Il m’a rachetée comme on achète une voiture. Maintenant… je suis à lui. Quand son père perd tout au jeu, Léna se retrouve vendue à un riche inconnu pour éponger les dettes. Elle croit à une mauvaise blague… jusqu’à ce qu’elle reconnaisse le regard glacial de l’homme face à elle. Ilyès Blackwood. L’homme qu’elle a giflé en public deux ans plus tôt après une nuit trouble qu’elle a préféré oublier. L’homme qu’elle n’a jamais revu. L’homme qui la déteste. Il ne veut ni son amour, ni son respect. Il veut sa soumission. Son silence. Et son corps. Il fera ce qu’il faut pour qu’elle lui appartienne entièrement avec ou sans son accord.
View MoreUn bébé qu’il n’a même pas voulu. Mais que moi… j’aime déjà. Silvia grimaça. — Tu veux que je te plaigne ? — Non, répondit simplement Léna. Je veux juste que tu saches que je n’ai jamais voulu prendre ta place Elle redressa la tête, calmement. — Il ne m’aime pas, mademoiselle Silvia. Et moi non plus, je ne l’aime pas. Silvia serra les dents. Elle voulait frapper. Dire quelque chose. La rabaisser, l’écraser. Mais elle n’y arrivait pas. Parce que ce qu’elle lisait dans les yeux de Léna, ce n’était pas de la rivalité. C’était de la résilience Un truc que Silvia ne comprenait pas. Une force étrange, silencieuse, douloureuse, mais droite. Silvia recula, lissée par une colère froide. — Tu n’es qu’une fille de rien, souffla-t-elle. — Peut-être, répondit Léna. Un silence. Puis elle ajouta : — Mais je suis une fille de rien… qui ne ment pas. Silvia claqua la langue contre son palais, recula, puis quitta la pièce sans un mot de plus. Quand la porte se ref
Léna sentit une vague de froid glisser dans sa colonne vertébrale. Elle sentit les mots arriver. Comme des épines déguisées en fleurs. — Félicitations, ma chère, dit Silvia en regardant directement Léna. Un instant suspendu. Léna leva les yeux, troublée. Silvia sourit. — Pour la grossesse, bien sûr. Ilyès serra légèrement sa fourchette. Silvia reposa son verre avec douceur. — C’est tellement noble, ce que tu fais. Offrir ton ventre, ton corps, ton énergie… pour que d’autres puissent bâtir leur famille. Tu sais, beaucoup de femmes n’auraient pas ton courage. Elle s’interrompit pour couper un morceau de viande. Léna restait immobile, les joues brûlantes, les yeux embués. — Une mère porteuse, c’est une vocation. Presque une mission. Je te respecte pour ça, vraiment. Ilyès a bien fait de te choisir. Elle se tourna vers lui, hilare. — Même si… j’aurais préféré qu’on passe par une agence, non ? Ça aurait été plus propre, plus… professionnel. Ilyès ne répon
Le dossier était posé au centre de la table. Ferme. Lourd. Trop propre. Léna était debout, figée dans l’encadrement de la porte. Ilyès, lui, était assis, les jambes croisées, les coudes posés sur les accoudoirs de son fauteuil. Le médecin personnel, venu exprès pour la remise, ouvrit le document, tourna la page, et d’une voix calme, déclara : — Le test confirme que monsieur Ilyès est bien le père biologique de l’enfant que porte mademoiselle Léna. Le taux de concordance est de 99,99 %. Il n’y a aucune ambiguïté. Un silence pesant suivit. Pas un mot ne fut échangé. Le médecin referma doucement le dossier, le poussa vers Ilyès. — Je vous laisse le rapport complet. Vous pouvez me contacter si besoin. Ilyès hocha à peine la tête. Le médecin salua poliment Léna et sortit.Elle, elle n’avait pas bougé. Son cœur battait dans ses oreilles. Pas parce qu’elle doutait — elle savait depuis le début. Mais parce que maintenant, il n’y avait plus de fuite possible. Plus de “
Il se pencha, la saisit violemment par le bras. — Lève-toi. — Non… — LÉNA, J’AI DIT LÈVE-TOI ! Elle tenta de se dégager, mais il était plus fort. Il la força à se mettre debout, la tira sans douceur vers la porte. Elle trébuchait à moitié, les jambes faibles. — Ilyès, s’il te plaît… — Je t’emmène. — Où ? — Tu verras. Il ouvrit la porte d’un coup. Dalia se trouvait dans le couloir, un plateau à la main. Elle sursauta en voyant la scène : Ilyès tenant Léna de force, la jeune femme pâle, les joues ruisselantes. — Monsieur… qu’est-ce que… ? — Dégage de là, Dalia ! La vieille femme se recula sans oser dire un mot, mais ses yeux restèrent accrochés à ceux de Léna, remplis d’inquiétude. Ilyès descendit les escaliers en traînant la jeune femme avec lui. Elle pleurait encore, mais ne criait plus. Comme si elle savait que ça ne servirait à rien. Il l’installa de force dans la voiture, claqua la portière. Lui monta côté conducteur, démarra. La route était
Ce matin-là, Léna s’était levée avec l’envie de rester enfermée à nouveau. Son corps était encore faible, ses yeux gonflés, et la simple idée de retourner dans ces locaux, de croiser ces regards, de revêtir l’uniforme de la honte… l’écoeurait. Elle était assise sur le bord du lit, le dos courbé, lorsqu’Ilyès ouvrit la porte sans frapper. Il portait sa chemise noire et une montre trop chère. Son regard était tranchant dès l’entrée. — Tu ne restes pas ici aujourd’hui, déclara-t-il froidement. Léna ne répondit pas. Elle baissa simplement la tête, résignée. — Tu vas travailler. Commr tout le monde. Il n’attendit pas son avis. Il referma la porte, sèchement. À 8h le chauffeur était déjà devant la villa. Elle descendit lentement, prenant le temps d’enfiler ses chaussures comme si chaque geste comptait. Dalia lui jeta un regard inquiet. Mais Léna détourna les yeux. Elle n’osait plus parler à personne. Le trajet fut long. Et pourtant silencieux. À 18h, elle
Elle secoua encore la tête. — Tu veux partir d’ici ? Pas de réponse. — Tu veux qu’on appelle Monsieur Ilyes ? Un sanglot plus fort secoua Léna à ce moment-là. Et Dalia comprit que la question faisait plus de mal que de bien. Alors elle se tut. Elle resta là, à ses côtés, à genoux sur le tapis, comme une mère silencieuse auprès de sa fille effondrée. Le silence entre elles était plus doux que toutes les paroles. Il ne jugeait pas.Il ne pressait pas.Il accompagnait. Après de longues minutes, Léna finit par s’appuyer sur elle.Sa tête dans le creux de son épaule.Ses larmes avaient diminué. Mais ses yeux restaient rouges, gonflés. Elle murmura d’une voix éteinte : — Il y a… quelque chose en moi. Dalia la regarda. Mais ne dit rien. Elle comprit. Sans poser de questions. Sans brusquer. Juste une main serrée sur la sienne. Un battement de cœur. Deux femmes. Deux générations. Et entre elles, un secret si fragile qu’il tenait à peine sur leurs épaules. Léna finit p
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