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ผู้เขียน: C-D
last update ปรับปรุงล่าสุด: 2025-10-14 08:08:54

— J’arrive ! lança une voix depuis l’intérieur.

La porte s’ouvrit sur Sofi.

— Nom de Dieu, Jules ! Où étais-tu passée ? Tu devais être là depuis un moment déjà. Andy allait appeler les flics.

— Quoi ?

Jules éclata de rire, amusée par la réaction dramatique de son amie, et pénétra dans l’appartement chaleureux.

— Andy ! Jules est là ! cria Sofi en refermant derrière elle.

Andy sortit d’une chambre, Ivy dans les bras, et rejoignit le salon.

— Où étais-tu ? J’étais à deux doigts d’appeler les flics.

— Pardon… Ma voiture refusait de démarrer, et aucun Uber à l’horizon. Heureusement, quelqu’un m’a prise sur sa route.

Elle attrapa Ivy et la serra fort contre elle, déposant un baiser sur sa tête. Sofi fila vers la cuisine, laissant Jules et Andy s’installer sur le canapé.

— Une course, hein ? fit Sofi en remuant quelque chose derrière les fourneaux. Avec qui ?

C’est là que Jules réalisa : elle ne savait pas grand-chose de lui, à peine son visage et trois rencontres au compteur.

— Je ne connais pas son nom, admit-elle en fronçant les sourcils.

— Tu plaisantes ? Tu montes avec un inconnu ! fit Sofi en levant les yeux au ciel.

— Mais il était canon, au moins ? lança Andy, malicieuse.

Jules rit.

— Déjà, ce n’était pas totalement un inconnu… Et oui, il était canon.

Et c’est ainsi que leur soirée de filles commença.

César, lui, avait roulé en silence, perturbé. Il ne comprenait pas ce qui l’attirait tant chez elle. Avant Bea, aucune femme ne lui avait jamais inspiré ça. Après Bea, il n’avait multiplié que les histoires sans importance. Mais Jules avait quelque chose d’inexplicable. Il avait eu du mal à détourner les yeux.

Son esprit revint à sa fille. L’ironie le fit sourire : lui qui n’avait jamais eu d’affection particulière pour les enfants se surprenait à désirer qu’une petite voix l’appelle « papa ». Il s’imaginait une gamine, mélange de lui et de Bea, courant partout dans le salon, riant aux éclats. L’image l’avait bouleversé.

Le sourire s’effaça brutalement : il ne connaissait même pas le prénom de Jules. Trois rencontres et rien de plus. Il était certain pourtant qu’il la reverrait. Cette pensée l’accompagna jusqu’à son garage.

Le lendemain, Jules se leva tôt. Elle prépara le petit-déjeuner, puis s’occupa d’Ivy quand celle-ci se réveilla. Après le repas, Andy annonça qu’elle et Sofi sortiraient avec la petite, ce qui laissa à Jules une journée entière pour elle. Elle passa l’après-midi à ranger et nettoyer.

En fin de journée, on frappa. Elle ouvrit et resta figée.

— Toi !

De l’autre côté, César soutenait son regard, le souffle coupé. Toute la journée, il avait eu ce sourire inexplicable aux lèvres. Poussé par l’adresse dénichée par Tom, il avait décidé d’aller voir où vivait la mère adoptive de sa fille : Jules Jenna. Et voilà qu’il tombait… sur elle.

— Qu’est-ce que tu fais ici ? souffla-t-elle, étonnée.

— Et toi ? demanda-t-il, comme s’il espérait une erreur. Hier soir, ce n’était pas ici qu’il l’avait déposée… Alors que faisait-elle dans cette maison ?

— J’habite là, répondit-elle simplement.

Il la dévisagea, troublé.

— Tu es… la propriétaire ?

— Oui. Enfin… maintenant.

Un doute l’assaillit.

— Et avant toi, qui vivait ici ?

Elle resta immobile, cligna des yeux, puis reprit contenance.

