LOGINRésumé : Dans un village isolé, caché au cœur d’une forêt ancienne, sept enfants grandissent liés par une amitié indestructible. Mais un après-midi, un cri de loup brise la paix du jour — et la nuit tombe soudain, avalant le soleil. C’est le début d’un cauchemar que Jacques, le plus courageux du groupe, voit en rêve : le village en deuil, les parents morts, et une ombre ancienne revenue à la vie. Les sages du village se souviennent alors d’une prophétie oubliée. Ils envoient les enfants chez Grec, un vieux guerrier et magicien respecté, dernier protecteur de la lignée des Anciens. Mais dans la maison de Grec, un piège les attend. Une épreuve mortelle dont seuls sept ressortiront vivants… et changés. Sous la main de fer du vieux maître, les enfants découvrent qu’ils sont les Héritiers du Vent et du Feu, descendants de mages qui, cinq siècles plus tôt, ont vaincu la sorcellerie qui menaçait le monde. Chacun porte un don unique : vision, ombre, terre, feu, esprit, temps, ou guérison. Mais ces dons sont instables — et l’un d’eux cache un pouvoir si dangereux qu’il pourrait tout détruire. Guidés par Grec, ils rejoignent un sanctuaire secret, où la lumière et la magie des ancêtres dorment depuis des siècles. Là, ils apprennent la défense, la maîtrise de leurs dons… et la peur. Car l’ombre des anciens sorciers, réveillée par leur présence, s’étend déjà sur le village. Et si Grec lui-même cachait un secret sur la guerre passée, sur ce qu’il a dû faire pour vaincre jadis ? Entre amitié, trahison, et magie interdite, les sept enfants devront choisir : suivre la voie de la lumière, ou se laisser consumer par le feu qui brûle en eux.
View MoreLe village de Kofima s’étendait paisiblement au pied des collines, avec ses maisons bien alignées, ses chemins de terre rouge et ses champs verdoyants. L’air y était doux, rempli du parfum des manguiers et du chant des oiseaux. C’était un de ces après-midis tranquilles où rien ne semblait pouvoir troubler la sérénité du lieu.
Près du vieux ruisseau, sous un grand fromager, sept amis s’étaient retrouvés comme à leur habitude.
Six garçons, inséparables depuis l’enfance, et une fille, Jenevieve, la seule à savoir calmer leurs querelles et à rire plus fort que tous les autres.
Ils jouaient, riaient, parlaient de tout et de rien. Le soleil frappait doucement leurs visages, et l’eau du ruisseau scintillait comme un miroir d’argent.
Mais soudain, sans prévenir, Jacques chancela.
Il voulut faire un pas, mais ses jambes cédèrent. Il s’effondra lourdement, les yeux grands ouverts vers le ciel.
— Jacques ! cria Jenevieve, se précipitant vers lui.
Ses amis accoururent, paniqués.
Et c’est à ce moment-là que tout bascula.
Le soleil, haut dans le ciel, s’éteignit comme une lampe soufflée.
En quelques battements de cœur, la nuit tomba. Une obscurité épaisse engloutit le ruisseau, la colline et tout le village.
Les oiseaux se turent.
Puis, dans le silence glacé, des hurlements de loups retentirent, d’abord au loin, puis tout près.
— C’est impossible… il est à peine deux heures, murmura Benoît, la voix tremblante.
Les six amis se serrèrent les uns contre les autres, le souffle court. Le vent s’était levé, glacial, tordant les branches des arbres comme si une force invisible s’amusait à les briser.
L’eau du ruisseau, autrefois claire, s’était changée en un filet noir et visqueux.
Pendant ce temps, Jacques gisait au sol, immobile. Son corps était là, mais son esprit… ailleurs.
Il se retrouva dans son propre village. Tout semblait identique, et pourtant… il n’y avait plus aucun bruit. Les rues étaient désertes, les maisons ouvertes.
Une étrange odeur flottait dans l’air.
— Papa ? Maman ? appela-t-il d’une voix hésitante.
Pas de réponse.
Il entra chez lui, le cœur battant. Et là, il les vit. Ses parents. Allongés, les yeux clos, comme endormis — mais sans souffle, sans vie.
Il recula, horrifié, avant de remarquer que toutes les maisons du village étaient pareilles : tous les parents, tous les adultes, gisaient sans mouvement.
Soudain, une silhouette se dessina au bout de la ruelle.
Une vieille femme vêtue d’un long pagne noir, les pieds nus, le regard rougeoyant.
Sa voix, rauque et sifflante, résonna dans le silence :
— Ce n’est que le commencement…
La terre se mit à trembler. Le vent se changea en un cri. Puis tout disparut.
Jacques ouvrit brusquement les yeux.
Ses amis étaient penchés au-dessus de lui, les visages inquiets.
Le soleil brillait à nouveau, doux et doré.
Il cligna des yeux.
— Jacques ! Tu nous fais peur depuis tout à l’heure, dit Jenevieve en le serrant contre elle.
Il regarda autour de lui : le ruisseau, la colline, les arbres… tout était redevenu normal.
