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Setelah terlahir kembali, aku memutuskan untuk menuliskan nama adikku di formulir pendaftaran pernikahan. Kali ini, aku ingin merestui Hans. Di kehidupan ini, aku membiarkan adikku memakai gaun pengantinku dan cincinku. Aku mengatur setiap pertemuannya dengan adikku. Setelah dia membawa adikku ke Kota Barga, aku langsung pergi ke Selatan untuk melanjutkan kuliah di Kota Sarna. Karena di kehidupan sebelumnya, setelah hidup lebih dari setengah abad, dia dan putraku memohon padaku untuk menceraikannya dan merestui hubungannya dengan adikku. Di kehidupan ini, aku hanya ingin hidup untuk diri sendiri dan meraih kesuksesan, tanpa memikirkan percintaan lagi.

Suamiku memberiku gelang batu giok setiap kali dia berselingkuh. Setelah empat tahun menikah, aku sudah menerima 99 gelang dan memaafkannya 99 kali. Kali ini dia pergi dinas selama tiga hari dan kembali dengan membawa gelang giok hijau kekaisaran bernilai puluhan miliar rupiah. Aku tahu sudah waktunya aku mengajukan gugatan cerai dengannya.

Menjelang malam pernikahan, pacarku mengirim pesan kepada cinta lamanya. [ Orang yang selalu ingin kunikahi, tetap hanya kamu. ] Hari pernikahan semakin dekat. Aku melihatnya sibuk ke sana kemari, menyiapkan segalanya sesuai dengan selera cinta lamanya. Aku membiarkannya begitu saja. Sebab, aku tidak lagi menginginkan pernikahan ini ... ataupun dirinya.

« Suzanne, tu n'as pas le sang pur et ne mérites pas d'être la Luna. Tu dois faire en sorte qu'Eugène marque ta belle-sœur ! » Étant une louve Oméga au sang impur, ma belle-mère, Pauline, me méprisait. Eugène était mon mate. Le jour où son frère est décédé dans un accident, Pauline lui a exigé qu'il conçoive un enfant avec Karine, sa belle-sœur noble, sous peine de le priver de son titre d'Alpha. Eugène m'a prise dans ses bras et m'a rassurée d'une voix douce : « Je n'ai d'yeux que pour toi, mais la meute ne peut pas se passer d'un Alpha. Une fois tout ceci terminé, je proclamerai que tu es ma vraie Luna, d'accord ? » Je l'aimais tellement que j'ai cru à ses paroles. Mais voilà… Eugène, qui ne partageait le lit de Karine qu'une nuit par mois, a fini par ne plus venir me voir qu'une fois par mois. Alors, j'ai compris, le cœur brisé, qu'il n'était plus le compagnon qui m'appartenait exclusivement. Le jour où Karine a annoncé qu'elle était enceinte, la nouvelle de son mariage avec Eugène s'est répandue dans tout la meute, mais elle me l'avait cachée. En voyant la bague éclatante sur le doigt de Karine, celle qui appartenait à la Luna de la meute, j'avais le cœur brisé en mille morceaux. Une douleur insupportable m'a pris à la gorge. Eugène, si c'était ce que tu voulais, alors je feindrais ma mort et partirais pour ne jamais revenir.

Sehari sebelum tahun baru, demi tiga kali upah lembur, kedua orangtuaku meninggalkan aku sendirian di rumah. Aku pikir selama dua puluh tahun ini, mereka selalu begitu. Jadi tahun ini, aku tidak ingin kesepian melewati tahun baru seorang diri. Akhirnya aku membawa Siomay pergi mencari mereka. Namun aku tidak pernah menyangka, kedua orang tuaku yang sering bilang mencari nafkah untuk menghasilkan lebih banyak uang, justru aku memergoki mereka turun dari mobil mewah. Mereka merangkul seorang anak lelaki yang tampak seumuran denganku, masuk ke hotel bintang lima sambil bersenda gurau. “Ayah, Ibu, kalian meninggalkan Nia seorang diri di rumah, nggak masalah? Ibuku berkata dengan datar, “Nggak apa-apa, dia sudah terbiasa kok.” Ayahku berkata dengan acuh tak acuh, “Dia nggak bisa dibandingkan denganmu, kamu adalah buah hati kami.” Aku pun berbalik dan pergi. Mereka pura-pura miskin, untuk menipuku. Kali ini, aku juga tidak berharap ditemani mereka.

D'après le médecin, sans le nouveau traitement expérimental, il me restait seulement 72 heures à vivre. Mais la seule place pour ce traitement, Adrien Leroux l'a donnée à Éléna Lemoine. « Son insuffisance rénale est plus grave », a-t-il dit. J'ai hoché la tête, puis j'ai avalé les comprimés blancs qui allaient accélérer ma mort. Durant le temps qu'il me restait, j'ai fait beaucoup de choses. Au moment de signer, la main de l'avocat tremblait. « Vous voulez vraiment céder la totalité des actions ? Vingt milliards ? » J'ai répondu : « Oui. Donnez-les à Éléna. » Ma fille, Chloé, riait dans les bras d'Éléna : « Éléna m'a acheté une nouvelle robe ! » J'ai dit : « Elle te va bien. Il faudra bien l'écouter, d'accord ? » La galerie que j'avais fondée de mes propres mains porte désormais le nom d'Éléna. « Tu es magnifique, Camille », a-t-elle pleuré. J'ai dit : « Tu la géreras mieux que moi. » Même le fonds fiduciaire de mes parents, j'y ai renoncé. Et Adrien Leroux a enfin souri pour la première fois en toutes ces années. Un vrai sourire. « Camille, tu as changé. Tu n'es plus aussi agressive qu'avant. Tu es belle comme ça. » Oui. Moi, Camille, sur le point de mourir, je suis enfin devenue cette femme parfaite à leurs yeux - docile, généreuse, silencieuse. Le compte à rebours des 72 heures a commencé. Je me demande, à l'instant où mon cœur cessera de battre, qu'est-ce qu'ils retiendront de moi ? L'épouse exemplaire qui a enfin appris à lâcher prise, ou cette femme qui a choisi la mort comme ultime revanche ?

La veille de Noël, mes parents m'avaient encore laissée seule à la maison, sous prétexte qu'ils pouvaient tripler leur salaire ce jour-là. Mais après vingt ans à passer chaque réveillon seule, j'en avais assez de cette solitude glaciale. J'ai donc pris des plats que j'avais préparés et je suis allée les chercher. Je ne m'attendais pas à ça : ceux qui prétendaient vouloir gagner un peu plus d'argent sont sortis d'une voiture de luxe, en riant et en tenant par l'épaule un garçon à peu près de mon âge, avant d'entrer ensemble dans un hôtel cinq étoiles. « Papa, maman, vous trouvez ça normal de laisser Camille toute seule à la maison ? » a demandé le garçon. Ma mère a répondu d'un ton détaché : « Ce n'est pas grave, elle a l'habitude. » Mon père a renchéri sans la moindre gêne : « Elle ne peut pas t'arriver à la cheville. Toi, tu es notre vrai trésor ! » Je me suis retournée et je suis partie. Ils avaient feint d'être pauvres pour me tromper, mais cette fois, je n'avais plus besoin de leur présence non plus.