Dans une ville où règnent le crime et les secrets, Dorian, un puissant mafieux vampire, contrôle son empire avec une poigne de fer. Indomptable et dangereux, il n’a jamais cédé à ses désirs… jusqu’à ce qu’il croise Mia, une omega vulnérable mais pleine de feu. Capturée par un passé douloureux, Mia essaie de fuir sa destinée, mais l’attraction magnétique entre elle et Dorian est irrésistible. Leur relation s’enflamme, mêlant passion dévorante, domination sensuelle et lutte pour la liberté. Entre jeux de pouvoir, secrets ancestraux et pulsions incontrôlables, ils devront choisir : succomber à leur désir destructeur ou briser les chaînes du destin qui les lie.
View MoreDorian
Le club privé vibre d’une énergie électrique, presque palpable. Les murs sombres, couverts de velours et de miroirs anciens, résonnent des murmures feutrés, des rires étouffés, et du frôlement des corps. Des silhouettes élégantes se mêlent aux ombres, jouant à cache-cache dans la lumière tamisée des lustres dorés. Le luxe est partout, mais il est froid, artificiel. Comme si ce lieu ne respirait qu’à moitié.
Mais mes yeux ne voient qu’elle. Mia. Cette serveuse au pas léger, au visage fermé, à la nervosité contenue. Elle ne fait pas partie de ce monde doré. Elle est un éclat brut dans cet univers de faux-semblants. Son parfum, à la fois doux et piquant, accroche mes sens, réveillant une part de moi que j’avais cru éteinte à jamais.
Je remarque ses mains tremblantes, le léger tressaillement dans sa nuque, comme si elle portait un poids invisible que je reconnais trop bien. Cette vulnérabilité m’attire autant qu’elle me défie. Je suis Dorian, maître d’un empire fait d’ombres et de sang, et pourtant, ce soir, je me sens fragile, dévoré par un désir que je ne peux ignorer.
Je me souviens de mes siècles de solitude, de la froideur qui m’a entouré, du vide que mon pouvoir n’a jamais su combler. Puis, elle est arrivée, une présence inattendue, fragile et féroce, comme un incendie prêt à tout consumer sur son passage.
Je décide de m’approcher, laissant derrière moi les conversations vaines, les regards flatteurs. Mon regard croise le sien. Un frisson me traverse. Elle est la promesse d’un feu dangereux, une énigme que je brûle de déchiffrer. Le monde autour s’estompe, la musique devient un battement sourd dans mes tempes.
Je m’avance lentement, pesant chaque pas, chaque geste, comme un danseur sur le fil du rasoir. Je sais que je joue avec le feu, que cette nuit pourrait me consumer, mais je n’ai jamais eu peur du danger.
Mia
Le poids de la soirée écrase mes épaules. Chaque sourire forcé, chaque geste répété est une épreuve. Je suis Mia, mais ce rôle de serveuse est un masque que je porte pour cacher mes blessures celles que personne ne voit, celles que je refuse de montrer.
Les invités me voient comme un simple objet de passage, une silhouette interchangeable, et pourtant, mon regard observe tout, tout le temps. J’ai appris à ne rien laisser paraître, à rester invisible, à survivre.
Je sens le regard pesant des riches autour de moi, leurs jugements silencieux, leurs attentes voilées. Ce n’est pas un lieu pour moi, ce n’est pas mon monde. Mais ici, je cache un secret, une faiblesse que je protège avec férocité.
Puis, il est là. Dorian. Pas un homme comme les autres, mais une ombre imposante, un roi de la nuit dont la présence écrase tout. Il me regarde comme si je n’étais pas un objet, mais une énigme à déchiffrer. Son regard est un piège auquel je n’ai aucune envie d’échapper.
Je sens mes jambes se raidir, mes mains devenir moites. Le tumulte de la salle s’efface pour ne laisser que lui, son aura sombre, son silence chargé de promesses et de menaces. Je suis prise au piège, et au fond, une part de moi veut rester, vouloir ce qu’il propose même si ça signifie brûler.
Je tente de reprendre mon souffle, de retrouver un semblant de calme, mais c’est impossible. Chaque fibre de mon être est tendue vers lui, comme si je savais que ce moment allait changer ma vie.
