Anna
J'écrase la larme qui coule sur ma joue .
Et j'enlève ma chemise . Je suis en soutien-gorge et en pantalon . Il me désigne le pantalon :
- Enlève le pantalon .
Je lui lance un regard suppliant , pour qu'il me permette de ne pas continuer .
- Dépêche-toi .
Je regarde les deux hommes qui se lèchent les lèvres en me contemplant . J'imagine déjà leurs pensées impures et malsaines .
J'ouvre mon pantalon et le fait descendre jusqu'à mes chevilles .
- Tourne-toi , montre-moi tes fesses .
En pleurant , je fais le tour sur moi pour qu'il puisse me regarder comme il le veut .
- As-tu un copain ?
- Non , monsieur .
- Es-tu vierge ?
Je ne réponds pas .
- Veux-tu une autre claque ?
- Non monsieur .
- Alors ?
- Je suis... vierge .
- Peux-tu parler plus fort ? Je n'ai pas bien entendu .
J'entends le rire grossier de ses hommes !
- Je suis vierge monsieur .
- C'est très bien .
Il se tourne vers ses employés et dit :
- Appelez Giselle .
- Bien monsieur .
L'un des employés sort et l'autre est toujours arrêté , il ne se cache pas pour me regarder .
L'autre revient avec une dame entre deux âges . Elle est très belle .
- Je suis là maître .
- Conduit la nouvelle dans une chambre et apprêtez-la pour la nuit . Et Amenez-la dans la chambre rose .
- Bien monsieur .
Elle se tourne vers moi et me demande :
- Suis-moi ma belle , je vais m'occuper de toi .
Je me rhabille rapidement et sors de ce bureau derrière elle . Elle marche rapidement . Je cours pratiquement derrière elle .
Elle m'amène dans une chambre , elle le demande :
- Je m'appelle , Giselle et je suis la patronne des filles de ce bordel .
- Un Bordel !
- Tu ne savais pas qu'il y a un bordel à l'intérieur de ce casino ? D'où viens-tu ?
- De Rouen , mais je vais à l'école à Paris .
- Je vois , prends un bain , tu dois être prête dans une heure . Je viendrai te chercher d'ici là .
- D'accord , mais , je dois être prête pourquoi ?
Elle me regarde avant d'éclater de rire .
- Attends , ne me dit pas que ...tu es si naïve que ça ?
- Je ne comprends pas .
- Tu dois être prête pour recevoir le maître .
- Pour quoi faire ?
- Tu es vraiment longue à la détente , il va coucher avec toi , il sera le premier . C'est ce qu'il fait à toute les femmes vierges qui arrivent ici avant de les mettre dans le catalogue .
- Ça veut dire quoi , les mettre dans le catalogue ?
- Hum... Tu n'es pas possible ! Ne sais-tu pas que tu deviendras une prostituée ?
- Quoi ? Une prostituée ? Noooonnnn , pas ça !
- Comment es-tu arrivée ici ?
- Ma mère... elle m'a donné pour payer sa dette .
- Ho...je suis désolée . Alors , c'est ce que tu feras sauf si le maître en décide autrement .
- Mais , il ne peut pas faire ça , je suis un être humain , j'ai des droits . Je peux trouver un autre moyen de lui rembourser . Je ferai tous les boulots du monde , mais pas ça !
Je commence à pleurer...ce n'est pas possible , je croyais avoir tout vu mais , il faut croire que je ne suis pas au bout de mes peines .
- Hé pleure un bon coup car plus tard , tu n'auras plus l'occasion de pleurer , tu n'auras plus le temps . Nous travaillons ici vingt-quatre heures sur vingt-quatre !
Je reviens te chercher .
- Je ne veux pas , non s'il te plaît pas ça .
- J'ai remarqué que ta joue est rouge , si tu ne veux pas que le reste de ton corps soit rouge comme ta joue , tu feras mieux d'être prête quand je viendrai te chercher .
