แชร์

CHAPITRE 2

ผู้เขียน: Miss X
last update ปรับปรุงล่าสุด: 2025-05-29 20:57:00

La pièce était vaste, baignée d’une lumière froide filtrée par les hautes vitres. Chaque meuble semblait avoir été choisi pour son prix, non pour son confort. Le luxe ici n’était pas chaleureux. Il imposait le silence.

Malia suivait Hugo à travers les couloirs du manoir comme une élève docile. Aucun mot de trop, aucun regard curieux. Il menait la marche comme un automate, tandis qu’elle, malgré ses efforts, sentait son cœur tambouriner plus fort à chaque pas.

— Voici votre chambre, dit-il enfin, en s’arrêtant devant une porte sombre à double battant.

Elle entra. La pièce était magnifique. Lit king-size, dressing immense, salle de bain privée. Et pourtant, une sensation étrange s’insinua sous sa peau. Quelque chose clochait. C’était trop… parfait.

— Vous serez logée ici pour toute la durée du contrat. Votre emploi du temps vous sera remis chaque matin. Les règles sont simples : discrétion, obéissance, ponctualité.

Il la fixa un instant, comme pour s’assurer qu’elle assimilait.

— Vous prendrez vos repas seule, sauf indication contraire. Votre téléphone personnel sera remplacé par un appareil sécurisé. Pas de contacts extérieurs sans autorisation.

— Pardon ? Pas de contacts extérieurs ? Même avec ma famille ?

— Vous avez signé, Mademoiselle. Le contrat stipule que…

Elle leva la main, l’interrompant.

— Oui, je sais ce que j’ai signé. Mais je n’avais pas vu cette clause.

Il ne répondit pas. Il hocha simplement la tête, comme s’il entendait souvent cette phrase.

Malia passa le reste de la journée à explorer les limites de son nouvel univers. Le manoir semblait sans fin. Des couloirs identiques, des portes verrouillées, des caméras discrètes dans les angles du plafond.

Elle était dans une cage dorée.

Et toujours, cette sensation qu’on l’observait.

À plusieurs reprises, elle eut l’impression qu’une silhouette passait rapidement dans son dos, qu’un regard se posait sur elle à travers une vitre. Mais quand elle se retournait… rien.

Elle connaissait son nom : Aydan Deveraux.

Mais à ce stade, il n’était qu’une présence fantomatique, une rumeur enveloppée dans un costume hors de prix.

Ce ne fut qu’en fin de soirée qu’un changement intervint.

Alors qu’elle s’apprêtait à enfiler son pyjama, un nouveau message apparut sur le téléphone qu’on lui avait remis quelques heures plus tôt :

“Bureau. 22h. Ne soyez pas en retard.”

Aucune signature. Mais elle savait exactement de qui cela venait.

Elle fixa l’écran un instant, puis soupira.

22h ? C’était une mise à l’épreuve ou une blague ? Mais elle n’avait pas le choix.

À 21h59, elle était devant la grande porte du bureau, au bout du couloir principal. Elle frappa une fois. Aucune réponse.

Elle ouvrit.

Le bureau était plongé dans une semi-obscurité. Des étagères pleines de livres, une large fenêtre donnant sur le jardin… et là, dos à elle, se tenait un homme. Grand, droit, une aura glaciale autour de lui.

Il ne se retourna pas immédiatement.

— Fermez la porte, dit-il d’une voix grave.

Malia obéit.

— Approchez.

Elle avança, chaque pas résonnant dans la pièce silencieuse. L’homme se retourna enfin.

Aydan Deveraux.

Il était plus jeune qu’elle ne l’avait imaginé. Trente-cinq, peut-être. Ses traits étaient taillés au couteau, ses yeux d’un gris clair scrutaient chaque mouvement. Il dégageait une autorité écrasante. Pas besoin de lever la voix. Il dominait naturellement.

— Vous êtes plus ponctuelle que je ne le pensais, dit-il.

Elle déglutit.

— Je prends mes engagements au sérieux.

Un rictus fugace passa sur ses lèvres.

— C’est une bonne chose. Parce que ce contrat… va vous coûter bien plus que du temps.

Il s’assit derrière son bureau, croisa les doigts.

— Dites-moi, Malia… Qu’êtes-vous prête à faire pour 12 000 euros par mois ?

Elle sentit son cœur se serrer.

— Je suis prête à travailler. À être efficace. Professionnelle.

