All Chapters of Voyage en famille : mon mari m'a demandé de conduire seule: Chapter 1 - Chapter 10

« Rose a entendu dire qu’on allait à la plage pour les vacances, et elle veut emmener son enfant avec nous ! J’ai acheté des billets d’avion pour nous. Jade, toi, tu te charges de conduire avec les bagages. On t’attendra à la plage. » Ma main qui pliait les vêtements s’est figée d’un coup, stupéfaite. « Qu’est-ce que ça veut dire ? Rose Gautier vient avec nous, alors pourquoi devrais-je conduire ? » « Son enfant n’a jamais vu la mer, je me suis dit qu’il pourrait venir avec nous. Quand j’ai voulu acheter ton billet, il n’y en avait plus. » Mon beau-frère avait insisté pour aller surfer pendant les vacances de Noël, et cela tombait au moment où mon mari, Luc Carlson, prenait exceptionnellement des congés. Pour lui faire plaisir, mais aussi pour rassembler toute la famille, on avait décidé de partir ensemble à la plage avec mes beaux-parents. En plus, on venait d’acheter une nouvelle voiture. Pendant tout ce temps, j’avais mis toute mon énergie à préparer ce voyage fami

J’ai froncé les sourcils et donné un coup de pied à la chaise, qui a émis un grand bruit en tombant. Luc a immédiatement remarqué mon attitude étrange et a baissé sa position. « Je sais que tu te sens lésée, mais ce qui est fait est fait. Arrête de faire des caprices comme une enfant. À l’époque, quand on réservait l’hôtel, tu n’avais pas dit que tu voulais qu’on s’installe dans un hôtel cinq étoiles ? On ne va plus économiser, on change tout de suite ! » J’ai ricané intérieurement. Il croyait pouvoir m’avoir comme ça ? « Super, mon chéri, tu es vraiment formidable ! » Mais, la seconde d’après, Luc a reçu un message de la banque. « Jade, pourquoi as-tu utilisé ma carte pour dépenser autant d’argent… » « Tu n’as pas dit que tu voulais qu’on s’installe dans un hôtel cinq étoiles ? » « J’ai accepté que tu y séjournes, mais je n’ai jamais dit que tu pouvais utiliser ma carte ! » J’ai éclaté de rire : « Où je reste et combien je dépense, j’ai besoin de ton accord,

Après leur départ, j’ai immédiatement changé le mot de passe de la serrure à empreinte digitale et supprimé leurs empreintes enregistrées. J’ai emballé toutes leurs affaires et les ai envoyées chez eux par colis, frais à leur charge. Ensuite, j’ai contacté un avocat pour rédiger une convention de divorce. À l’époque, mes parents pensaient que j’étais trop naïve en amour et nous avaient forcés à signer un contrat prénuptial. Avec le recul, je me rends compte à quel point ils avaient raison. Comment ai-je pu ne pas voir à quel point cette famille jouait bien ses cartes ? À ce moment-là, mon téléphone a sonné. C’était la réception de l’hôtel. « Madame, en fonction de vos habitudes de séjour, nous avons le plaisir de vous surclasser gratuitement dans une suite présidentielle. Nous espérons que vous apprécierez votre séjour ! » J’ai répondu avec un sourire : « Merci beaucoup. » Pendant que Luc et sa famille rêvaient encore de séjourner dans un hôtel cinq étoiles, j’a

Pendant toutes ces années, j’ai pris soin de toute la famille Carlson de tout cœur. Pour améliorer notre vie, j’ai travaillé sans relâche, et après mes heures supplémentaires, je devais encore préparer à manger pour toute la famille. Chaque jour, je vivais dans le stress, de peur de commettre une erreur au travail ou de négliger la famille. Les paroles de mes parents résonnaient dans mes oreilles, et tout ce qui m’arrivait aujourd’hui, c’était le résultat de ma naïveté et de ma tête pleine d’idées romantiques à l’époque. À partir de ce moment, je vivrai pour moi-même. En calculant le temps, leur voyage à la plage touchait à sa fin. Rien que de penser à leurs visages lorsqu’ils verront le « cadeau » que je leur ai préparé, ça m’excite ! Mon téléphone a sonné, c’était un numéro inconnu. Dès que j’ai répondu, la voix de Luc, pleine de colère, a explosé de l’autre côté. « Jade, que veux-tu dire en changeant la serrure ? Si tu ne veux plus continuer, dis-le clairem

Luc n’a bien sûr pas voulu partir sans un sou, et il a tout fait pour me rencontrer. Il venait à mon entreprise, soit pour m’apporter des fleurs, soit pour me ramener des desserts. Mais à chaque fois que je le voyais, je me sentais dégoûtée et nauséeuse. « Chérie, j’ai tort, vraiment tort. Laisse-moi rentrer à la maison ! » Devant tous mes collègues, il se comportait comme un homme parfait. Il donnait l’impression que c’était moi qui faisais des scènes sans raison et qui insistais pour divorcer. Il veut utiliser cette méthode pour me faire reculer ? Dans son rêve ! « Et ta Rose, pourquoi elle n’est pas venue avec toi ? Puisque tu l’aimes et qu’elle te porte chance, pourquoi tiens-tu absolument à t’accrocher à moi ? » « Ce n’est pas le cas, Rose n’est qu’une bonne amie ! » Je ricanais. « Ah, donc une bonne amie, c’est celle avec qui tu peux t’embrasser à minuit, celle avec qui tu voyages en avion, pendant que ta femme conduit seule ? » Mes collègues lui o