman, où es-tu ? Aide-moi de là-haut››
Il était environ une heure du matin et Laurena n’arrivait toujours pas à dormir. Elle pensait à tous les problèmes qui la hantaient, la maladie de son père, les études de sa sœur. Depuis la mort de sa mère, à l’âge de neuf ans, elle était devenue la gérante de la maison et une seconde mère pour sa petite sœur. Son père, n’ayant pas supporté la perte de sa femme avait sombré dans le désespoir et la tristesse. Un jour, sous l’emprise de l’alcool, il fut victime d’un accident qui le laissa paralysé. Trois mois plus tard, il perdit son emploi et c’est ainsi que débuta leur calvaire. Laurena fut obligée d’abandonner l’école à onze ans. Elle commença à vendre au marché afin de subvenir aux besoins de sa petite famille, avec une attention particulière pour sa sœur, car elle tenait plus que tout à ce qu’elle aille à l’école. Sa sœur Paula venait d’obtenir son bac à dix-huit ans. Quant à Laurena, âgée de vingt-quatre ans, elle vendait des fruits au marché de fruits et légumes sise à Cadjehoun. Cotonou, capitale économique du Bénin, est une ville plutôt excitante à découvrir. Les infrastructures étaient érigées avec style et beauté. La ville était tout le temps en éveil. Même dans la nuit, on croirait que les gens ne dormaient pas dans cette ville. Les touristes se montraient de plus en plus fréquents, surtout après la réalisation des fresques, le long de la clôture du port, la mise en place de l’obélisque du jardin de Matthieu sans oublier la construction du statut de l’amazone, monument qui de par sa présence majestueuse et imposante, offrait un nouveau décor au paysage Cotonois. * * * — Papa, je m’en vais déjà, lança Laurena en pénétrant dans le salon. Elle s’approcha de son père qui était allongé dans le divan et lui déposa un baiser sur la joue. — Comment te sens-tu ? As-tu bien dormi ? — Oui ma chérie. Et toi ? Dis-moi. — Ne t’inquiète pas pour moi papa, je vais bien. Où est Paula ? Je ne l’ai pas vu dans la chambre quand je me suis levée. — Elle est dans la cuisine, je crois. La maison de Laurena n’avait rien d’un palais. Avec son père et sa petite sœur, ils vivaient dans une demeure modeste qui montre les signes du temps et de l’usure. Les murs, autrefois d’un blanc éclatant, sont maintenant ternis par les années, et quelques fissures parcourent la façade. À l’intérieur, la maison est simple mais propre, grâce aux efforts constants de Laurena. Le mobilier est réduit au minimum, avec quelques chaises en bois, une table usée, et un vieux canapé couvert d’une couverture pour cacher les déchirures. Les fenêtres sont petites, laissant entrer juste assez de lumière pour illuminer les pièces étroites. Il n’y avait que deux petites chambres, peu meublées et contenant chacune un lit rudimentaire, un coffre pour les vêtements et quelques affaires personnels. La cuisine est équipée de quelques ustensiles de base, souvent réutilisés et réparés. Malgré la simplicité et la pauvreté, la maison dégageait une chaleur et un sentiment d’accueil, grâce à l’amour et à la dévotion de Laurena envers sa famille. Languissante, Laurena se rendit à la cuisine qui n’était qu’à quelques mètres du séjour. Son visage était lourd et elle avait des courbatures intenses, conséquence d’une nuit d’insomnie. — Ma chérie ? — Grande sœur chérie. Bonjour, lui répondit-elle, le sourire aux lèvres — As-tu bien dormi, toi ? — oui, j’ai bien dormi. Mais je doute que tu puisses en dire autant. — Moi ? Si, j’ai dormie. Paula déposa le bol qu’elle tenait et se retourna vers sa sœur. — Je sais que tu as eu un sommeil perturbé. J’ai remarqué que tu t’agitais dans ton lit. Pourquoi es-tu autant soucieuse ? — Ne t’inquiète pas ma belle, tout va bien. — Non. On se connaît si bien. Je sais que l’état de papa te contrarie énormément mais on trouvera une solution à cela, d’accord ? Laurena lui lança un sourire triste. — Oui, ça ira. Allez, je m’en vais. As-tu quelque chose de prévu aujourd’hui ? — Non, je compte rester ici avec papa, répondit Paula. — Parfait. Bon, prends soin de lui, dit-elle en enlaçant sa sœur avant de quitter la cuisine. Elle fit un dernier au revoir à son père et disparut derrière la porte. En cette matinée ensoleillée, le trafic était dense dans les rues de Cotonou. Laurena héla un taxi pour se rendre dans le marché de fruits et légumes, lieu où elle vendait. Résidant dans le quartier Cadjehoun, non loin du super marché Erevan, il lui faudrait neuf minutes environ pour se rendre à destination. Après tous les embouteillages sur la route, elle arriva enfin et étala sa marchandise de fruits. Les acheteurs se faisaient rares dans cette matinée-là, et elle en était soucieuse. Il lui fallait, trouver de l’argent afin de procurer des médicaments à son père. Sa maladie s’empirait de jour en jour et il lui fallait, subir une opération. Mais ils n’en avaient pas les moyens. Après quelques heures passées devant sa marchandise, Laurena sentit un creux dans ses entrailles. Elle quitta donc son étalage dans le but d’aller satisfaire sa faim. Au milieu de la foule, Laurena marchait, ne sachant peut-être pas, où elle allait. Elle savait juste qu’elle avait faim, et elle ne faisait qu’avancer, suivant son instinct. Elle avançait, plongée dans ses réflexions, lorsqu’un inconnu la bouscula soudainement. Elle se retourna, pour voir à quoi ressemblait cet individu. — Non, mais, ça ne va pas la tête ? L’homme fit demi-tour et lui fit face. — Pardon ? Mademoiselle, venez-vous de m’insulter ? — Non. Vous m’aviez bousculé et vous ne songez même pas à vous excuser. Au lieu de cela, vous cherchez à afficher vos grandes ailes de je ne sais quoi. Le type, en costume blanc, émit un rire narquois puis reprenant son visage grave, il lui lança : — Ce que vous êtes insolente ! — Qui ? Moi ? Et ben, c’est mieux que d’être si égoïste et irrespectueux comme vous. Laurena sentit un frisson glacial parcourir son échine lorsque ses yeux captèrent la silhouette imposante derrière l’homme.Le mariage venait d'avoir lieu. Laurena devint officiellement madame SMITH. Les flashs de caméra lui frappaient tant le visage qu'elle crut à un moment qu'elle allait s'évanouir. - Vous allez bien ? demanda Edouardo en lui chuchotant à l'oreille alors qu'il l'enlaçait par la taille, faisant face aux photographes qui semblaient obsédés par leurs tâches. - Euh... Oui, oui. Ça va, bredouilla-t-elle. C'est juste que tout ce flash au visage me donne des vertiges. En entendant cela de la bouche de la jeune femme, Edouardo fit automatiquement signe à ses gardes qui les couvrirent afin qu'ils puissent rejoindre la voiture des mariés, qui s'éloigna quelques minutes après de la mairie. - Vous allez mieux j'espère ? questionna Edouardo tandis que la voiture roulait paisiblement. - Oui. Ça ira. Edouardo souleva son menton, obligeant la jeune femme à le regarder. Il la contempla un moment comme s'il cherchait une réponse dans ses y
Plaquant ses mains de part et d'autre, bloquant ainsi la jeune femme, Edouardo s'empara brusquement de ses lèvres. Ne pouvant lutter, Laurena n'avait pas d'autre choix que de se laisser faire. De toutes les façons, ce sont les règles du contrat. Après ce langoureux baiser, il desserra son étreinte et lui chuchota : - Allez, souriez. Laurena émit un sourire. Même si elle le savait bien faux, ce journaliste ne s'en douterait pas. - Voilà. Maintenant, dissipons le doute. Elle n'eut pas le temps de demander d'explication à ce qu'il voulait dire par là, qu'elle se sentit soulever du sol. Edouardo la tenait dans ses bras. - Mais qu'est-ce... - Chut, l'interrompit-il. Jouez le jeu. C'est bientôt fini, ne vous inquiétez pas, assura-t-il en se dirigeant vers le séjour. - Bon, pouvez-vous me descendre maintenant ? grogna Laurena, une fois la porte du séjour fermée derrière eux. Maintenant qu'ils étaient au fond de la maison, ce