Elle sort et le laisse seule . Je m'écroule au sol . Non , je ne peux pas croire que ma vie va changer comme ça ! Je dois aller au cours . En ce mois de décembre où j'ai décidé de rendre visite à ma mère pour les vacances , je ne savais pas que je me retrouverai dans une maison close !
- Seigneur , aidez-moi , j'ai tant besoin de votre aide ! Sortez-moi de là , je vous en prie . Je dois retourner au cours , je ne peux pas abonner mon année scolaire ainsi . Quel avenir vais-je avoir ici ? Je ne veux pas de ce genre de travail ! Je ne veux pas vivre ici .
Je pleure pendant un long moment avant de sécher mes larmes . Je vais prendre plutôt une douche . Après ma douche , je me demande ce que je peux mettre , puisqu'il n'y a rien , je remets mes habits . Je me couche sur le lit et je me demande ce qui va advenir de moi ? La porte s'ouvre et Giselle entre avec une tenue en main . Elle me le donne :
- Porte ça et dépêche-toi , le maître n'aime pas attendre .
Je lui attrape la main et je me mets à genoux devant elle :
- S'il te plaît invente une histoire , dis-lui que j'ai mes menstrues , s'il te plaît .
- Non , je ne peux pas , il est capable de te mettre nue pour vérifier , tellement de femmes ont essayé cette ruse avant toi ! Accepte ton destin , tu auras beau lutter , tu ne pourras
pas y échapper .
- N'as-tu pas pitié de moi ?
- Non ma belle , j'en ai tellement vu ! Rien ne me fait pitié depuis longtemps .
Anna Elle attend que je termine de m'habiller et elle me demande de la suivre , ce que je fais . Nous quittons ce couloir pour aller dans un autre plus luxueux . Des jeunes filles nous dépassent , elles portent uniquement des soutiens-gorges , et des strings , elles n'ont aucune honte . D'autres avec des objets en forme de pénis . Elles ont l'air si heureuses , et surtout sans complexes . Elles se promènent comme ça dans ce casino sans rien d'autre que ces lingeries . Nous arrivons dans le compartiment le plus luxueux de que j'ai vu jusqu'ici . Elle ouvre une porte avec une carte et le fait entrer . Je vois le monsieur de tout à l'heure avec une serviette autour de la hanche . Sans se retourner , il demande :- Qu'est-ce qui prend autant de temps ?- Elle n'avait pas encore fini . Mais elle est prête maintenant . Je vous laisse . Elle s'apprête à partir mais , je lui prends la main : - S'il te plaît , ne me laisse pas seule avec lui , je t'en prie .Le monsieur se retourne et no
Anna Je ferme les yeux , attendant le moment fatidique , je me rends compte qu'il tient mon bras , j'essaie de bouger mais mes bras sont emprisonnés par des menottes ! Qu'est-ce qu'il veut encore me faire ? Je le regarde les yeux interrogateurs . Mais , il ne dit pas . Je soulève la tête pour voir à quoi sont accrochés mes bras . Ils sont accrochés au montant du lit . Je les tire mais , ils sont très attachés . Il ouvre un tiroir et sort des choses que je ne connais pas . Mes yeux s'ouvrent grandement en voyant un objet qui ressemble à un fouet . Que va-t-il me faire ? Il soulève le foyer et je crie :- Monsieur ne me frappez pas , je n'ai rien fait , je ferai tout ce que vous voudrez ! Il écarte mes cuisses et les emprisonne avec des élastiques , les maintenant ouvertes . Il faut dire que le fouet n'est pas aussi grand que ça , je crois que c'est plutôt ma peur qui m'a fait crier aurait ! Je ferme les yeux pour ne pas voir venir le fouet . Je revois la premier coup en criant :-
