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Chapitre 13 — Les Ombres du Passé
Last Updated:
2025-09-18 01:08:50
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SÉDUIRE EL INFIERNO Chapitre 14 — Ce que l’on ne dit pas
IsabellaJe suis dans la pièce d’à côté. La porte est close, mais elle ne m’épargne rien.Pas les soupirs.Pas les râles.Pas mon prénom.— Isabella…Sa voix. Éraillée, basse, brûlante.Comme un souffle de fièvre.Comme une prière étranglée.Mon cœur ne réagit pas. Pas vraiment. Il bat trop vite, oui. Mais ce n’est pas l’émotion qui me traverse. C’est l’écœurement. La tension qui ronge. L’envie de fuir. Ou de frapper.Il pense à moi. Là, dans le lit de Soledad. Il pense à moi en elle. Et il dit mon prénom avec cette rage, cette fièvre, comme si je lui appartenais. Comme si j’étais à lui.Mais je ne suis à personne.Et surtout pas à Cristóbal Vargas.Je reste immobile. Figée. Une statue dans l’ombre. Mes doigts agrippent le tissu de ma jupe, mes jambes tremblent à peine, mais mon dos est droit. Mon regard est sec. Je n’ai pas le droit de plier.Je suis venue ici pour une raison. Et ce n’est pas lui.Lui, il croit à un jeu du destin. À l’aimantation des âmes. Il croit que je suis fragil
SÉDUIRE EL INFIERNO Chapitre 13 — Les Ombres du Passé
Cristóbal VargasJe brise les dernières barrières qui nous séparaient, enfonçant lentement la vérité dans sa chair. Elle n’a pas de choix. Elle l’accepte, lentement, mais elle l’accepte. Ses lèvres, autrefois fermées, s'ouvrent sous les miennes, sa langue se mêle à la mienne, et pour la première fois depuis que nous avons commencé, elle répond pleinement. C’est l’instant où tout bascule, où la résistance devient plaisir. Je la sens céder, et quelque part, une part de moi se nourrit de cette victoire.Son corps, un peu plus détendu, répond de plus en plus à mes caresses, et je continue, lentement, intensément, jusqu’à ce que plus rien n’existe autour de nous. Il n'y a que cette chambre, et nous deux, pris dans un tourbillon de désir et de domination. Je n’ai plus aucune pitié. Je n’ai plus aucune retenue.Chaque geste que je fais est calculé, chaque souffle que je prends est contrôlé. Je veux qu'elle ressente chaque mouvement, chaque pression, chaque touche de ma peau contre la sienne.
SÉDUIRE EL INFIERNO Chapitre 12 — Prise Totale
Cristóbal VargasJe la force à me regarder. Son visage est baigné de larmes, mais je ne ressens ni pitié ni compassion. Cela fait partie du jeu. Le jeu auquel elle a voulu participer, mais auquel elle a perdu avant même de commencer. Son corps frêle tremble sous mes mains, chaque mouvement de sa part étant une supplication silencieuse pour que je la laisse respirer. Mais je ne la laisserai pas.— Regarde-moi, Soledad, je murmure, ma voix s’adoucissant, mais ma détermination plus tranchante que jamais. Regarde bien ce que tu es devenue. Un jouet entre mes mains. Chaque résistance que tu as, chaque désir que tu veux garder pour toi, tout ça n’a aucune importance. C’est moi qui te tiens. Et tu le sais.Je la pousse contre le mur, l’immobilisant, la forçant à se soumettre à chaque mouvement de mon corps. Sa respiration est hachée, mais il n’y a plus d’échappatoire. Son corps est mien. Ses pleurs, son regard suppliant, tout cela n'est rien face à la vérité que je vais lui imposer.Je me ra
SÉDUIRE EL INFIERNO Chapitre 11 — L’Épreuve du Feu
Cristóbal VargasElle pense toujours qu’elle peut jouer au même jeu que moi. Elle croit que sa résistance, aussi minime soit-elle, peut me défier. Mais elle se trompe. Et ce soir, elle va en payer le prix.Je la fixe avec une intensité glaciale. Elle est là, debout, comme une poupée fragile dans la tempête que je vais lui apporter. Elle ne comprend pas encore que je suis le maître du jeu. Qu’elle m’appartient. Et qu'elle n’a ni la force, ni l'intelligence pour me défier.Je l’approche à nouveau, la distance entre nous se réduisant. Elle peut sentir la pression, la chaleur de ma proximité. Ses yeux évitent les miens, comme si elle espérait échapper à ma dominance. Mais elle ne le peut pas.Je pose une main sur son épaule, et la force de mon emprise fait trembler sa chair. Elle me regarde, ses lèvres tremblant d'une faiblesse qu'elle ne peut même plus cacher.— Soledad, tu crois vraiment que tu peux me résister ? Je souffle contre sa peau, ma voix grave et autoritaire. — Tu es faible. T
SÉDUIRE EL INFIERNO Chapitre 10 — La Leçon de l’Ombre
Cristóbal VargasElle croit que la résistance est ce qui la rend forte. Elle pense que chaque mot, chaque défi, chaque geste de défi peut ébranler ma position. Mais elle ne comprend pas encore que dans ce monde, il n’y a qu’une seule loi. Et c’est moi qui la dicte.Je la fixe, debout dans cette chambre bleue qui respire comme un cœur battant à l’unisson avec le mien. Les rideaux frémissent sous l’effet de la brise qui pénètre la pièce, mais la chaleur entre nous est palpable, étouffante. Elle peut sentir la tension. Elle sait que l’instant est venu.Elle croit qu’elle peut me défier. Et je vais lui montrer à quel point cette illusion est dangereuse.Je m’avance d’un pas, le souffle court mais mes gestes parfaitement maîtrisés, chaque mouvement calculé pour lui rappeler qui domine réellement cet espace. Elle n’a pas encore appris. Elle pense qu’elle peut jouer au même jeu que moi, qu’elle peut me faire plier à sa volonté. Mais elle va comprendre que tout ce qu’elle est, tout ce qu’elle
SÉDUIRE EL INFIERNO Chapitre 9— Le Maître des Choses
Cristóbal VargasJe ne suis pas distrait.Je ne suis jamais distrait.Même quand elles s’entredéchirent derrière les murs, dans leurs querelles de venin et de fierté blessée.Même quand Isabella, avec ses yeux pleins de feu et de défi, trouble l’ordre que j’avais sculpté à la lame.Je reste maître.Et ce matin, il faut que je rappelle à l’un des miens ce que ce mot signifie.Maître.Pas allié. Pas ami. Pas égal.Le hangar sent l’huile, la sueur et la peur.Mes hommes sont alignés. Droits, silencieux, comme des chiens bien dressés.Tous sauf un.Esteban Gutiérrez.Je l’ai hissé hors de la fange. Nourri. Protégé.Je l’ai regardé ramper, puis marcher, puis courir.Et maintenant, il pense pouvoir mordre la main qui l’a façonné.Il lève à peine les yeux quand j’arrive.Grave erreur.— On m’a dit que tu parlais trop, Esteban, je dis calmement.Ma voix fend l’espace comme une lame nue.Elle ne monte jamais. Elle n’a pas besoin.Le pouvoir ne crie pas. Il murmure, et tout le monde écoute.— J
