Générale Malgré Elle - Quand l'Impératrice Force le Tyran à Capituler

Générale Malgré Elle - Quand l'Impératrice Force le Tyran à Capituler

By:  Élise BernardUpdated just now
Language: French
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La jumelle d'Isabelle, Élodie, est morte, déshonorée avant son mariage. Isabelle de Montpensier, appelée à la rescousse, a retiré son armure de guerre pour prendre la place de sa sœur et épouser le roi de France. Le roi-tyran avait jadis perdu sa bien-aimée, et toutes les femmes de la cour, qui ressemblaient à cette défunte bien-aimée, obtenaient ses faveurs, surtout Madame de Lamballe, qu'il chérissait particulièrement. Cependant, Isabelle ne ressemblait en rien à cette bien-aimée, et tout le monde pensait qu'elle serait rejetée par le roi, perdant ainsi sa couronne de reine. En effet, à peine un an après leur mariage, le roi et la reine songeaient à rompre leur union. Or, ce n'était pas le roi qui voulait répudier la reine, mais bien la reine qui réclamait la répudiation de son époux ! Cette nuit-là, le roi s'est agrippé désespérément à la traîne de la robe de la reine et a dit : « Si tu veux partir, alors traverse mon cadavre ! » Toutes les dames de la cour, en larmes, se sont jetées devant le roi pour la retenir, « Notre Reine, ne nous abandonnez pas ! Si vous devez partir, emmenez-nous avec vous ! »

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Chapter 1

Chapitre 1

« Madame la Générale ! Message de toute urgence ! Mademoiselle Élodie de Montpensier a été humiliée et s'est donnée la mort ! Votre mère vous ordonne de revenir immédiatement pour contracter le mariage royal à sa place ! »

À la frontière de la France, les sabots des chevaux battaient le sol neigeux, éclaboussant l'eau des neiges fondues.

Isabelle de Montpensier chevauchait à l'avant. Elle portait un uniforme militaire noir à manches étroites, ses longs cheveux châtains étaient attachés par un simple ruban, flottant au vent, sa silhouette, pleine de prestance, dégageait une aura glaciale de détermination.

Elle et sa sœur Élodie étaient jumelles, mais selon les anciennes traditions, les jumeaux étaient considérés comme malchanceux, et Isabelle avait donc été élevée dans un domaine familial éloigné, au sein d'un camp militaire.

Élodie était douce et calme, jamais en conflit avec personne.

Isabelle ne comprenait pas, qui pourrait bien faire du mal à une personne aussi pure et innocente ? Elle a juré de détruire celui qui avait fait cela, de le découper en morceaux et de nourrir les chiens de chasse avec son cadavre !

Derrière elle, ses gardes du corps peinaient à suivre son rythme, criant : « Madame la Générale ! Nous avons déjà épuisé deux chevaux ! Il y a une auberge devant, devons-nous faire une pause ? »

Isabelle a donné un coup de fouet, le bruit perçant l'air. « Si vous ne pouvez pas suivre, retournez au camp ! En avant ! »

Idiots ! Il n'y avait pas de temps à perdre ! En ce moment, elle portait sur ses épaules la vie de centaines de membres de la famille Montpensier !

Les gardes s'efforçaient de la rattraper. Mais elle était l'une des plus rapides des cavaliers légers du camp du Nord ! Tel le vent, fugace comme une ombre.

Sept jours plus tard, à Paris.

Un mariage dans la famille Montpensier, surtout celui qui unissait leur fille au roi, était une immense gloire. La foule s'était arrêtée en masse pour observer, impatients de voir les noces royales.

Cependant, bien que la procession royale soit arrivée, la mariée tardait à apparaître.

Les murmures ont commencé.

« On disait que la demoiselle Montpensier avait été enlevée par des bandits et avait subi de terribles tortures. La famille a dû faire appel à des soldats privés pour la sauver, et apparemment, elle avait perdu son honneur, comment aurait-elle pu encore devenir reine ? »

« La famille Montpensier avait une grande chance, depuis des générations, leurs filles se mariaient dans la famille royale, leur lignée assure la prospérité de la France ! »

« Il ne s'était pas passé quelque chose, si ? Pourquoi la mariée n'est-elle toujours pas là ? »

Les gens se penchaient sur la porte en bois massif, comme si leurs regards pouvaient la percer.

Dans le grand salon de la maison Montpensier.

La dame d'honneur principale, envoyée pour superviser les préparatifs du mariage, avait déjà bu plusieurs tasses de tisane, mais elle en avait assez et a refusé poliment une autre tasse que le duc lui tendait.

« Monsieur le duc, que se passe-t-il avec la demoiselle ? Puis-je aller dans sa chambre pour voir ? Attendre ainsi n'est pas une solution ! Si nous manquons le moment propice, je serai dans l'incapacité de rendre des comptes au roi ! »

Les familles nobles prêtaient une attention particulière aux moments opportuns, et encore plus lorsqu'il s'agissait du mariage royal, de celui du plus grand roi de France.

La famille Montpensier semblait-elle faire preuve d'arrogance ? Cela semblait être une grande maladresse !

Le duc a pâli sur ces paroles. Il a ajusté rapidement son expression et s'est levé pour l'arrêter, affectant une tranquillité feinte, « Ah ! Il est évident que mon épouse a du mal à se séparer de notre fille, elle est toujours aussi émotive. Je vais envoyer quelqu'un pour la rappeler, restez ici un instant, nous ne manquerons pas l'heure ! »

Puis il a fait signe au majordome.

