Semua Bab Le jour du mariage, je me suis éclipsée en simulant ma mort: Bab 11 - Bab 20

Timothée, tremblant, se relevait et se précipitait vers le cercueil, cherchant désespérément un détail qui prouverait que ce n'était pas Dori. Mais chaque trait du visage confirmait ses craintes : c'était bien elle, la femme avec qui il avait partagé cinq années de sa vie.Il refusait d'y croire. La veille encore, ils avaient discuté en visio, et elle ne montrait aucun signe de détresse. Il se persuadait que ce n'était qu'une colère passagère, une réaction à son absence des derniers jours. Il tendait la main pour toucher son visage, espérant la réveiller, mais la froideur de sa peau le confrontait à la dure réalité. Il esquissait un sourire forcé, tentant de se convaincre qu'elle dormait simplement.« Non ! » Un refus viscéral lui échappait.Sa main tremblante effleurait le visage glacé. « Ma Dori... tu es si froide. Laisse-moi te réchauffer, d'accord ? Ensuite tu te réveilleras. Aujourd'hui c'est notre mariage... tu ne me laisserais pas…tout seul ? »Sa voix se brisait sur les der

Timothée avait chassé tout le monde. Assis par terre, il étreignait les lambeaux de la robe nuptiale, l'alliance de Doriane maintenant suspendue à son cou comme une relique.Ces objets – derniers vestiges de sa présence – étaient tout ce qui lui restait. Tant qu'il les gardait près de lui, elle était là avec lui en quelque sorte.Soudain, le téléphone de Doriane dans sa poche vibrait.Le message qui s'affichait l'a pétrifié ; contre toutes attentes, c'était Ida Claudel :« Doriane Lebrun, même le jour de mariage, je pourrais faire partir Tim d'un seul appel, tu vas voir. »« Ton titre de ‘Madame Humbert' ne vaut rien face à son héritier dans mon ventre. Tu sais, c'est le seul héritier des Humbert, ta nuit de noce ne fait pas le même poids. »« Hier, il murmurait contre mon ventre à notre bébé qu'il a hâte de devenir père. Ta place sera bientôt libre, à mon humble avis ! »Une photo suivait ces messages : lui, torse nu marqué de griffures des précédents ébats, ses lèvres pressées

Le visage d'Ida blêmissait. Elle secouait frénétiquement la tête, « Je n'ai rien dit à Doriane ! Qui t'a mis ces idées en tête ? »Un rire glacial lui échappait. Ses doigts se refermaient sur son menton comme un étau.« Tu oses encore mentir ? J'ai vu tes messages. Arrête ta petite comédie de soumission, j'ai vu comment tu la provoquais. »« Je t'avais prévenue : Doriane était la seule femme que j'aime. Tu n'étais qu'un jouet. »« Tu as contribué à sa mort. Tu vas payer. »Sa main glissait vers sa gorge, les veines de son avant-bras saillant sous l'effort.Ida griffait ses poignets, les ongles laissant des traînées rouges. Ce visage qu'elle adorait hier lui inspirait maintenant une terreur affreuse.Quand le manque d'air lui faisait voir des taches noires, un mot rauque lui échappait :« Le… bébé… »Les doigts de Timothée se desserraient brusquement.Elle s'effondrait, avalant l'air à grandes bouchées.Lui, la contemplait sans pitié. une idée était semée dans sa tête : ce fœt

En ce moment, en Angleterre.Aurore, ou plutôt Aurore Georges, contemplait le manoir qui se dressait devant elle, encore un peu désorientée. Elle n'aurait jamais imaginé qu'un simple voyage à l'étranger la mènerait à retrouver ses parents biologiques.Dans l'avion, sa voisine, une femme élégante, la regardait avec insistance. Par politesse, Aurore lui adressait la parole. Très vite, elles engageaient la conversation. La dame lui racontait qu'elle était une expatriée française vivant en Angleterre et qu'elle rentrait au pays pour retrouver sa fille disparue.Elle et son mari travaillaient en Angleterre, mais leur fille cadette était née en France pendant le Nouvel An. Ils avaient décidé de rester un mois de plus pour célébrer ses premiers jours avant de repartir. Mais la veille de leur départ, leur fille avait disparu. Ils avaient immédiatement alerté la police et mobilisé leurs amis pour la retrouver, en vain. Après un mois de recherches infructueuses, la police leur avait dit

Aurore Georges se sentait désemparée face à l'insistance de sa mère. Celle-ci, tenant fermement sa main, tentait de la convaincre, « Aurore, je te promets que ce jeune homme est quelqu'un de bien. Rencontre-le juste une fois. Si tu ne l'aimes pas, je m'arrangerai pour annuler, d'accord ? »Aurore n'aurait jamais imaginé que le premier défi qu'elle aurait à relever, en retrouvant sa famille, serait une promesse de mariage arrangé !Sa mère et sa meilleure amie avaient fait ce pacte des années auparavant : si elles avaient chacune un enfant de sexe différent, ils seraient promis l'un à l'autre. La naissance d'un garçon et d'une fille avait rendu les deux amies euphoriques, mais l'enlèvement d'Aurore avait mis fin à ce projet.Récemment, après avoir confirmé qu'Aurore était célibataire, sa mère et son amie avaient ravivé cette idée, sachant que le jeune homme étant également libre. Cependant, après une relation tumultueuse de cinq ans, Aurore n'était pas prête à s'engager à nouveau.