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chapitre 4. : Les Mains Trop Près du Cœur

ผู้เขียน: EVY
last update ปรับปรุงล่าสุด: 2025-08-06 19:05:36

— Ça doit être une amie à lui qui l’a hébergée.

Je me ressaisis et quitte la chambre pour rejoindre monsieur Andrew, toujours concentré à cuisiner.

Je m’assois sur une chaise dans la salle à manger.

— Tu veux boire quelque chose pendant que je finis ?

— Oui, merci.

J’essaie d’arborer un sourire forcé, mais je ne sais pas pourquoi : sa vie ne m’intéresse pas. Il y a quelques jours, je lui avais dit que ce n’était pas du sérieux, et voilà que je suis contrariée parce qu’il héberge une femme.

Il me sert un verre de vin rouge et dresse la table. Nous nous mettons à manger.

— Monsieur Andrew ?

— Oui ?

— Vous vivez seul ici ?

— Parfois.

— Parfois ? Donc vous vivez avec quelqu’un ?

— Oui. Ça te dérange ?

— Non, je voulais juste savoir, l’appartement est trop grand pour une seule personne.

À voir comment il évite de parler de cette personne, c’est comme si elle n’était pas vraiment proche de lui. Ça me soulage d’un coup.

Après le dîner, je pars prendre une douche. La salle de bain est magnifique. Je me glisse sous l’eau chaude. Après quelques minutes, j’ai l’impression d’être observée. Je me retourne et le vois, monsieur Andrew, torse nu. Son corps sculpté me fait planer à chaque fois.

— Tu veux prendre une douche aussi ?

— Aucun refus pour une femme aussi magnifique que toi.

Ses mots me font rougir. Il entre sous la douche et s’approche de moi.

Il s’approche doucement, son souffle chaud caresse ma peau. Je sens mon cœur s’accélérer, mes mains deviennent moites.

Il me regarde intensément, comme s’il cherchait à lire en moi.

-Tu n’as pas peur ? murmure-t-il.

Je secoue la tête, incapable de prononcer un mot.

Il sourit, ce sourire à la fois rassurant et provocateur, puis ses mains effleurent mon bras.

Je retiens un frisson, consciente que cet instant pourrait tout changer entre nous.

L’eau ruisselle sur nos corps mêlés, et pourtant, une distance invisible semble flotter entre nous, un mélange de désir et d’hésitation.

Je me demande ce qu’il pense, ce qu’il ressent vraiment.

Ses yeux ne quittent pas les miens, et je me surprends à vouloir qu’il s’avance encore un peu plus.

Un silence s’installe, lourd mais doux, jusqu’à ce qu’il brise finalement la tension :

- Je n’ai jamais été aussi proche de quelqu’un depuis longtemps.

Ces mots résonnent en moi, éveillant des sentiments que je ne veux pas encore nommer.

Je ferme les yeux un instant, laissant mes pensées vagabonder, avant de les rouvrir pour croiser son regard.

Le mystère et l’attirance dans ses yeux me poussent à faire un pas en avant… ou peut-être à reculer. Je ne sais plus.

Je sens ses mains glisser lentement le long de mon dos, explorant chaque parcelle de peau qu’il peut atteindre sans franchir de limite.

Son contact est à la fois tendre et chargé d’une promesse silencieuse.

Mon souffle se fait court, mon corps se tend comme s’il voulait réagir avant même que mon esprit ne puisse décider.

— Tu sais, murmure-t-il, ce genre de moment, c’est rare.

Je lève les yeux vers lui, cherchant à déchiffrer ses intentions derrière ce regard à la fois doux et pénétrant.

Il approche son visage, son souffle caresse ma joue.

Je sens mon cœur s’emballer, ma tête tourner légèrement.

Un frisson me parcourt quand ses lèvres effleurent à peine ma peau, sur le bord de mon oreille.

— Je ne veux pas te brusquer, Lara. Mais… je ne peux pas nier ce que je ressens.

Je ne réponds pas tout de suite, prise entre la peur et l’envie.

Lentement, mes mains trouvent les siennes et les serrent doucement.

Dans ce simple geste, il y a plus que des mots, plus que des promesses.

L’eau continue de couler, emportant avec elle les doutes, ou peut-être les intensifiant.

Je me demande si c’est ça, tomber amoureux. Ou juste se perdre dans un jeu dangereux.

Après que monsieur Andrew ait parlé, que ses mains aient effleuré ma peau, je ressens ce mélange brûlant d’émotions… mais aussitôt, une ombre glacée traverse mon esprit.

La peur. Cette peur sourde qui m’étreint chaque fois que je me rapproche trop de quelqu’un.

Je repousse doucement ses mains, prenant une petite distance, le cœur battant à tout rompre.

« Non, pas encore. Pas ça. Pas lui. »

Je baisse les yeux, cherchant une excuse, un moyen de justifier mon retrait.

— Je… je dois sortir un peu d’air frais, dis-je d’une voix tremblante.

En sortant de la douche, mes pensées s’emballent. Pourquoi cette peur me contrôle-t-elle autant ? Pourquoi ai-je si peur de tomber amoureuse alors que tout en moi aspire à ce lien ?

Je me sens piégée entre ce désir et cette crainte, incapable de savoir où me poser.

Alors que je rentre au salon , les cheveux encore humides, je le trouve assis dans le canapé, un verre à la main. Il a l’air pensif.

Je m’apprête à lui parler quand il attrape son téléphone et décroche.

— Allô ? ... Oui, je sais. J’ai dit que je m’en occupais... Non, pas maintenant. Elle est là.

(une pause)

— Non, je ne lui ai pas encore dit.

Je reste figée.

Il me regarde alors, comme s’il venait de se rendre compte de ma présence.

Je le fixe à mon tour, la gorge nouée.

— C’était qui ?

— Personne d’important.

Il sourit… mais quelque chose dans ses yeux a changé.

à suivre...

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