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CHAPITRE 87 — LES CENDRES DU PLAISIR

Penulis: L'invincible
last update Terakhir Diperbarui: 2025-10-26 22:43:12

NAHIA

Le froid gagne ma peau là où sa chaleur s'est décollée. Je suis une coquille vidée, un réceptacle brisé pour des sensations trop vives qui continuent de brûler en moi comme des braises mal éteintes. Mes larmes coulent silencieuses, salées sur mes lèvres entrouvertes, et je ne sais même plus pourquoi je pleure. Est-ce la violence de la prise ? La terreur de l'abandon ? Ou cette vérité honteuse qui niche au creux de mes entrailles : que mon corps a répondu, a trahi, s'est offert bien au-delà de ce que ma volonté consentait ?

La porte de la suite s'ouvre sans un bruit, comme poussée par une bourrasque. Et il est là.

Sombre.

Immobile sur le seuil, sculpté dans l'ombre et la colère. Son regard, plus pâle, plus perçant que celui de son frère, balaye la pièce en un instant : les draps en désordre, la soie déchirée au sol, moi, recroquevillée sur le lit, nue et couverte des stigmates de l'étreinte. Ses yeux se posent sur mes épaules tremblantes, sur les marques rougeâtres à mes poignets
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  • SOMBRE TÉNÈBRE    CHAPITRE 88 — L'OMBRE QUI REVENDIQUE

    Je reste figée sous le poids de sa main. Elle ne bouge pas, simplement posée là, sur la peau meurtrie par l’autre. Une empreinte froide qui brûle. Les larmes continuent de couler, silencieuses, mais ce ne sont plus les mêmes. Avant, c’était le déluge, le chaos. Maintenant, c’est un suintement régulier, une marée de honte et de confusion qui semble ne devoir jamais tarir.Il ne dit rien. Son silence est plus lourd que tous les mots de son frère. C’est un silence qui pèse, qui sonde, qui exige une réponse que je ne peux pas formuler.— Regarde-moi.Sa voix est un gravier, usée par une colère qu’il contient à grand-peine. Ce n’est pas une demande. C’est un ordre.Je secoue la tête, les paupières toujours obstinément fermées. Je ne peux pas. Voir le dégoût dans ses yeux, ou pire, la pitié, ce serait la fin de moi.— Nahia. Regarde-moi.La pression de sa main sur mon épaule se fait plus insistante. Ce n’est pas brutal, mais c’est inexorable. Il ne me laissera pas me cacher. Il ne me permet

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    NAHIALe froid gagne ma peau là où sa chaleur s'est décollée. Je suis une coquille vidée, un réceptacle brisé pour des sensations trop vives qui continuent de brûler en moi comme des braises mal éteintes. Mes larmes coulent silencieuses, salées sur mes lèvres entrouvertes, et je ne sais même plus pourquoi je pleure. Est-ce la violence de la prise ? La terreur de l'abandon ? Ou cette vérité honteuse qui niche au creux de mes entrailles : que mon corps a répondu, a trahi, s'est offert bien au-delà de ce que ma volonté consentait ?La porte de la suite s'ouvre sans un bruit, comme poussée par une bourrasque. Et il est là.Sombre.Immobile sur le seuil, sculpté dans l'ombre et la colère. Son regard, plus pâle, plus perçant que celui de son frère, balaye la pièce en un instant : les draps en désordre, la soie déchirée au sol, moi, recroquevillée sur le lit, nue et couverte des stigmates de l'étreinte. Ses yeux se posent sur mes épaules tremblantes, sur les marques rougeâtres à mes poignets