Mais quand il leva les yeux vers le ciel, il sut que quelque chose avait changé.
Il n’était plus qu’un simple après-midi
Le lendemain matin, Kofima semblait paisible. Trop paisible.
Les coqs avaient chanté plus tard que d’habitude, et les femmes qui allaient au marché chuchotaient comme si un secret pesait dans l’air.
Jacques s’était réveillé trempé de sueur. La vision de la vieille femme au regard rouge ne le quittait pas. Il s’était levé avant le soleil, incapable de trouver le repos.
Quand il sortit, il sentit une odeur étrange dans le vent — quelque chose de brûlé, de métallique, presque comme du sang séché.
Sur la place du village, ses amis l’attendaient déjà.
Jenevieve, les bras croisés, le regarda longuement avant de dire :
— Tu vas mieux ?
— Je crois… mais j’ai fait un rêve.
— Ce n’était pas un rêve, intervint Benoît, la voix basse. Hier, il faisait nuit. Vraiment nuit. On a tous vu.
Un silence tomba entre eux. Personne n’osait en parler à leurs parents, de peur d’être pris pour des menteurs.
Ils décidèrent de retourner près du ruisseau, là où tout avait commencé.
Le chemin, pourtant familier, paraissait différent. Les feuilles craquaient sous leurs pas comme des os secs, et le vent siffla entre les arbres avec un son humain, presque un gémissement.
En arrivant, ils trouvèrent le sol marqué d’un grand cercle noir, comme si la terre avait brûlé pendant la nuit.
— On n’a rien fait de ça… murmura Jenevieve.
— Peut-être un feu, dit un autre.
— Non, répondit Jacques. C’est à cet endroit précis que je suis tombé.
Le vent se leva soudain, glacial. L’eau du ruisseau se mit à bouillonner sans raison, et un murmure se fit entendre. Une voix. Faible, mais distincte.
Elle semblait venir du fond de l’eau.
> « Vous ne deviez pas revenir… »
Tous sursautèrent.
Le plus jeune, Thomas, recula d’un pas, blême.
— Qui a parlé ? cria-t-il.
Personne ne répondit. Seul le bruit de l’eau continuait, comme si elle riait.
Jacques s’approcha du bord, fasciné.
Soudain, une main pâle surgit de l’eau et tenta d’attraper la sienne.
Il hurla, reculant à temps.
Mais quand les autres se penchèrent, il n’y avait plus rien.
L’eau redevenue calme reflétait seulement leurs visages effrayés.
— On doit partir, dit Jenevieve, la voix tremblante.
— Oui, et ne jamais parler de ça à personne, ajouta Benoît.
Mais au moment où ils se retournaient pour s’en aller, Jacques sentit quelque chose derrière lui.
Il se retourna lentement…
Et au loin, sur le sentier qui menait au village, il aperçut une vieille femme en noir, immobile, les observant.
Elle ne bougeait pas.
Elle souriait.
La porte secrète s’ouvrit dans un grondement sourd, comme si la montagne elle-même respirait.Une lumière bleutée glissa au sol, montant jusqu’au plafond. Jacques, Jenevieve et les cinq autres enfants restèrent immobiles, le souffle court.Grec entra le premier, appuyant son bâton contre la pierre.— Suivez-moi, ordonna-t-il d’une voix basse mais puissante.La salle, immense, circulaire, s’éclaira au fur et à mesure qu’ils avançaient.Sur les murs, sept symboles en forme de lune luisaient chacun d’une couleur différente : argent, bleu, rouge, vert, noir, or, violet.Une énergie vibrante parcourait l’air, comme si la salle elle-même était vivante.— Bienvenue dans la Chambre des Sept Lunes, dit Grec.Sa voix résonna dans toute la pièce.Les enfants se regroupèrent, fascinés.— Vous ne le savez peut-être pas encore… mais vous êtes les Sept Lunes du Secret.Les sept clés du bonheur…Et du malheur pour ceux qui cherchent la destruction.Un frisson parcourut le groupe.— Des tourbillons de
La nuit était tombée.Le ciel, d’un rouge profond, semblait brûler à l’horizon.Une lune écarlate montait lentement, versant sa lumière sanglante sur la clairière.Les sept enfants étaient rassemblés autour du feu sacré.Grec traçait lentement un grand cercle sur le sol avec de la poudre argentée, puis y grava des symboles anciens que personne ne connaissait.Chaque mot qu’il murmurait faisait trembler l’air, comme si la forêt entière retenait son souffle.— Ce soir, dit-il, nous allons unir vos âmes. Le lien que vous formerez vous protégera les uns les autres… mais aussi vous exposera à ceux qui vous traquent.Il leva les yeux vers la lune rouge.— Car la magie attire la magie — la lumière appelle toujours l’ombre.Les enfants échangèrent un regard silencieux.Même Thomas, affaibli, tenait sa pierre noire entre les mains, concentré.— Asseyez-vous dans le cercle, ordonna Grec.Ils obéirent.Le feu s’éleva, et la poudre sur le sol s’illumina d’un éclat blanc argenté.Grec planta son b