Anna Je suis dans cette chambre et je cherche une douche pour me laver et enlever son odeur sur moi . Tout sur moi me fait penser à lui . Je revois encore ses yeux brillants dans cette chambre comme le diable ! Je me lève péniblement et après l'adrénaline , je n'ai plus de force . Je ne peux pas marcher . À quatre pattes , j'arrive devant cette porte , ça doit être la douche . Je me redresse et l'ouvre , j'y entre et je continue à quatre pattes , j'ouvre le robinet et m'assois juste en bas . Cette eau froide me fait du bien . Elle refroidit la chaleur qu'il y a dans mon corps . Je ne sais pas combien de temps j'ai passé dessous , mais je me relève et tire une serviette pour m' envelopper . Je me lève et je marche doucement pour aller dans cette chambre . Je me couche à ma place et je ferme les yeux . Le sommeil fini par venir me chercher , la fatigue a eu raison de moi .Le lendemain matin , on me réveille :- Anna , Anna , réveille-toi . Il est l'heure de manger .J'ouvre les yeux
Anna Je pousse un cri de surprise mais aussi de peur . Je regarde le corps de cette pauvre femme à mes côtés : elle est morte . Elle est morte Parce qu'elle voulait garder son enfant . Elle ne voulait pas se faire avorter . Pourquoi la vie est si injuste ? Pourquoi ? - Anna....Anna.... Anna ? On me secoue et je me rends compte que je suis sous le choc . Je ne bouge pas , je ne clique pas un œil ! Je me rends compte du monde dangereux . Un monde où on peut tuer aussi facilement ! Quel horreur ! Je me mets à pleurer car une famille vient de perdre son enfant . Une mère vient de perdre sa fille et sa petite fille . Quelle situation ? - Tu dois aller te nettoyer , tu as du sang Partout sur toi . Je regarde mes mains et mes bras , effectivement , j'ai des projections de sang sur moi . Mais , je ne m'en préoccupe pas , celle qui m'intéresse c'est celle qui est couchée près de moi . Celui qui vient de la tuer après avoir commis son méfait , il est reparti comme il était venu . Personne
Anna Elle me scrute été demande : - Veux-tu savoir quel âge j'ai n'est-ce pas ? - Je trouve que vous êtes bien jeune pour avoir déjà fait vingt ans dans ce métier . - Oui , j'ai commandé quand j'avais dix-huit ans . Elle maintenant j'ai trente-huit ans . Ma fille a dix-huit ans. - Donc , tu travaillais en étant enceinte ? - Bien sûr , tu ne peux pas imaginer ce que certains hommes veulent . Certains payaient le triple parce que j'étais enceinte de huit mois et il voulais coucher avec une femme enceinte car leurs femmes ne voulaient plus coucher avec eux car la grossesse les a trop fatiguées . Elle m'amène dans une pièce et me demande de me déshabiller et de m'installer sur la table . - Et toi tu n'étais pas fatiguée ? - Parfois non , parfois oui . On l'appelait surtout pour ce genre de clients . - Ho , je vois .- Oui , à sept mois , je me suis octroyée un repos bien mérité . Et je ne prenais que ce genre de personnes .- C'était difficile ?- Non , puisque je l'ai toujours
Anna Je n'arrive pas à lui parler , je n'arrive pas à lui parler . J'ai trop peur de lever les yeux vers lui . - As-tu perdu ta langue ? Regarde-moi quand je te parle ! Je lève la tête vers lui et nos regards se croisent . - Je t'écoute . - Monsieur , je voulais vous demander une faveur . Il éclate de rire quand je lui parle de faveur .- Tu veux une faveur ? Il se lève et vient vers moi , je commence à me sentir mal car il tourne autour de moi comme un requin blanc autour d'une humain . Il se trouve derrière moi , je sens son souffle au-dessus de ma tête . Je l'entends grogner dans mes cheveux :- Tu n'as pas pu me satisfaire comme il le fallait hier soir.....et.....ce matin tu t'amène pour me demander un service ? Penses-tu que je fais de là charité ici ? - Non monsieur . - Et pourquoi je te ferai une faveur ? Alors , à genoux , montre-moi ce que tu peux faire avec ta bouche .Il repart s'installer dans son fauteuil . - Déshabille-toi . - Monsieur ....- Ne me fait pas
