Rapport prénatal normal, mais ma famille souhaite ma mort
À quatre mois de grossesse, mon mari, obstétricien, m'a accompagnée pour récupérer les résultats de l'examen prénatal.
Son sourire s'est figé en voyant le rapport, et il m'a forcée à avorter.
Je suis restée stupéfaite : le médecin traitant venait pourtant de dire que le bébé était en parfaite santé !
J'ai libéré mon bras et l'ai interrogé : « Pourquoi avorter ? »
Il n'a pas répondu, mais a pris rendez-vous pour l'avortement.
Voyant que je voulais m'enfuir, il m'a agrippé le bras : « C'est absolument impossible de garder cet enfant ! »
Protégeant mon ventre, j'ai vite appelé mes parents, eux aussi obstétriciens.
Mon père, qui m'a toujours chérie, a levé le poing pour frapper mon ventre.
Ma mère, le visage terrifié, a secoué frénétiquement la tête : « Non, ça ne va pas. »
« Enfermez Amélie avec quelques hommes. »
Je ne comprenais pas pourquoi ils voulaient supprimer mon bébé ainsi. J'ai tenté de m'enfuir.
Mais ils m'ont enfermée dans une pièce sombre.
Voyant le sang couler, j'ai su que mon bébé était perdu.
Ma mère est venue me chercher en souriant. Je l'ai suppliée de m'expliquer pourquoi ils m'avaient fait ça.
Sans répondre, elle m'a envoyée dans un hôpital psychiatrique.
Je suis morte après d'innombrables souffrances dans cet hôpital. En rouvrant les yeux, j'étais de retour au jour où nous devions récupérer le rapport prénatal.
Mon mari m'a souri : « Chérie, c'est notre premier enfant. J'attends avec impatience le jour de sa naissance. »