เข้าสู่ระบบ23h30 - Lundi 8 juillet 2002
Plaine des Palmistes- La kaz mémé La véranda de Mémé Anya - Une pause dans le temps POV de Juliette Moi : Je ne comprends pas, Jonathan, comment tu peux accepter cette situation ? Moi, je suis choquée de cette révélation. Jouns : Ne t'énerve pas ma tigresse ! et il rigole Je suis en train de rassembler des preuves pour la faire descendre de son piédestal. Moi : Comment tu arrives à accepter ça ? Excuse-moi pour mon franc-parler, mais t'as pas peur d'attraper des MST ? Jouns : Oh pas du tout ! Depuis que j'ai vu son vrai visage, je la touche même plus. Mademoiselle m'a toujours fait croire qu'elle n'aimait pas le sexe, avec des excuses banales. C'est comme ça que j'ai eu des soupçons. Je l'ai suivie pendant ses soirées entre copines, qui n'étaient bien sûr pas vraies parce qu'elle s'envoyait en l'air dans des chambres d'hôtel avec des vieux croûtons. Du coup, la seule chose que je lui laisse faire, c'est me tenir les bras en public. Sinon, je la touche même pas quand je la dépose chez elle, devant le portail de ses parents. Elle rentre jamais dans ma chambre, et pour tout te dire, elle n'est jamais venue chez ma mémé. Moi : Putain de merde, je suis sur le cul... Le plus important, c'est que tu gères ça à ta manière, intelligemment et efficacement. Je te reconnais bien là. En tout cas, si t'as besoin de moi, hésite pas, je suis là. Jouns : Merci Juliette ! Je sais que je peux te faire confiance. T'es une personne exceptionnelle qui écoute les autres sans jugement, en donnant ton avis réfléchi et posé. On pourra en reparler un autre jour, je t'expliquerai en détail pourquoi je ne la quitte pas maintenant. Là, j'entends ma sœur et mon pote qui reviennent. Moi : Oui, pas de souci. Vicky : Nous revoilà ! Je sais, je sais, je vous ai manqué. La belle et l'incroyable Victoria est de retour, mes chouchous. On se met tous à rigoler. Ah sacré Vicky ! Vicky : Tiens ma biche, ça c'est le tien et celui-là, le tien dada. _Jouns et moi :* nous répondons en même temps MERCI !* Vincent donne son verre à Vicky en lui caressant la main avec un clin d'œil. Je sais qu'il a profité que Jouns était occupé à préparer son mélange pour rouler un joint. On est tous toujours en rond autour du feu, Vince et Vicky juste à côté, prétextant partager le même plaid. Jouns et moi, on fait pareil, assis à l'opposé des amoureux. On sirote notre cocktail qui, comme d'habitude, est super bon. Moi : Merci ma bichette et son commis Vince, c'est trop bon, j'adore comme toujours. Jouns : Je confirme ma chérie, c'est super bon. POV Inconscient Il y a des confidences qui changent la perception qu’on a d’une personne. Ce soir-là, Juliette comprend que derrière l’image du tombeur sûr de lui, Jonathan cache une blessure profonde et une lucidité douloureuse sur son couple. Dans le silence complice d’un feu de camp, la confiance s’installe entre eux, révélant que parfois, les vérités les plus lourdes ne se partagent qu’avec ceux en qui l’on croit vraiment. Et tandis que Vicky, fidèle à elle-même, ramène de la légèreté avec ses blagues et ses cocktails, Juliette mesure la force d’être entourée : une amie qui éclaire la nuit, un frère de cœur qui avoue ses failles, et ce lien étrange qui naît sans prévenir. La morale, c’est que la vie alterne entre blessures et rires, entre secrets et éclats de voix, et que ce mélange-là forge les souvenirs les plus précieux. Même dans les moments sombres, il suffit parfois d’un feu, d’un plaid et de quelques vérités pour rapprocher les âmes et apaiser les cœurs.01h30 – Mercredi 30 juillet 2003Cilaos – Gîte du Piton des NeigesDans la fraîcheur du Piton– La fratrie PAYETPOV de JulietteNotre ascension au Piton des Neiges, le point culminant de l’île, à 3 071 mètres d’altitude.On est partis de chez tata vers 16h00, sacs sur le dos, motivés comme jamais. Premier arrêt au gîte du Piton des Neiges, à mi-chemin du sommet. On s’y est reposés un peu, juste trois petites heures de sommeil, histoire de reprendre des forces. Et puis, vers 1h du matin, on a repris la montée, frontales vissées sur la tête.Il faisait froid, le chemin était rude, mais tellement magique. Pas un mot de plainte de Malya, qui avançait avec courage, en prenant son temps. Dylan avait pris le temps de nous faire faire un petit exercice de respiration avant le départ. Ça nous a aidées à rester calmes, connectées à nous-mêmes, et à ne pas perdre le rythme.À 4h00 du matin, on arrive enfin au sommet.On se regarde. On sourit. On soupire. Et là, instinctivement, on se serre