AnnaJe ferme les yeux et le fait qu'il jouisse ainsi en moi me donne un autre plaisir . Son dernier coup de rein me propulse dans un plaisir sans nom . Je jouis en le détestant encore plus . Il se retire brutalement de moi comme il est rentré . Il quitte derrière moi et il prend mon habit pour essuyer son sexe . Puis il le jette sur mon visage , il remonte son pantalon et il s'installe dans son fauteuil . Il me regarde droit dans les yeux pendant que je me redresse .- Maintenant , dis-moi le service que tu voulais me demander . Je me redresse et je cherche mes vêtements . - Tu vas t'arrêter et me répondre ! Je me redresse et je me tiens debout dans cette pièce nue , j'ai la tête baisée , je lui réponds :- Je voudrais avoir....la permission pour partir à l'école . Comme je travaillerai les nuits , je pourrais aller à l'école si vous me le permettez bien sûr . Il ne répond pas , il se lève et contourne son bureau , il vient s'asseoir à sa table en face de moi . - Tu veux alle
LOUIS BERNARD ( LA FAUCHEUSE )Je regarde cette petite partie , son postérieur est bien rebondit comme je les aime . Son seul défaut est qu'elle est un peu courte . Sa poitrine est aussi parfaite . Elle pourrait entrer dans les tops dix , des femmes dont les formes me font de l'effet . Elle sera classée à la sixième place . Sa taille n'est pas en sa faveur , même si , la surplomber de ma taille me plaît beaucoup . Voir son air de biche effarouchée me donne un plaisir sexuel incommensurable . Ça m'excite de voir la peur dans ses yeux . Ça m'excite de la voir souffrir . C'est un régal pour mes yeux . C'est pour ça que j'aime les nouvelles femmes ici ! Elles sont dépaysées , apeurées et leurs chattes ont un goût unique . Putain , comme la vie est belle quand tu as du pouvoir et les femmes ! Avec ton argent tu peux tout acheter , tout ! Et c'est ce qui me plaît dans ce bordel . On te donne des êtres humains comme du bétail et comment voulez-vous qu'on les traite ? Comme du bétail , c'est
AnnaLe temps passe autrement depuis que j’ai dit ces mots. Comme si quelque chose s’était dénoué, à l’intérieur. Une brèche. Une fissure dans l’armure. J’ai longtemps cru que ce que j’avais vécu me définirait pour toujours. Que cette douleur, cette trahison originelle, serait le prisme à travers lequel je verrais tout. Même l’amour. Même la vie à venir. Mais ce matin-là, en regardant Louis me promettre que notre enfant serait libre, aimé, j’ai compris que j’avais le droit d’espérer autre chose.La maison est silencieuse. Il fait encore nuit. Juste avant l’aube. Ce moment suspendu entre l’ombre et la lumière. Louis dort encore. Je suis debout, pieds nus sur le parquet, une main sur mon ventre. Il bouge. Doucement. Une présence. Une promesse.Je ferme les yeux.Il ou elle sera le commencement, pas la suite d’une histoire brisée. J’ai porté la honte, le silence, l’abandon. Mais je refuse de transmettre ça. Je ne serai pas sa mère. Je ne ferai pas les mêmes choix. Je veux être là. Présen
LouisIl y a des silences plus durs que les cris. Des vérités si profondément ancrées qu’elles ne trouvent pas la force de devenir des mots. Elles restent là, tapies dans l’ombre d’un regard, entre les battements d’un cœur qu’on croit apaisé. J’ai vu Anna sourire, oui. Je l’ai vue s’endormir contre moi, la tête blottie contre ma poitrine, son souffle régulier venant effleurer ma peau comme une promesse fragile. Et pourtant… je sais.Je sais qu’il y a encore des choses qu’elle n’a jamais dites. Des souvenirs qu’elle garde pour elle, qu’elle enferme derrière ce calme redoutable. Elle est forte, Anna. Trop forte, parfois. Tellement qu’elle donne l’impression que tout va bien, alors que sous la surface, les blessures continuent de saigner.Ce matin-là, le soleil filtre à travers les rideaux de lin, dessinant sur le parquet des traînées d’or et de chaleur. L’air est doux, presque paisible. Dans la cuisine, la bouilloire a fini de chanter. Je l’entends cliqueter doucement, abandonnée sur le