Il haussa un sourcil.

— Et si je vous demandais de me suivre dans une réunion privée à minuit, dans une villa à Cannes ?

— Je viendrais.

— Si je vous disais de vous taire pendant une semaine, sans poser de questions ?

— Je le ferais.

Il se leva, contourna lentement le bureau. Chaque pas était une menace contenue.

— Et si je vous demandais… de faire des choses qui n’étaient pas vraiment écrites dans le contrat ?

Elle recula légèrement.

— Cela dépend… de ce que vous entendez par là.

Ses yeux se plissèrent.

— C’est une bonne réponse.

Un silence tendu s’installa. Puis il s’approcha encore.

— Une dernière chose, Malia. Ici, je ne tolère qu’une seule chose : l’obéissance absolue.

Elle soutint son regard, malgré le vertige.

— Et moi, je ne donne qu’une chose : ma loyauté. Mais elle se mérite.

Ses lèvres se retroussèrent dans un sourire en coin. Pour la première fois, il semblait presque amusé.

— Très bien. Le jeu peut commencer.

Il tourna les talons, et sans un mot de plus, sortit de la pièce en la laissant seule, son cœur battant à tout rompre.

Elle venait de rencontrer l’homme pour qui elle avait tout risqué.

Et elle savait, au fond d’elle, que sa vie ne lui appartenait plus vraiment.

🖤 Merci d’avoir lu ce chapitre !

💭 Que pensez-vous du premier face-à-face entre Malia et Aydan ? Leur relation va-t-elle exploser… ou imploser ?

📌 Commentez, likez et ajoutez à votre bibliothèque si vous voulez voir jusqu’où ira ce contrat…

อ่านหนังสือเล่มนี้ต่อได้ฟรี
สแกนรหัสเพื่อดาวน์โหลดแอป

บทล่าสุด

  • SOUS CONTRAT AVEC L’ARROGANT   CHAPITRE 48

    Le lendemain de l’interview, le monde n’était plus le même.Les médias du monde entier reprenaient le discours de Malia, le disséquaient, l’analyisaient, l’amplifiaient. Dans les rues de Paris, de Rome, d’Abidjan ou de Berlin, des manifestants brandissaient des pancartes : “On ne fait pas taire la vérité”, “Je suis Malia”, “Projet Éclipse = Crime”.Mais derrière cette vague de soutien, un autre courant se levait. Invisible. Souterrain. Menaçant.•— Ils ont bougé, déclara Sala, devant son écran.Malia, Aydan et Charles se penchèrent.— Qui ?— Le Conseil Noir. La cellule stratégique du réseau Éclipse. Ils se réunissent à huis clos. Le lieu est sécurisé, mais j’ai intercepté un message codé : “Dernier point avant liquidation des anomalies.”— Les anomalies… c’est nous, souffla Aydan.— Non, répondit Charles. C’est elle.•Malia resta silencieuse.Elle avait cessé de se demander pourq

  • SOUS CONTRAT AVEC L’ARROGANT   CHAPITRE 47

    L’aurore étendait ses premiers rayons sur la surface tranquille du lac. Dans le silence de la maison-refuge, le monde semblait avoir suspendu sa course, juste pour eux.Malia était assise près du lit, veillant Aydan comme une gardienne obstinée. Il dormait encore, mais sa respiration était plus stable, ses traits moins crispés. Les marques sur son visage étaient autant de rappels du prix de la vérité… et de leur histoire.Elle lui tenait la main. Elle aurait voulu que le temps s’arrête là. Juste là.Mais la réalité frappa à la porte.•— Il faut partir, annonça Sala, entré sans bruit.Malia se leva, fatiguée.— Encore ?— Les serveurs sont attaqués de toutes parts. Le dossier est toujours en ligne, mais des clones commencent à circuler… falsifiés, déformés. Ils veulent retourner l’opinion contre vous.— On savait qu’ils frapperaient fort.— On ne s’attendait pas à ce qu’ils réécrivent l’histoire.