— Excuse-moi, je manque de politesse. Vous voulez entrer ?

Il accepta. Elle le guida par un couloir étroit jusqu’au salon. Des jouets traînaient dans un coin, un plumeau attendait sur la table.

— Désolée pour le bazar, dit-elle en embarquant le plumeau vers la cuisine ouverte. Installe-toi.

— Un verre d’eau, ce sera parfait, répondit-il en s’asseyant.

Elle revint avec un plateau, lui tendit un verre. Il la remercia d’un signe de tête. Jules posa le plateau et s’assit en face de lui.

— Je voulais te remercier pour hier soir. Sans toi, je serais arrivée en retard, ou pas du tout.

— Ce n’est rien.

Il la fixait, incapable d’ignorer ce doute lancinant : et si cette femme était bien la mère adoptive de sa fille ? Son cœur cognait fort.

— Je m’excuse aussi, ajouta-t-elle. Je ne me suis pas présentée. Je m’appelle Jules Jenna.

Le nom le transperça. Confirmation brutale. C’était elle. Celle qu’il avait juré de retrouver, qu’il avait déjà maudite en silence. Mais face à elle, l’idée de lui arracher l’enfant devenait insupportable.

— Ça va ? demanda Jules, intriguée par son silence.

— Oui… enfin, non. J’ai un contretemps, je dois filer.

Il se leva.

— Excuse-moi pour l’improviste.

— Pas de souci. Au moins, j’ai pu te remercier encore une fois.

Elle l’accompagna jusqu’à la porte. Il descendit lentement, fit le tour de sa voiture. Avant d’ouvrir, il leva les yeux vers elle.

— Au fait, moi c’est César. César… Thomas.

Il s’interrompit, incapable de donner son vrai nom. Elle n’avait pas l’air de savoir qui il était, et il préférait garder ça pour lui.

— Enchantée, répondit-elle avec un sourire poli.

— Pareil, dit-il avant de monter en voiture.

Elle resta sur le seuil, suivant des yeux la voiture qui s’éloignait jusqu’à disparaître au bout de la rue.

César Thomas. Le nom résonnait dans l’esprit de Jules. Elle le connaissait enfin, mais ce qui la troublait, c’était la manière dont il avait réussi à remonter jusqu’à elle. En refermant la porte derrière elle, elle s’y adossa, le souffle court, la paume pressée contre sa poitrine qui battait à toute allure. Son cœur, d’ordinaire si calme, s’était emballé. Comment avait-il provoqué ça en elle ? Ce type était d’une beauté renversante. Presque irréel. Elle n’avait jamais ressenti pareille agitation simplement en présence d’un homme. Avec lui, c’était autre chose : une effervescence, une colère douce, une fébrilité presque ridicule. Elle se sentait comme une adolescente obsédée par son premier béguin.

Pour se reprendre, elle alla chercher le plumeau laissé dans la cuisine et se mit à dépoussiérer le salon. Le mouvement répétitif devait lui vider l’esprit, mais rien à faire : César Thomas revenait sans cesse hanter ses pensées. Elle secoua la tête, comme si ça pouvait l’en chasser.

De son côté, César était tout aussi désarçonné. Rien ne lui semblait cohérent. Avant de la rencontrer, ce nom – Jules Jenna – n’était pour lui qu’une idée abstraite. Il avait imaginé une femme différente, surtout dans sa relation avec sa fille. Et puis, il y avait eu cette rencontre, au début de la semaine, suivie de deux autres. Chaque fois, il l’avait observée avec l’enfant : douceur, patience, une attention sincère. À ses yeux, ces instants montraient une personne aimante, dévouée, presque à l’opposé de ce qu’il s’était figuré.

Et maintenant, tout se superposait. La mère qu’il avait vue, l’inconnue qu’il avait imaginée… c’était la même. Jules Jenna. Une seule et unique femme. Une femme belle, simple, qui éveillait en lui une émotion inattendue, et qui surtout aimait profondément sa fille.