10h00 – Lundi 23 juillet 2003Plaine des Cafres – Chez la famille PAYET En route pour la maison – Pleurer ou rire ?POV de JulietteJe me réveille doucement, un peu sonnée par la nuit de folie que je viens de passer avec mon beau ténébreux. J’ouvre les yeux : le lit est vide. Jonathan n’est plus là.Je me lève, encore engourdie, et file dans la salle de bain me brosser les dents. Heureusement, j’avais déjà rangé toutes mes affaires dans ma valise la veille.En remontant à l’étage, je retrouve tout le monde en pleine effervescence autour du petit-déj. Le téléphone sonne, c’est Mémé Anya qui décroche. Je salue tout le monde avec un sourire encore un peu endormi, mais toujours pas de trace de Jonathan. Je sors sur la terrasse, et le repère près de sa voiture.—Moi : Bonjour, Jouns.—Lui : Bonjour, mon cafrine.—Moi : Je me suis réveillée toute seule ce matin dans le lit…—Lui : Tu dormais tellement bien, je n’ai pas eu le cœur de te déranger.Je m’approche de lui. Ses ma
23h00 – Dimanche 22 juillet 2003Plaine des Palmistes - La kaz de mémé Anya Chambre de Jonathan - Le dernier ou pas ?POV de JulietteVince et Vicky nous souhaitent bonne nuit avant de descendre au sous-sol. Je leur réponds d’un signe de la main et file vers la cuisine chercher un verre d’eau. Jonathan, lui, ranime doucement les flammes de la cheminée. Je retourne m’installer dans le fauteuil, emmitouflée dans un plaid moelleux.Avant de venir s’asseoir près de moi, il ferme à clé la porte vitrée qui donne sur la véranda. Il allume un joint fraîchement roulé et me le tend avec un sourire tranquille. Nous partageons quelques bouffées en silence, bercés par le crépitement du feu et la pluie fine qui tambourine doucement contre les vitres.—Ça va, mon cœur ? me demande-t-il. —— Un peu mélancolique… Deux semaines ici, c’était fort. Plein d’émotions, de moments imprévus. —Je ressens la même chose, souffle-t-il. —Tu sais que ça va devenir compliqué, nous deux, à la reprise
20h00 – Dimanche 22 juillet 2003Chez mémé Anya – Devant la cheminée Tous ensemble – Dernière soirée chez Mémé AnyaPOV JulietteAprès la visite à Kélonia et toutes les histoires de tortues, les marmaille étaient lessivés. On est rentrés à la maison en mode ralenti. À peine arrivés, tout le monde est passé à table. Mémé Anya avait préparé un festin : des merguez bien grillées – poulet, mouton, porc – accompagnées d’une salade russe bien fraîche et de pain maison encore tiède. Autant dire que c’était un régal. La preuve : plus une miette dans les assiettes ni dans les plats. On a tout liquidé.Une fois le repas terminé, on débarrasse ensemble dans la bonne humeur, puis on s’installe dans le salon, blottis autour de la cheminée pour le dessert. Vicky avait préparé hier une mousse au chocolat pour tout le monde, et, comme elle pense toujours à moi, une mousse aux noisettes rien que pour moi. La flamme dans la cheminée crépite doucement, et la chaleur ambiante rend ce moment encore plus
11h00 – Dimanche 22 juillet 2003Ville de Saint-Leu - Kelonia Parc des tortues - Découvrir & ComprendrePOV de JulietteJe retrouve tout le monde sur la zone d’atterrissage. Les visages rayonnent. Les sourires sont larges, sincères, encore remplis d’émotion. L’énergie est palpable, presque électrique. On enlève nos harnais, un à un, les jambes encore un peu fébriles, mais le cœur complètement gonflé.— Merci mon amour, c’était fantastique, murmure Jonathan en s’approchant de moi, les yeux brillants. Il m’enlace fort. Je sens sa gratitude, sa fierté aussi.— Oui, nénène, c’était magique ! s’écrie Malya en me fonçant dessus comme une fusée. Je la rattrape juste à temps.— C’était génial, tata ! ajoute Lucie, toujours un peu plus discrète, mais le sourire en dit long.— J’ai volé, j’ai volé dans le ciel ! Merci tata ! Greg est surexcité, son bonheur éclabousse tout le monde.— Merci tata ! C’était trop bien ! renchérit Fany, toujours fidèle à elle-même, joyeuse et spontanée.—
5h00 du matin – Dimanche 21 juillet 2003 Plaine des Palmistes- Dans la chambre de Jonathan Saint-Leu – Parapente Réunion POV de Juliette Hier soir, on est rentrés à 23h, histoire de se coucher pas trop tard avant cette belle journée qui nous attendait. J’avais mis mon réveil à 5h, et ça fait déjà dix minutes qu’il sonne. Je suis encore lovée dans les bras de Jonathan quand il se réveille à son tour. — Bonjour mon cœur, murmure-t-il. — Bonjour mon amour… Je vais réveiller les enfants. Tu peux t’occuper du petit-déj, mon cœur ? — Ok, ma puce. — Merci chéri, je lui souffle avant de l’embrasser tendrement. POV de Jonathan Je sens encore la chaleur de Juliette contre moi, son souffle léger qui caresse ma peau. Ce réveil matin à 5h, c’est rude, mais son visage paisible me donne la force de me lever. —Bonjour mon cœur, je lui murmure en la serrant doucement. Elle s’étire, puis me dit qu’elle va réveiller les enfants. Moi, je file en cuisine préparer le petit-déjeuner, le cœur lé