Dorian
Je franchis la distance entre nous, mes pas résonnant comme un battement de cœur dans le silence entre deux notes de musique. Je veux sentir sa peur, son désir, cette énergie qui brûle sous sa peau. Je la trouve là, fragile et forte à la fois, suspendue dans un équilibre précaire.
Ma main cherche la sienne, effleurant sa peau tremblante alors qu’elle repose un verre sur le comptoir. Ce contact, minuscule mais chargé d’une intensité sourde, allume un feu que je croyais éteint.
« Mia », je murmure, le souffle chaud contre sa peau, « tu m’appartiens. »
Ce ne sont pas que des mots. C’est une déclaration, une promesse, un ordre enveloppé d’une tendresse noire. Je vois ses yeux s’ouvrir un peu plus, son souffle se couper.
Elle est à moi, enfin !
Je ne peux m’empêcher d’imaginer ses nuits, ses peurs, ses rêves cachés. Ce n’est pas seulement un désir charnel, c’est un besoin d’âme, un appel à réparer ce qui a été brisé en moi.
Mia
Le murmure de son nom est une lame de feu qui découpe mes défenses. J’ai envie de fuir, de me cacher, de repousser cette attraction dangereuse, mais mon corps refuse. Il s’accroche à ce contact, à cette voix, à cette présence qui me consume.
Autour de nous, le monde s’efface. Je ne vois plus que ses yeux sombres, qui promettent le pire et le meilleur. Je suis prise dans un tourbillon d’émotions contradictoires la peur, le désir, la rage, la solitude.
Je veux croire que je peux résister, que je peux tenir tête à cet homme. Mais déjà, une part de moi se laisse séduire, se laisse consumer par cette promesse d’interdit.
Ce soir, je ne suis plus seulement une serveuse fatiguée. Je suis celle qui va basculer, celle qui va brûler. Dorian m’a déjà marquée, et je sais que je ne serai plus jamais la même.
Dorian
Je ne peux détacher mes yeux d’elle. Chaque minute qui passe me rapproche d’un abîme dont je ne veux pas sortir. Mia est plus qu’une proie ; elle est un feu que je dois dompter, un secret que je veux garder contre moi.
Je m’imagine déjà la prendre dans mes bras, sentir son souffle contre ma peau glacée, entendre ses soupirs dans la nuit. Cette femme est une énigme, un défi, un avenir.
Je glisse un doigt le long de sa mâchoire, capturant son regard. « Laisse-toi aller, Mia. Ce soir, tu n’as plus rien à craindre. »
Et dans ce club enfumé, entre les murmures et les ombres, une chose est certaine : ma vie vient de changer pour toujours.
ÉLÉNAJe la regarde comme on observe quelqu’un qu’on aime déjà un peu trop, la flamme d’une bougie joue dans ses yeux et révèle des choses tendres qui n’attendaient qu’une main pour s’animer, elle respire en dents de scie, parfois court, parfois long, et ce rythme devient notre conversation muette, je passe la paume près de sa clavicule, je sens la chaleur de sa peau et tout à coup l’acte le plus ancien parait presque banal, comme si le monde n’était qu’une pièce où nous venons improviser .La maison écoute sans jugement, la pierre a cette patience des vieux qui savent tout et ne parlent jamais, la voûte nous enveloppe et on se surprend à chuchoter, à rire même, parce qu’il y a moins de solennité que je ne l’avais prévu, on n’est pas en examen ici mais en partage, je veux qu’elle devienne une inhabituelle compagne de nuit, pas parce que je la force, mais parce qu’elle veut entrer, tracer ses propres pas dans l’obscurité, alors je baisse la garde et je laisse le geste venir plus doux,
DORIANJe sais qu’elle est vivante parce que je meurs avec elleJe marche depuis des heures, peut-être des jours, le ciel s’efface, la terre respire à peine sous mes pas, et à chaque souffle je sens sa peur me traverser comme un courant glacé, un vertige d’absence qui creuse dans ma poitrine un vide impossible à combler. Mia n’est plus là, mais elle est partout, dans ma peau, dans mes nerfs, dans ce goût de fer qui m’emplit la bouche chaque fois que je prononce son nomJe ferme les yeux, je l’entends, pas sa voix, pas encore, mais le rythme de son cœur, irrégulier, lointain, battant à travers les murs d’un autre monde. Quelque chose la retient, quelque chose qui n’a pas de visage, et plus j’avance, plus la douleur grandit, comme si la distance entre nous se tordait, se resserrait, se nourrissait de ma rageLa nuit est vivante autour de moi, l’air vibre, les ombres bougent. Il y a ce parfum d’humidité et de pierre, un écho dans le vent, un murmure trop bas pour être un mot, mais qui pr