César inspira longuement, oppressé par le poids de cette révélation. Qu’était-il censé faire ? Il s’était juré de briser la vie de cette femme, et voilà qu’il découvrait qu’elle était précisément celle qu’il aurait voulu protéger. Le dilemme lui serrait la poitrine.

En rentrant chez lui, il coupa le moteur devant son allée, sortit du véhicule et claqua la portière avec nervosité. D’un pas lourd, il traversa le salon, grimpa les escaliers, parcourut le couloir et s’écroula dans sa chambre. Étendu sur le dos, les yeux rivés au plafond, il poussa un soupir qui semblait lui arracher les entrailles. Il ne pouvait pas laisser cette histoire tourner ainsi. Pas maintenant.

Un peu plus tôt, au moment de leur rencontre, il s’était présenté d’un ton assuré :

— César Thomas.

Elle avait répondu par un sourire poli, trop retenu pour être sincère.

— Enchantée.

— De même, avait-il lancé avant de regagner sa voiture, l’esprit en tumulte.

Jules l’avait suivi du regard jusqu’à ce que sa silhouette disparaisse au coin de la rue. Elle répétait son nom en silence, comme pour vérifier qu’il n’était pas un rêve. Puis, refermant la porte derrière elle, elle s’était laissée glisser contre le bois, main pressée sur ce cœur qui n’en finissait pas de cogner. Cet homme, parfait et troublant, avait réussi à bouleverser en quelques instants un équilibre qu’elle croyait solide.

Et pendant qu’elle s’efforçait d’oublier en rangeant sa maison, lui s’enfonçait davantage dans la confusion, incapable de concilier ses intentions et ce qu’il ressentait désormais pour elle.

Au début de la semaine, César avait croisé une femme. Puis il l’avait revue à deux reprises. Sa tendresse envers l’enfant trahissait un attachement sincère, une douceur qui l’avait troublé. Dans son esprit, il s’agissait de deux personnes distinctes. Mais à présent, il savait qu’il s’était trompé : c’était la même. Cette femme, c’était Jules Jenna. Celle qu’il avait perçue comme attentionnée, aimante, différente de l’image qu’il s’en était faite. Elle n’avait rien de superficiel, elle était belle, simple, et son amour pour sa fille sautait aux yeux. César poussa un long soupir. Que devait-il faire maintenant qu’il savait qu’elle était la mère de l’enfant… et qu’il avait prévu de détruire sa vie ?

Troublé, il gara sa voiture devant chez lui, coupa le moteur et descendit. Il claqua la portière et entra dans l’appartement d’un pas lourd. Sans s’arrêter, il traversa le salon, monta l’escalier, suivit le couloir et s’enferma dans sa chambre. Il s’écroula sur le lit, les yeux fixés au plafond. Encore une fois, le même souffle s’échappa de ses lèvres. Que faire, maintenant qu’il savait ?

Quelques jours plus tôt, il avait quitté la maison de Jules, impeccable dans son costume, le visage fermé. Depuis, son travail n’avait pas changé : parfois stimulant, parfois lassant. Mais le nouvel arrivant à la tête de l’entreprise avait bouleversé l’équilibre. Il avait renvoyé une grande partie du personnel pour le remplacer par d’autres. Jules, elle, se réjouissait au moins que l’équipe du rayon enfants ait été épargnée. Elle connaissait presque tout le monde, sauf Andy et Sofi, et se sentait rassurée qu’Ivy et les autres n’aient pas à affronter de nouveaux visages. Les bruits de couloir racontaient que le PDG songeait même à changer le nom de la société. Rien d’étonnant. Ce qui l’avait choquée, en revanche, c’était la brutalité avec laquelle il avait procédé : aucun préavis, des licenciements secs. Certes, il faisait son travail, mais un délai aurait été la moindre des choses. Peut-être avait-il au moins consenti à verser des indemnités, pensa-t-elle en serrant les lèvres. On parlait beaucoup de lui, mais personne ne l’avait encore vu.

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