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11.Les murs qui tombe

Penulis: Nana G
last update Terakhir Diperbarui: 2025-11-13 04:53:06

Alexander la regardait avec une intensité nouvelle, comme s’il pesait chaque geste, chaque mot avant de les laisser franchir ses lèvres. Il avait toujours été contrôlé, froid, inaccessible, mais ce soir, une fissure venait de s’ouvrir dans sa façade. Une fissure qu’Isabelle pouvait sentir et même presque toucher.

-Je… je ne veux pas te blesser , murmura-t-il, la voix basse et tremblante.

-Je sais, répondit-elle doucement, en laissant ses yeux s’accrocher aux siens.

Il inspira profondément, comme pour calmer un feu intérieur qu’il n’avait jamais laissé apparaître. Ses mains, habituellement si sûres et dominantes, tremblaient légèrement lorsqu’il effleura son bras. Chaque frôlement, chaque contact portait une signification plus forte que n’importe quelle parole.

-Je… je ne sais pas aimer, continua-t-il, et la confession tomba comme une bombe silencieuse entre eux. Je ne sais pas comment faire… Mais… je sais que je ne veux pas vous perdre.

Isabelle sentit son cœur se serrer. C’était la première fois qu’il lui ouvrait une partie de lui même qu’il gardait jalousement, comme une forteresse impénétrable. Et pourtant, au lieu de se détourner, il la laissait approcher.

Elle fit un pas vers lui, réduisant l’espace entre eux, consciente que chaque mouvement augmentait la tension qui brûlait dans l’air. Alexander ne recula pas. Au contraire, il pencha légèrement la tête, ses yeux cherchant les siens avec une vulnérabilité qu’il n’avait jamais montrée.

- Tu… murmura-t-il, presque incapable de finir sa phrase.

- tu m’attire , avoua-t-elle, sa voix tremblante d’un mélange de désir et de peur.

Leurs mains se trouvèrent, se liant avec une douceur étonnante. Isabelle sentit la chaleur de son corps, la fermeté de ses muscles, mais aussi une tension fragile, une peur de se laisser aller. Alexander glissa ses doigts le long de sa main, hésitant, comme pour mesurer s’il pouvait franchir cette limite sans se brûler lui-même ou la blesser.

- Je… je ne veux pas que ça devienne… compliqué, dit-il enfin. Mais quelque chose dans la façon dont elle le regardait, dans la façon dont elle avançait vers lui malgré sa peur, sembla le rassurer, ne serait-ce qu’un instant.

Isabelle sentit son souffle se mêler au sien, et elle se pencha légèrement, juste assez pour effleurer ses lèvres de façon hésitante. Le contact était léger, presque timide, mais suffisant pour qu’une étincelle s’allume entre eux. Alexander ne recula pas. Il posa sa main sur sa joue, la maintenant là, comme pour s’assurer qu’il ne perdait pas ce moment, qu’il ne fuyait pas cette émotion qu’il ne comprenait pas encore.

- tu … es… différente de tout ce que je connais, murmura-t-il, et cette fois sa voix portait à la fois la peur et l’admiration.

— Et toi… tu me fais me sentir vivante, répondit-elle, incapable de retenir la sincérité dans sa voix.

Un frisson parcourut son échine lorsque leurs corps se rapprochèrent davantage, leurs fronts se touchant, leurs respirations se mêlant. Isabelle sentait son cœur battre à un rythme effréné, et elle réalisa avec étonnement que plus elle le découvrait, plus elle était attirée par lui. Chaque geste, chaque mot, chaque silence était une promesse de ce qu’ils pourraient être ensemble, malgré la peur, malgré les barrières.

Alexander ferma les yeux un instant, laissant tomber une partie de son armure, permettant à la vulnérabilité de s’exprimer. Il ne savait pas comment aimer, mais il savait qu’il ne voulait pas repousser ce qu’il ressentait pour elle. Et cette vérité, brute et fragile, le rapprochait d’Isabelle plus que tout ce qu’il avait jamais ressenti.

Elle glissa ses mains autour de son cou, attirant son visage vers le sien, et leurs lèvres se frôlèrent une fois de plus. Cette fois, il n’y avait plus d’hésitation. Le baiser commença par un murmure, puis Alexander le transforma en une affirmation. Il ouvrit la bouche, cherchant la sienne avec une faim soudaine qu'il ne pouvait plus contenir. Leurs langues se rencontrèrent, une danse exploratoire, tendre d'abord, puis rapidement plus insistante. Isabelle gémit doucement, un son à peine audible qui résonna dans sa gorge, et il prit ce son comme une permission, renforçant sa prise sur sa taille pour la presser contre son corps, cherchant à effacer le dernier millimètre qui les séparait.

Le baiser devint fiévreux. Il était à la fois dominant et suppliant, un torrent de désir refoulé. Isabelle agrippa les mèches de ses cheveux, perdue dans la sensation de sa bouche, la force de ses bras, le parfum enivrant de sa peau. Il la souleva légèrement, ses hanches se pressant contre les siennes, et elle sentit immédiatement sa virilité, dure et impatiente, contre elle. Une vague de chaleur monta de son ventre, et elle cambra légèrement le dos pour mieux accueillir la pression, comprenant sans mot dire ce qu'il lui offrait.

Il rompit le baiser, son front contre le sien, la respiration haletante. Ses yeux sombres n'étaient plus froids, mais brûlants, remplis d'une intensité primitive. Il la regarda, une question muette et urgente dans son regard. Sans attendre de réponse verbale, sa main quitta sa taille pour glisser sous le tissu de sa robe, remontant lentement le long de sa cuisse, effleurant la peau, créant des étincelles à chaque contact.

Isabelle ne put retenir un nouveau soupir de plaisir lorsqu'il atteignit la courbe sensible de sa hanche. Elle posa ses mains sur ses larges épaules, sentant la tension de ses muscles sous ses doigts. Leurs respirations se confondaient, rapides, irrégulières. L'air était devenu épais, chargé de la promesse d'une intimité plus profonde, d'un abandon total.**

- Je ne veux pas m’arrêter, murmura-t-il, la voix rauque, les mots peinant à franchir ses lèvres.

- Alors ne vous arrêtez pas, répondit-elle, un défi brûlant dans ses yeux. Il n'en fallut pas plus. Alexander la souleva complètement, son corps contre le mur, ses lèvres s'abattant sur les siennes avec une ferveur renouvelée. Leurs baisers, d’abord hésitants, étaient devenus plus insistants, plus vrais, porteurs de tout le désir et la peur qu’ils partageaient.

Isabelle sentit la puissance de son attirance, cette force irrésistible qui la poussait vers lui, et Alexander sentit la tension intérieure se relâcher, juste assez pour qu’il puisse lui permettre de s’approcher sans peur. Dans ce rapprochement, ils trouvaient un équilibre fragile mais réel : lui, l’homme qui refusait de savoir aimer, et elle, la femme de plus en plus captivée par sa complexité.

Et dans ce silence chargé d’émotions, ils comprirent tous les deux que les murs qu’ils avaient érigés autour de leurs cœurs commençaient à tomber. L’attirance, la vulnérabilité et la vérité se mélangeaient, et rien ne serait plus jamais pareil.

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