MIAJe ne sais pas combien de temps dure le trajet, chaque seconde se replie sur la suivante comme un animal blessé, le coffre me secoue et chaque cahot devient un battement de mon cœur, je compte les respirations pour ne pas sombrer, je murmure des mots sans sons, des noms qui n’ont plus de visage, je pense à Léa, à Dorian, à la vie d’avant comme à une photo froissée qu’on aurait oubliée dans un livre. L’air sent le caoutchouc et le métal, mais à travers les fentes je perçois une odeur qui n’a rien à voir avec une voiture, un parfum de mousse humide et de pierres froides, comme si nous roulions sous terrePuis la voiture s’arrête, brutalement, le silence est plus lourd que le bruit, il colle à ma peau comme une sueur glacée. La portière s’ouvre, je sens un souffle d’air, pas celui du matin mais celui des caves, et la main d’Éléna vient me chercher sans violence apparente mais avec cette fermeté d’acier qui transforme mon corps en marionnette. Elle me hisse hors du coffre, me guide co
Mia Je pense à Léa qui dort peut-être encore, à sa main posée sur la mienne, à la précarité de nos promesses, et ma gorge se serre parce que je sais que même si je crie, même si ma voix se brise, il y a des murs qui filtrent le son, et des vies qui peuvent ignorer ce qui ne les touche pas, mais dans ce tumulte il y a aussi la brûlure qui m’a été imposée, la marque qui me colle à Dorian, et je sens au fond de moi une rage plus profonde que la peur, une rage qui refuse d’être possédée sans combat, je m’accroche à elle comme on s’accroche à une corde dans le vide .La voiture s’arrête enfin, des voix éloignées, des pas qui crissent sur le gravier, la portière s’ouvre, l’air est plus froid, plus pierreux, et l’on me tire dehors, mes pieds touchent la pierre humide, on me pousse vers une ouverture, un portail de service peut-être, et une main me soulève et me guide puis m’enferme dans un lieu de pierre, un lieu qui sent la poussière et les siècles, et là, dans l’ombre compacte, je sens la
MiaJe sens d’abord le froid, un froid qui n’est pas celui de l’air du matin mais un froid d’outre-tombe qui se glisse sous la porte, et quand je redresse la tête la couverture colle encore à mes doigts comme une peau connue, et dans ce froid il y a un pas qui n’est pas le pas de Léa, un pas qui effleure le plancher avec une précision chirurgicale, je pense à Dorian sans le vouloir parce que son nom est devenu une balise au milieu de tout ce qui me traverse, et la porte s’ouvre sans bruit, comme si la chambre avait toujours attendu cette intrusion, et je perçois la silhouette avant de la voir, une ombre qui se découpe dans la clarté grise, des cheveux sombres comme de l’encre, mais ce n’est pas seulement son allure qui me frappe, c’est l’absence de chaleur autour d’elle, une sorte d’hiver concentré, l’air qui se contracte quand elle passe, et mon cœur rate un battement parce que je reconnais cette odeur , pas tout à fait humaine, un relent de fer, de vie saigneuse et d’herbes ancienne
MiaJe laisse échapper un rire bref, amer et humide, parce que ces promesses me brûlent et parce que je sais qu’elle ment pour se rassurer, qu’elle parle pour conjurer sa terreur, mais cette violence douce dans sa voix me donne aussi une force soudaine, perversement consolanteJe m’assois sur le bord du lit, nos genoux se touchent, et j’essaie de décrire ce que Dorian m’a dit, mot par mot, comme si l’énumération pouvait diminuer la peur, comme si la répétition pouvait contenir l’ampleur de la menace— Il a dit que je suis marquée, que quelqu’un m’a choisie sans que je le sache, qu’il y a des signes sur la peau, des choses qu’on ne voit pas tout de suite, mais qui se lisent si on sait regarder, il a dit que certains liens se nouent sans que l’on ait consenti, et que le seul moyen de couper ces liens c’est de partir, d’accepter ce qu’ils proposent, trois jours, il a répété trois jours, comme si c’était peu, comme si trois jours pouvaient changer tout ce qui est en moiLéa ferme les yeux
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