LouisIl y a des moments dans la vie où tout semble s’accélérer, où l’air autour de nous devient plus dense, plus lourd de significations. Le poids de ce que l’on porte, ce que l’on doit affronter, devient palpable. Mais en même temps, il y a cette étrange sensation que tout peut encore changer, que tout est encore possible, si seulement on ose franchir le seuil.Le seuil de ce que je m’apprête à dire, de ce que j’ai déjà dit, résonne encore dans mon esprit. Un enfant. Un futur qui s’écrit, pas dans la douleur du passé, mais dans l’espérance de ce que nous pourrons être. Anna, l’enfant, ma mère… tout se mêle dans une spirale qui m’entraîne vers des rives inconnues, mais infiniment attirantes.Je regarde la pièce autour de moi, cette maison qui a été le théâtre de tant de décisions, de batailles et de retrouvailles. Et maintenant, un autre tournant s’annonce. J’ai dit à ma mère que nous allions être parents, et elle a accepté, malgré la surprise et l’inquiétude qui avaient traversé ses
LouisLes mots flottent dans l’air comme une tempête qui attend d’exploser. Je les ai répétés encore et encore dans ma tête, mais maintenant qu’ils sont sur le point de franchir mes lèvres, je me sens… vulnérable. Une sensation étrangère, presque absurde. Je suis Louis. Je suis celui qui ne tremble jamais, celui qui prend des décisions qui façonnent l’avenir. Et pourtant, en ce moment, alors que je regarde ma mère, je me sens plus fragile que je ne l’ai jamais été.Elle est assise dans le fauteuil près de la fenêtre, le regard plongé dans l’extérieur, comme si elle cherchait quelque chose dans l’horizon lointain. Elle ne sait pas encore. Elle n’a aucune idée du poids de ce que je vais dire. Mais elle le saura bientôt. Et la peur d’annoncer cela, cette vérité qui va tout changer, me serre la gorge.Anna est dans la pièce voisine, prête à entendre la même chose, prête à affronter cette étape avec moi. Mais c’est à ma mère que je dois d’abord m’adresser. C’est elle qui m’a façonné, c’est
LouisLes heures qui suivent sont un tourbillon de discussions silencieuses, de sourires et de gestes mesurés. Ma mère a cette façon de dire les choses sans jamais vraiment les dire. Les mots flottent, mais ils restent hors de portée. Pourtant, tout est là, dans l'air, dans les regards furtifs et les sous-entendus. C’est comme si nous étions deux, peut-être trois, mais que la véritable conversation n’avait jamais eu lieu. Anna et moi, toujours sur la défensive, et ma mère, qui analyse chaque mouvement, chaque respiration, comme si tout cela n’était qu’un jeu, une sorte de danse que nous devons accomplir avant de pouvoir passer à l’étape suivante.Nous avons l’habitude de ces silences pesants. Ma mère et moi avons toujours communiqué de cette manière. Pas besoin de beaucoup de mots. Juste des gestes, des regards, des intentions qui s’expriment sans avoir à être dites. Mais aujourd’hui, avec Anna, tout est différent. Et c’est ce qui me déstabilise. C’est ce qui fait naître en moi un sen