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    NAHIASon poids m’ancre au matelas, un lest de chair, de sueur et de volonté pure qui me scelle à cet instant, à cette nuit, à cette version de moi-même que je ne reconnais pas. La soie déchirée de ma chemise de nuit gît sur le sol, un spectre nacré d’une autre Nahia, d’une femme qui croyait encore à sa propre inviolabilité. Ses mains sur mes poignets ne sont plus de simples entraves ; ce sont des anneaux de feu, des points de contact brûlants qui soudent nos peaux et tracent des circuits d’une énergie sauvage qui me parcourt, impuissante. Je ferme les yeux, je me réfugie dans le noir derrière mes paupières, mais sa voix, plus grave, plus impérieuse que jamais, me rejoint dans ma retraite.— Regarde-moi, Nahia. Regarde ce que tu refuses d’admettre. Regarde ce que tu deviens quand tu cesses de lutter contre toi-même.Je rouvre les paupières, vaincue, brisée par la fatigue et par cette vérité que je sens monter en moi comme une marée nocive. Son visage n’est qu’à quelques centimètres, u

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    NAHIALa lourde porte de la chambre se referme derrière moi avec un claquement sourd, un bruit définitif qui scelle le monde extérieur dans une distance inaudible. Les ors et les lumières du bal s'estompent, remplacés par l'ombre dense de cette suite luxueuse. La douche n'a été qu'une tentative futile de laver l'odeur du mensonge, l'encre métallique mêlée au champagne, l'empreinte des regards qui me déshabillaient déjà, me marquant comme une marchandise. Mais rien, rien ne peut effacer la vision de cette photo dans le miroir ancien, de ce Vasko au regard doré, de cette guerre larvée dont je suis devenue, malgré moi, une pièce de jeu trop visible. L'image de la cicatrice au poignet brûle encore dans ma rétine.Je respire encore un peu fort, un souffle court qui trahit la fatigue du bal et le choc de la découverte. La soie de la chemise de nuit, que Ténèbre m'a imposée , un tissu trop fin, trop dénudé, taillé dans la nuit elle-même , glisse sur ma peau comme une promesse silencieuse de

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    NAHIAQuand j’entre dans le grand hall, la lumière m’aveugle.Tout scintille : les lustres, les dorures, les verres levés, les regards qui glissent comme des lames polies.La fête bat déjà son plein.Des hommes en smoking, des femmes vêtues de soie et de feu, des rires qui n’en sont pas vraiment, des promesses murmurées sous les sourires.L’air sent le champagne, le parfum, et quelque chose de plus lourd, presque métallique.Je sens les yeux sur moi avant même de comprendre pourquoi.Une robe, noire et fendue, que je n’ai pas choisie.Elle me colle à la peau comme une seconde conscience.Mes épaules sont nues, mes cheveux relevés, une chaîne fine au creux du cou.Ténèbre a insisté.« Pour ce soir, tu représentes plus que toi-même. »Je n’ai pas osé demander ce qu’il voulait dire.Je cherche son visage dans la foule.Et je le trouve, près du grand escalier.Ténèbre, entouré de diplomates russes, d’hommes en manteaux sombres, de femmes qui rient trop fort.Son sourire est celui d’un roi

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    NAHIALe café a refroidi, mais je le bois quand même, juste pour occuper mes mains, pour m’ancrer dans le réel, ce réel qui semble se dérober sous mes pas depuis le réveil.Le silence entre eux est revenu, plus dense, plus tendu.Sombre lit un journal qu’il n’a pas tourné depuis plusieurs minutes, Ténèbre regarde la lumière qui glisse sur la nappe comme s’il y lisait un présage.Ils ne se parlent pas, mais je sens tout circuler entre eux : les mots qu’ils ne disent pas, les ordres qu’ils s’échangent sans un son.— Je vais à la bibliothèque, dis-je doucement.Aucun d’eux ne répond.Mais leurs regards se croisent, brefs, tranchants, comme deux lames qui se reconnaissent avant de s’entrechoquer.Je me lève, et c’est à peine si je respire jusqu’à la porte.Dès que je la referme derrière moi, l’air change.Le couloir est long, silencieux, couvert de portraits anciens.Je sens le poids des yeux peints, la mémoire d’un lieu trop vaste pour moi.Je marche lentement, comme si chaque pas pouvai

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