Le majordome a compris immédiatement et est parti en courant. Il est arrivé devant la chambre de la demoiselle et a frappé respectueusement à la porte.

« Madame, Mademoiselle, les gens de la cour sont encore venus nous rappeler ! »

Dans la chambre, il n'y avait aucune trace de la mariée. La dame était de plus en plus agitée, essuyant sans cesse la sueur qui perlait sur son front.

« Vous… vous lui direz que… la robe de mariage a besoin d'ajustements de dernière minute, que la brodeuse doit encore faire quelques points. »

Le majordome s'est tourné en arrière, murmurant, « Madame, ce n'est pas possible ! La dame d'honneur principale a déjà insisté plusieurs fois, si nous ne lui donnons pas une réponse claire, elle va peut-être y entrer elle-même ! »

La dame mordait ses lèvres d'anxiété. Que faire ?

Juste à ce moment-là, une silhouette agile est entrée par la fenêtre latérale, aussi légère qu'une brise.

En la voyant, la dame a sursauté et s'est reculée, inquiète. « Qui êtes-vous ! »

« Mère, c'est moi. » Isabelle a ôté sa capuche et son voile, dévoilant son visage, si proche de celui de sa sœur, mais avec une allure encore plus résolue. La dame l'a reconnue aussitôt et a éclaté en sanglots de joie.

« Isabelle ! Ma fille ! Tu es enfin revenue ! » Elle s'est précipitée pour la serrer dans ses bras, comme si elle la retenait des mains du destin, son cœur qui flottait dans le vide s'est remis enfin à battre.

« Mère. » Isabelle s'est contentée de ces mots. Pas de salutations superficielles, juste une froideur palpable. Elle savait que le temps pressait. Elle a ôté son habit militaire, encore couvert de poussière, et a défait ses cheveux.

La dame, inquiète, s'est hâtée de l'habiller avec la lourde robe de mariée. « Isabelle, je suis désolée. Je sais que tu préfères une vie libre, mais aujourd'hui, tu dois épouser quelqu'un du château de Versailles, et cela... »

Isabelle a levé sa robe et s'est assise devant le miroir. « Mère, pas de discours. Je connais déjà tout. Ce qui compte maintenant, c'est de sauver la famille Montpensier. »

Si la famille ne parvenait pas à livrer la mariée, leur contrat royal serait rompu et leur destinée anéantie.

La dame a soupiré profondément : « C'est bien que tu sois revenue, tu m'as tellement manqué toutes ces années... »

« Élodie… comment va-t-elle ? » Le ton d'Isabelle était d'un calme inquiétant.

Si l'on y regardait de plus près, ses mains tremblaient, ses ongles s'enfonçaient presque dans sa peau. Son esprit attendait, attendait un miracle, espérant que sa sœur ait survécu à son suicide. Elle espérait qu'Élodie viendrait la retrouver comme autrefois, souriante en l'appelant : « Isabelle, je suis venue te voir. »

Mais le visage de sa mère s'est assombri sous l'effet d'une douleur incommensurable qui a brisé les dernières illusions d'Isabelle.

« Élodie… elle a été enterrée. Peut-être qu'il vaut mieux ainsi. Elle a trop souffert, vivre n'aurait été que douleur sans fin. Cette nuit-là, elle a été laissée à la porte du manoir… couverte de blessures, ses vêtements déchirés, même son sein marqué… »

La dame n'a pas eu le courage de finir. Elle s'est laissée envahir par les larmes.

Isabelle, elle, est restée de marbre, aussi froide qu'un bloc de glace. Elle a demandé : « Qui l'a fait souffrir ? Avez-vous des indices ? »

« C'est… c'est la duchesse de Lamballe ! Cette femme malveillante ! C'est elle qui a détruit Élodie ! »

Clac !

Isabelle a gravé ce nom dans son esprit. Un simple mouvement de sa main a fait éclater la boîte de poudre de parfum.

La dame a froncé les sourcils et a posé sa main sur l'épaule de sa fille. « Isabelle, je sais que tu as été formée dans l'armée et que tu es forte, mais la cour est différente du champ de bataille. Protège-toi avant tout. Cette duchesse est arrogante, elle a causé bien des malheurs, mais peu importe ses crimes, le roi la chérira toujours. Ne t'attaque pas directement à elle. »

Elle avait déjà perdu Élodie, elle ne voulait pas perdre Isabelle.

Cependant, les circonstances échappent parfois au contrôle.

Alors qu'Isabelle mettait son voile et se préparait à sortir, une voix arrogante s'est fait entendre à l'extérieur : « Le mariage est suspendu ! Je viens au nom de la duchesse de Lamballe pour remplir une mission ! »

La dame a retenu Isabelle ; « je vais voir ce qu'il en est. »

À l'extérieur, un chambellan se tenait là, avec un air d'autorité, un bâton en main, la tête haute : « On raconte que Mademoiselle de Montpensier a été enlevée par des brigands. La Duchesse de Lamballe, pour protéger l'honneur de la cour, a chargé des dames de la cour de vérifier cela. »

« Vérifier quoi ? » La dame de Montpensier est devenue livide.

Le chambellan s'est moqué d'un rire froid. « Vérifier si Mademoiselle de Montpensier est toujours vierge. »

« Quoi ! » L'examen de la virginité de la mariée le jour de son mariage ! Une humiliation sans pareille !
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