LouisLe matin de la rencontre avec ma mère, je me réveille plus tôt que d’habitude. Les premiers rayons du soleil traversent à peine les rideaux, mais je sens déjà la tension qui s’installe dans l’air. Un autre jour, une autre étape à franchir. Mais celle-ci, elle est différente. Elle pourrait tout changer. Si ma mère ne l’accepte pas… Si elle rejette ce que je suis devenu, ce que je veux devenir avec Anna… Alors, tout ce que j’ai construit, tout ce que j’ai sacrifié, pourrait bien être en ruines.Anna est encore endormie à mes côtés, paisible, comme si elle ne sentait pas l’ampleur de ce qui se joue. Mais je la connais. Je sais qu’elle se doute de ce que cette rencontre implique. C’est la première fois que ma mère la rencontrera. C’est la première fois que je me montre à ma mère autrement que l’homme d’affaires qu’elle a toujours vu. Aujourd’hui, je ne suis pas cet homme. Aujourd’hui, je suis celui qui a décidé de tout changer pour l’amour. Mais est-ce que ma mère le comprendra ?Je
LouisIl est des moments dans la vie où les mots ne suffisent pas. Des moments où la réalité dépasse tout ce que l’on pourrait imaginer. Quand j’ai posé la question, je n’étais pas certain de ce que je ressentais exactement, mais je savais qu’il y avait une part de vérité que je ne pouvais plus ignorer. Quand elle m’a dit oui, tout a changé. Ce n’était pas un simple oui, comme dans un film où tout s’arrange. Non. C’était un oui lourd de sens. Un oui chargé de l’avenir, de nos peurs, de nos doutes, mais aussi de cet amour brutal, pur, qu’on ne peut ignorer.Anna ne se contente pas de répondre à ma question. Elle me répond par une promesse implicite. Celle de tout ce qui vient avec le fait de m’accepter dans sa vie. Et moi, je ne suis pas prêt à lui offrir un monde sans ombre. Je suis un homme qui a construit son empire sur des décisions impitoyables, des sacrifices que j’ai faits dans l’ombre, des murs dressés autour de moi pour que personne ne puisse m’atteindre. Mais elle… elle fait
LouisIl est des moments dans la vie où les mots ne suffisent pas. Des moments où la réalité dépasse tout ce que l’on pourrait imaginer. Quand j’ai posé la question, je n’étais pas certain de ce que je ressentais exactement, mais je savais qu’il y avait une part de vérité que je ne pouvais plus ignorer. Quand elle m’a dit oui, tout a changé. Ce n’était pas un simple oui, comme dans un film où tout s’arrange. Non. C’était un oui lourd de sens. Un oui chargé de l’avenir, de nos peurs, de nos doutes, mais aussi de cet amour brutal, pur, qu’on ne peut ignorer.Anna ne se contente pas de répondre à ma question. Elle me répond par une promesse implicite. Celle de tout ce qui vient avec le fait de m’accepter dans sa vie. Et moi, je ne suis pas prêt à lui offrir un monde sans ombre. Je suis un homme qui a construit son empire sur des décisions impitoyables, des sacrifices que j’ai faits dans l’ombre, des murs dressés autour de moi pour que personne ne puisse m’atteindre. Mais elle… elle fait
LouisIl y a des moments dans la vie où le silence parle plus fort que les mots. Aujourd’hui, je suis plongé dans ce silence, ce silence lourd de décisions. J’ai pris ma décision, et elle me suit partout, me hante dans chaque recoin de la pièce.Je suis prêt à franchir un pas que je n’aurais jamais cru possible. Demander sa main. Pas seulement parce que c’est la chose qu’on fait quand on aime quelqu’un. Mais parce que je veux lui offrir quelque chose de solide, quelque chose de réel. Nous avons survécu à trop de tempêtes pour qu’une promesse en l’air puisse être suffisante. Je veux que ce soit un engagement concret, que mes actions soient aussi fortes que mes paroles.Ce n’est pas une simple demande. C’est une promesse. Une promesse que je ne ferai pas à la légère. Une promesse qu’elle mérite.Je me lève tôt, comme à l’habitude. Pas de bruit, pas de gestes inutiles. Ce n’est pas le moment d’être impulsif. C’est un moment pour faire les choses comme il se doit. Je prends mon téléphone