Semua Bab Patron Irrésistible : Prisonnière de Ton Charme: Bab 561 - Bab 570

Point de vue d'EmmanuelleJe n'avais aucune idée du temps que j'avais passé dans ce véhicule. Tout ce que je savais, c'est que je ne pouvais plus pleurer. Mon corps tout entier était engourdi.« Qu'est-ce que c'est que ça ? » a demandé le conducteur. J’essayais de me redresser.« Reste tranquille, ma belle ! » L'homme assis à la place du passager a pointé son arme sur moi. Je me suis figée sur place.« Je ne m'arrête pas ici. Je connais ce type là-bas », a repris le conducteur. « Je vais appeler le patron. » Il a attrapé son téléphone et a composé un numéro. « Patron, tout va bien, on est arrivés en ville, mais on ne peut pas déposer la fille chez la dame. Son frère est dehors. » Il a écouté un moment. « Non, l'autre. C'est ça. » Il a écouté à nouveau. « D'accord, patron. »Il a raccroché et a regardé l'autre homme sans rien dire. J'étais anxieuse. S'il disait qu'ils étaient en ville, ça devait être ma ville. Mais de quel frère parlait-il ? Il fallait que je m'échappe, mais commen

Point de vue d'EmmanuelleJe n'ai pas fermé l'œil de la nuit. Même si j'avais voulu, je n'aurais pas pu dormir : Calvin ronflait comme un tracteur défaillant. Je n'avais jamais rien entendu de pareil. Quand il s'est réveillé, j'étais assise sur le lit, lui tournant le dos.« Déjà réveillée, Emmanuelle ? Tu es matinale », a-t-il remarqué.Tout ce à quoi je pensais, c'était « bien sûr, parce que j'ai dormi comme une reine en écoutant tes ronflements ». Oh, comme cet homme m'exaspérait !« Calvin, s'il te plaît, laisse-moi partir. Je ne t'épouserai jamais. Il n'y a aucun moyen au monde que ma mère puisse me convaincre de ça. »Je me suis levée et l'ai regardé.« Ma petite, ma petite, je vais t'apprivoiser. »Il riait comme un imbécile. J'avais envie de lui jeter quelque chose à la tête pour le ramener à la réalité.« Écoute, Emmanuelle, je vais te dire quelque chose. Je connais Rita depuis longtemps... » a-t-il commencé.« Oh bien sûr, tu étais même son amant ! En effet, tu la co

Point de vue d'EmmanuelleJ'étais recroquevillée sur ce canapé, en larmes, en priant pour un miracle. Mon corps entier me faisait déjà mal à cause des coups que Rita m'avait donnés plus tôt. Mais à mon grand désarroi, Rita n'a pas mis longtemps à revenir. Elle savait probablement déjà ce qu'elle voulait et était revenue pour me terroriser une fois de plus.« Je suis de retour, petit rat ! Et devine quoi, ton petit frère Cam veut négocier avec moi. » Elle a esquissé un sourire satisfait. « Tu sais ce que ça veut dire ? Ça veut dire que je vais obtenir tout ce que je veux. »Elle a ri et m'a donné une autre gifle.« Tu sais, Emmanuelle, ça va me manquer quand je ne pourrai plus te battre, c'est si relaxant. » Elle a ri et m'a giflée une nouvelle fois.Mais elle n'était pas satisfaite ; elle ne le serait jamais. Elle s'est assise en face de moi et a croisé les jambes.« Tu sais, Emmanuelle, m'occuper de toi toutes ces années a été la chose la plus ennuyeuse et épuisante que j'aie ja

Point de vue de CalvinJe chevauchais à travers la plantation, pensant à ma bonne fortune et à la belle Emmanuelle. Rita ne valait rien, tentant de vendre cette fille. Quand elle m'avait approché pour me proposer de marier Emmanuelle à mon fils, j'avais pensé que ce serait une bonne solution. Peut-être qu'il se calmerait enfin et arrêterait de gaspiller mon argent dans les fêtes et les bordels de la ville. Mais quand j'ai vu cette fille, je n'ai eu aucun doute : c'est moi qui l'épouserais. Maintenant, j'étais aussi anxieux qu'un jeune homme. Tu sais quoi ? J'allais avancer le mariage à demain. Rita pouvait faire toutes les crises qu'elle voulait.Je suis retourné en ville, mais avant d'atteindre le bureau du notaire, j'ai croisé le détective. Cette marionnette ne faisait que ce que sa femme lui disait et ce que mon argent pouvait acheter. C'était bien qu'il soit comme ça, puisque mon fils se fourrait toujours dans les ennuis et que j'avais mes propres affaires à couvrir, surtout conc

Point de vue de CalvinAprès avoir quitté la ferme, je me suis rendu chez les filles de Sonia, une maison close située en périphérie de la ville. Ces filles étaient douées pour leur travail, très douées même. Et Sonia m'aiderait avec ce dont j'avais besoin.« Calvin ! Tu es en avance aujourd'hui », a lancé Sonia en riant.« Sonia, j'ai besoin de ton aide pour quelque chose. »« Et qu'est-ce que j'y gagne ? »« Fixe ton prix, je paierai. Je sais que ton aide n'est jamais gratuite », a-t-elle simplement souri. « J'ai besoin que tu achètes des affaires de femme pour moi. »« Eh bien, Calvin, de quoi s'agit-il ? À ce stade de la vie, un homme viril comme toi change de préférences ? » Sonia était une prostituée qui se moquait des autres.« Tu mets ma parole en doute, Sonia ? C'est pour ma fiancée. »« Tu te maries ? » Ses yeux se sont écarquillés.« Oui. » J'étais assez fier. « Mais ne t'inquiète pas, je resterai ton client. »« Et pourquoi ta fiancée ne fait-elle pas les courses