  • SOUS CONTRAT AVEC L’ARROGANT   CHAPITRE 46

    La vidéo d’Aydan enfermé tournait en boucle sur l’écran.Chaque seconde était un coup de couteau. Chaque grognement étouffé, une détonation dans le cœur de Malia.Elle n’avait pas dormi. Pas mangé. Elle s’était contentée de fixer ce visage ensanglanté et silencieux, cet homme brisé qu’elle aimait plus que sa propre liberté.Elle n’était plus dans la peur.Elle était passée dans un autre état.Le feu.— Je vais le récupérer, dit-elle calmement.Charles la regarda, inquiet.— Tu ne peux pas y aller seule.— Je ne serai pas seule.Elle ouvrit son téléphone, et appela.•Une heure plus tard, Sala entra, essoufflé, un sac sur l’épaule.— Je savais que tu ne resterais pas planquée.— Je ne peux pas. Pas cette fois.— Tu veux le sortir d’où, exactement ? On ne sait même pas où il est retenu.— Si. On sait.Elle posa une carte sur la table. Un

  • SOUS CONTRAT AVEC L’ARROGANT   CHAPITRE 45

    Le dossier était en ligne.Malia appuya sur “entrer” avec la solennité d’un juge rendant un verdict irrévocable. Le document, compilé depuis des semaines, enrichi par Charles, déchiffré avec Sala, filtré par Iris, venait d’être publié sur un serveur crypté et relayé à plusieurs médias internationaux.Des preuves d’expérimentations illégales sur des enfants. Des transferts d’argent vers des comptes offshore. Des connexions entre des hauts responsables politiques et la société pharmaceutique dirigée secrètement par… son père.— C’est fait, murmura-t-elle. Maintenant, on attend.Aydan se pencha sur l’écran. La page se chargeait lentement, déjà saturée de connexions. Plus de 10 000 vues en moins de dix minutes.— Le monde commence à regarder.Mais Malia ne souriait pas. Elle fixait un point invisible dans le vide.Elle avait rêvé de ce moment. Elle s’était battue pour lui. Et pourtant, maintenant qu’il était là, tout paraiss

  • SOUS CONTRAT AVEC L’ARROGANT   CHAPITRE 44

    Le matin se leva sans prévenir, comme si la nuit avait oublié de résister.Dans la maison forestière, un silence étrange régnait. Ce n’était pas le calme paisible de la nature, mais un silence tendu, suspendu, comme si les murs eux-mêmes retenaient leur souffle.Malia descendit les escaliers en chaussettes, les cheveux en bataille et les pensées encore embrouillées. Elle trouva Aydan assis à la grande table en bois, le regard figé sur l’écran de son ordinateur.— Ça va ? demanda-t-elle en s’approchant.Il cliqua sur une vidéo qu’il venait de recevoir. Les images s’affichèrent : un laboratoire abandonné, filmé en contre-plongée, tremblant, comme si la personne qui tenait la caméra était en fuite.Au fond du couloir, un homme en blouse blanche criait.— C’est le labo de Veller, murmura Aydan.— Mon père ?— Non… mais quelqu’un fouille encore dedans. Quelqu’un qui cherche peut-être ce que vous avez failli détruire.

  • SOUS CONTRAT AVEC L’ARROGANT   CHAPITRE 43

    Le moteur de la voiture ronronnait sur l’asphalte désert, déchirant le silence de la nuit. Aydan conduisait sans dire un mot, les mains crispées sur le volant, les yeux rivés sur la route sinueuse qui s’enfonçait dans les bois. À côté de lui, Malia regardait défiler les arbres, le cœur battant à contretemps de ses pensées.Chaque kilomètre les éloignait de Berlin, de la ville, du danger immédiat. Mais elle savait que ce n’était qu’une parenthèse. Une pause avant la tempête. La véritable guerre ne faisait que commencer.— Tu es sûre que cette maison est sûre ? murmura-t-elle enfin.— Elle appartient à un vieil ami de Sala. Aucun lien avec moi, ni avec toi. Pas de caméras, pas de voisins. Juste les bois… et nous.— Parfait pour disparaître, souffla-t-elle.— Et pour préparer une contre-attaque, rectifia Aydan.Ils roulèrent encore vingt minutes avant d’arriver devant une bâtisse ancienne, perdue au milieu de nulle part. Une vieille

บทอื่นๆ
สำรวจและอ่านนวนิยายดีๆ ได้ฟรี
เข้าถึงนวนิยายดีๆ จำนวนมากได้ฟรีบนแอป GoodNovel ดาวน์โหลดหนังสือที่คุณชอบและอ่านได้ทุกที่ทุกเวลา
อ่านหนังสือฟรีบนแอป
สแกนรหัสเพื่ออ่านบนแอป
DMCA.com Protection Status