Le vent soufflait fort ce matin-là.La brume s’était levée sur la clairière, dévoilant un cercle de pierres anciennes dressées comme des gardiennes.Au centre, Grec se tenait, son bâton planté dans la terre. Les sept enfants se tenaient autour de lui, formant un cercle parfait.— Avant d’apprendre la magie, dit-il d’une voix grave, vous devez connaître ce que vous portez déjà en vous.Il leva le bâton.— Chacun de vous a un don, un pouvoir que vos ancêtres vous ont transmis à la naissance. Ces dons sommeillent, mais aujourd’hui, ils vont s’éveiller.Un silence solennel tomba. Le feu bleu brûlait sans fumée, et l’air vibrait d’une énergie invisible.Grec commença par Jacques.Il posa sa main sur son front.— Toi, fils du vent et du fer, tu portes le don de la vision.Une lumière dorée jaillit dans les yeux de Jacques, et il eut soudain des images — brèves, rapides : des villages en flammes, des ombres qui fuient, un grand serpent noir caché sous la terre.Il recula, essoufflé.— J’ai v
Ils n’avaient pas eu le temps d’aller bien loin.À peine Jacques et Jenevieve avaient-ils franchi le dernier arbre que le sol trembla de nouveau.Une brume épaisse, lourde et glaciale, se leva tout autour d’eux. Elle sentait le soufre et les feuilles brûlées.Jenevieve serra la main de Jacques.— Ne t’arrête pas, Jacques ! cours !Mais un rire éclata derrière eux. Lent. Sourd. Moqueur.La brume s’écarta, et Grec apparut.Il se tenait droit, son manteau noir flottant comme s’il respirait. Ses yeux verts brillaient dans l’ombre, et sa voix semblait venir de partout à la fois.— Vous pensiez vraiment pouvoir m’échapper ?Il souriait, d’un sourire calme et cruel à la fois.— Ce n’est que le commencement. Et regardez-vous… tremblants, perdus… Vous croyez connaître la peur ? Vous ne l’avez même pas encore rencontrée.Jacques voulut répondre, mais sa gorge était nouée. C’est Michael, le plus courageux du groupe, qui s’avança d’un pas.Ses yeux brillaient de colère et de larmes.— Commencemen
La rumeur se répandit dans le village avant même que le soleil ne se couche.Les anciens s’étaient réunis sur la grande place, sous le grand fromager sacré.Les tambours s’étaient tus, les marchés fermés, et même les chiens ne criaient plus.Un silence lourd s’était abattu sur Kofima, comme si le vent lui-même retenait son souffle.Les sages parlaient à voix basse, les visages graves.Le plus vieux d’entre eux, Bassa, prit la parole d’une voix rauque :— Ce que nous voyons n’est pas nouveau. Il y a cinq cents ans, le même mal a traversé Kofima.— Le mal des loups ? demanda un autre.— Non… le mal derrière les loups, répondit Bassa. Celui qui prend la nuit en plein jour.Tous se turent. Dans leurs mémoires, un nom refaisait surface : Grec.Un ancien guerrier du village, disparu depuis des années, vivant désormais au fond de la forêt. On disait qu’il connaissait les secrets du feu, des plantes, et des esprits. Certains l’appelaient magicien. D’autres, anti-sorcier.Alors, sans perdre de
Le village de Kofima s’étendait paisiblement au pied des collines, avec ses maisons bien alignées, ses chemins de terre rouge et ses champs verdoyants. L’air y était doux, rempli du parfum des manguiers et du chant des oiseaux. C’était un de ces après-midis tranquilles où rien ne semblait pouvoir troubler la sérénité du lieu.Près du vieux ruisseau, sous un grand fromager, sept amis s’étaient retrouvés comme à leur habitude.Six garçons, inséparables depuis l’enfance, et une fille, Jenevieve, la seule à savoir calmer leurs querelles et à rire plus fort que tous les autres.Ils jouaient, riaient, parlaient de tout et de rien. Le soleil frappait doucement leurs visages, et l’eau du ruisseau scintillait comme un miroir d’argent.Mais soudain, sans prévenir, Jacques chancela.Il voulut faire un pas, mais ses jambes cédèrent. Il s’effondra lourdement, les yeux grands ouverts vers le ciel.— Jacques ! cria Jenevieve, se précipitant vers lui.Ses amis accoururent, paniqués.Et c’est à ce mom
Bienvenue dans Goodnovel monde de fiction. Si vous aimez ce roman, ou si vous êtes un idéaliste espérant explorer un monde parfait, et que vous souhaitez également devenir un auteur de roman original en ligne pour augmenter vos revenus, vous pouvez rejoindre notre famille pour lire ou créer différents types de livres, tels que le roman d'amour, la lecture épique, le roman de loup-garou, le roman fantastique, le roman historique et ainsi de suite. Si vous êtes un lecteur, vous pouvez choisir des romans de haute qualité ici. Si vous êtes un auteur, vous pouvez obtenir plus d'inspiration des autres pour créer des œuvres plus brillantes. De plus, vos œuvres sur notre plateforme attireront plus d'attention et gagneront plus d'adimiration des lecteurs.
Comments