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112. Cent douze
Last Updated:
2025-12-20 23:14:29
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Un accord avec la mafia impitoyable 115. Cent quinze
Point de vue à la troisième personneMarcello rentra au manoir tard ce soir-là, ses pas plus lents que d'habitude. La maison était silencieuse, et le silence l'accompagna lorsqu'il entra. Un des gardes le salua, mais il se contenta d'un signe de tête et poursuivit son chemin.Le travail avait été éprouvant ce jour-là.Non pas à cause d'ennemis ou de réunions, mais parce que son esprit refusait de se calmer. À chaque ordre qu'il donnait, à chaque mot qu'il prononçait, le visage de Camila lui revenait sans cesse en mémoire. La peur dans ses yeux, son sursaut, sa fuite.Il serra les dents.« Je n'aurais pas dû faire ça », se dit-il pour la première fois.Il avait franchi une limite. Il le savait. Et même si l'orgueil et le chagrin l'avaient poussé à la repousser, une autre partie de lui était troublée. Camila était enceinte et son enfant grandissait en elle. Quel que soit son désespoir, ce fait restait inchangé.« Je m'excuserai », murmura-t-il en montant les escaliers. « Juste… excuse-t
Un accord avec la mafia impitoyable 114. Cent quatorze
CAMILAJe me suis réveillée lentement, d'une lenteur qui me pesait, comme si le sommeil ne m'avait pas vraiment reposée. J'ai ouvert les yeux sur un plafond étrange, couleur crème et lisse, rien à voir avec celui de la maison de Marcello. Pendant quelques secondes, je suis restée figée, confuse, le cœur battant la chamade.Puis tout m'est revenu en mémoire d'un coup : le pistolet, le regard froid de Marcello et même le bruit du coup de feu qui a touché le mur.J'ai inspiré brusquement et me suis redressée, ma main se portant instinctivement à mon ventre.« Ça va », ai-je murmuré. « On va bien. »La pièce était calme et rangée. De légers rideaux frémissaient sous la brise qui entrait par la fenêtre. La maison de Roberto était paisible, comme si le monde extérieur n'existait pas. Je me sentais à la fois en sécurité et mal à l'aise.On a frappé doucement à la porte.« Camila ? » La voix de Roberto est venue doucement de l'autre côté. « Tu es réveillée ? »« Oui », répondis-je à voix bass
Un accord avec la mafia impitoyable 113. Cent treize
CAMILAAvant qu'il ne puisse partir, j'ai claqué la porte d'un geste rapide. Le claquement a résonné dans la pièce, me faisant sursauter. Ma main est restée sur la poignée tandis que je me tournais vers lui. J'étais terrifiée, terriblement terrifiée, mais je me suis forcée à le regarder dans les yeux.J'avais besoin de réponses. J'avais besoin de comprendre ce qui se passait, car la douleur dans ma poitrine devenait insupportable.Marcello s'est arrêté et m'a regardée. Son visage était calme, et cela m'a encore plus effrayée.« Camila, » dit-il doucement, presque avec précaution, « pousse-toi. » Il prononça ces mots comme s'il me lançait un avertissement solennel que je devais prendre au sérieux.Le ton de sa voix n'était pas colérique. Il était maîtrisé, comme s'il ne voulait pas d'ennuis. Mais cela n'arrangeait rien. Au contraire, cela empirait les choses. J'avais vraiment besoin de comprendre ce qui se passait dans sa tête.« Je ne peux pas, » dis-je en secouant la tête. « Pas avan
Un accord avec la mafia impitoyable 112. Cent douze
CAMILAJe ne le comprenais pas.J'avais beau repasser la scène en boucle dans ma tête, rien n'avait de sens. Son regard, sa façon de parler, son départ comme si je n'étais rien… la douleur était plus vive que je ne l'aurais cru. J'avais été patiente, j'avais essayé d'être gentille. J'avais même essayé de l'aimer autant que possible, mais j'étais lasse de deviner.Seule dans le bureau après qu'il eut claqué la porte, j'ai compris. Si je continuais à marcher sur des œufs en sa présence, je finirais par me perdre complètement. Et je ne pouvais pas laisser faire ça.« Il me faut des réponses », me suis-je dit.Je suis sortie du bureau et j'ai traversé le couloir, le cœur battant la chamade. J'ai cherché du regard le salon, mais il n'était pas là.La maison était étrangement silencieuse. Alors je me suis dirigée vers sa chambre ; il y était sans doute allé.En m'approchant, j'ai entendu le bruit de l'eau qui coulait. C'était la douche. Soudain, j'ai entendu sa voix ; un cri.Ce n'était pas
Un accord avec la mafia impitoyable 111. Cent onze
CAMILALe soupir de Roberto était lourd, comme chargé de pensées. Il se laissa aller légèrement en arrière sur sa chaise, les yeux fixés sur moi, calme mais grave.« Camila, dit-il doucement, tu te souviens de ce que je t'ai dit ? »Je fronçai légèrement les sourcils. « À propos de quoi ? »« À propos de Marcello, répondit-il. Je t'ai dit qu'il y avait de fortes chances qu'il te trompe. Qu'il ait quelqu'un d'autre. »Mon cœur se serra.« Non, murmurai-je aussitôt en secouant la tête. Non, ce n'est pas possible. »Roberto ne me pressa pas. Il laissa simplement le silence s'installer entre nous.« S'il est froid, poursuivit-il lentement, s'il s'est éloigné de toi comme ça, c'est peut-être que quelqu'un d'autre a conquis son cœur. »Ces mots me frappèrent plus fort que je ne l'aurais cru et des larmes coulèrent sur mes joues avant que je puisse les retenir.« Ce n’est pas possible », dis-je, la voix brisée. « Pas après… pas après être tombée enceinte de lui, par pure bêtise. »Instinctiv
Un accord avec la mafia impitoyable 110. cent dix
CAMILAJ'avais tellement mal à la poitrine que respirer me demandait un effort. Assise au bord de mon lit, le regard vide, je revivais sans cesse les événements. Le regard froid de Marcello, ses paroles blessantes, sa façon de partir sans se retourner. Mon Dieu.Mes mains tremblaient quand j'ai pris mon téléphone. Sans réfléchir, j'ai fait défiler l'écran et appuyé sur le nom de Roberto.Le téléphone a sonné trois fois, mais personne n'a répondu.Un sanglot m'a échappé avant que je puisse l'arrêter. J'ai baissé lentement le téléphone, les yeux embués de larmes.« Bien sûr », ai-je murmuré avec amertume. « Bien sûr. »J'ai essuyé mes joues avec colère, mais les larmes continuaient de couler. J'avais le cœur lourd, trop lourd. J'avais besoin de quelqu'un, n'importe qui, qui soit là pour moi.Puis mon téléphone a sonné.J'ai baissé les yeux, le cœur battant la chamade en voyant le nom de Roberto sur l'écran.J'ai répondu immédiatement.« Allô ? » dit-il. « Camila, je viens de voir ton ap
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