Cette jeune femme lui plaisait et l'attirait sauvagement, et le simple fait d'imaginer qu'elle pensait à un autre en ce moment précis rendait Édouardo fou de rage et de jalousie. Il pressa sa main contre celle de la jeune femme pour se sentir encore plus près d'elle. Les journalistes les bombardaient de questions. - Monsieur SMITH, cette jeune femme sera-t-elle vraiment votre épouse ou ne s'agit-il que de l'une de vos autres conquêtes ? Laurena GARBA a-t-elle vraiment pu gagner votre cœur ? D'après nos informations, toutes vos ex ont fuies d'elles-mêmes pour une raison que nous ignorons. Pouvez-vous nous expliquer cela ? Pour Edouardo, les questions devenaient de trop, mais pour Laurena, l'étonnement était à son sommet. Fuir ? Qu'est-ce que cela voulait bien dire ? Cet homme a-t-il des problèmes avec les femmes ? Bref, de quoi se mêlait-elle ? « Ce ne sont pas mes oignons » se répétait-elle intérieurement. - Tout ce que ma fiancée et moi pouvons vous dire, c'est que nous nous aimon
- Laury ? Ehoo, fit Paula en agitant la main devant le visage de Laurena qui sursauta. - Eh, grande sœur, qu'as-tu ? Laurena jeta un regard inquisiteur à sa sœur qui se rendit compte d'à quelle point sa question était bête. Elle savait bien ce qui se passait. - Laury, s'il te plaît, tu vas te marier dans deux jours. Ce n'est peut-être pas ce que tu voudrais en ce moment compte tenu de la situation et du partenaire mais, il n'y a plus de retour en arrière possible. Le contrat a été signé et ... - Tais-toi Paula. Quoi ? T'as oublié que je le savais déjà, tout ça ? Tout aurait été si facile si la mariée, c'était toi, vu que tu aimes le luxe, l'argent et tout ça. L'amour ne t'importe en rien apparemment. - Non, tu te trompes. C'est vrai que oui, si c'était moi qui étais à ta place, je ne trouverais aucun inconvénient à ce mariage. Avec tout ce qu'on a eu à vivre jusqu'ici, c'est la moindre des choses pour nous, que nous soyons heureuses. Et qu'importe avec qui, une fois que cette per
- Mais où veux-tu qu'on aille ? On n'a nulle part où aller Laury, rétorqua Paula.- Ne vois-tu pas que cet homme nous aide, uniquement par intérêt ? Je viens de te raconter la conversation que j'ai eue avec lui hier. - Oui je suis consciente de ce qui se passe et de la position dans laquelle tu te trouves. Mais réfléchis un peu et laisse ton égoïsme de côté. - Quoi ? Alors comme ça, c'est moi l'égoïste ? Depuis sa chambre, Edouardo entendait les hurlements des deux sœurs. Il était clair que Laurena ne voulait rien devoir à personne. Mais s'il y a une chose dont Edouardo était sûr, c'est que sa petite famille lui importait encore plus. Et pour rien au monde, Laurena GARBA ne laisserait son père mourir si elle avait l'opportunité de le soigner. Une opportunité que lui, Edouardo, lui offrait. Il aurait aimé la rencontrer dans d'autres circonstances afin de la séduire et l'avoir comme il le fallait mais dommage, le destin en a décidé autrement. Le visage grave et séri
Laurena n'arrivait pas à dormir. Elle était dans une chambre luxueuse avec un décor magnifique, peut-être même un peu trop, pensa-t-elle. Sa sœur était juste dans la chambre d'à côté. Elle ne voulait en aucun cas qu'elle soit loin d'elle. Après tout, elle était sous sa responsabilité. - Pff, doux jésus. Cette maison ne me va pas du tout. Le lit est confortable et moelleux mais je n'arrive pas à trouver le sommeil. Elle s'assit sur le lit un instant, puis prit son petit téléphone, essayant de joindre Victor mais en vain. Elle commençait à s'inquiéter pour lui. Ne sachant que faire, elle se leva et sortit de la chambre. Le couloir était éclairé par de petites veilleuses bleue. Tout le décor de cette maison semblait assez parfait aux yeux de Laurena, assez parfait pour qu'on parle de petit palais.. Elle admirait chaque coin et recoin de la demeure. Passant par la chambre de sa sœur, elle s'assura que cette dernière se reposait bien puis continua sa petite balade dans la maison. À cette
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