Je sortis en trombe de la classe sans regarder en arrière. Je partis vers le casier que je partageais avec Kaylee. Je connaissais la combinaison du cadena par cœur, mais quand je vins pour l'ouvrir, rien ne se produit. J'essayai de nouveau, mais le cadena refusait toujours de s'ouvrir. Stupide truc! J'essayais une nouvelle fois la combinaison alors que je sentis qu'on m'observait. Je me tournai et tombai nez à nez avec Kaylee et Arianna, qui me fixaient, l'air grave. Avant qu'elles n'aient pu placer un mot, la 4ème membre de notre quatuor, Raquel, arriva en souriant.
-Hey, comme on se retrouve!, lança Raquel. Heu... Ça va, les filles?, dit-elle quand elle remarqua nos mines graves.
-Oh, très bien!, dit Arianna. À part le fait que madame Parks nous avaient cacher qu'elle était un petit cœur.
-Hein?, dit Raquel.
-En gros, répondit Kaylee, Matthew Carter, le nouveau, et Lily se connaissaient déjà.
-Je ne le connaissais pas avant ce matin, je vous assure les filles... Ne soyez pas fâchées!
-Fâchés?! Pourquoi on serait fâchées?, s'écria Arianna. On veut tout savoir!
-Les filles, vous avez mal compris. Il a juste fait son air de méchant garçon quand je suis arrivée a l'école et je l'ai remis à sa place...
-Toi?!, s'écria Raquel en riant. Depuis quand tu corrige les gens?
-On s'en fou, dis-je en boudant, aidez-moi just à ouvrir ce foutu cadena!
-On veut tout savoir Lily!, se plaignit Kaylee.
-Plus tard okay?! Aide-moi avec ce fichu cadena!
Kaylee me bouscula et ouvrit le cadena en un coup.
-Sérieux, Lil, c'était trop facile à ouvrir!
Je l'ignorai et prit mes affaires pour mon prochain cours: mathématique. Aucune de mes amies n'étaient avec moi pour ce cours. Je me dirigeai seule vers ma classe et quand j'entrai dans la classe, je remarquai avec plaisir que Justin était avec moi. Justin était mon ami depuis la petite école: il n'était pas du tout comme moi: fêtard, quand même populaire pour son genre. Pourtant, ce n'était pas du tout du genre Matthew Carter. Justin était tout simplement gentil avec tout le monde de l'école et galant avec toutes les filles. C'était un garçon vraiment attentionné. Je me sentais bien avec lui; tout était simple. Je m'assis sur le bureau à côté de lui.
-Salut Justin!
-Hey, si c'est pas ma Lily Parks préférée!
-Passer de bonne vacances?
-Yep. Géniale. Et toi?
-C'était bien, dis-je dans un sourire.
Le cours passa assez vite et je sortis quand la cloche sonna, indiquant la fin du cours. Je me dirigeai vers mon casier et essaya d'ouvrir mon cadena: j'étais vraiment nulle. Il ne voulait pas s'ouvrir. Kaylee, Arianna et Raquel arrivèrent près de moi et Ariannna fut la première à parler.
-Ok! On a patienté tout le cours, maintenant tu vas nous dire cette histoire avec Matt avant qu'on aille déjeuner!
Je soupirai. Elles étaient vraiment exaspérantes.
-En gros....
Je ne pus finir ma phrase que quelqu'un me bouscula.
-En gros, dit Matt en reprenant ma phrase, je suis le mec le plus cool du monde et elle est tombée raide dingue de moi. Maintenant les filles, vous pourriez partir dîner? J'ai une petite discussion à avoir avec mon petit cœur.
Raquel leva les yeux au ciel, semblant avoir comprit comme moi que Matt n'était qu'un connard, Arianna regardait Matt avec admiration et Kaylee avait l'air de le trouver mignon. Mais peu importe, car les trois partirent en vitesse, me laissant seule avec "Petit cœur" Merci les filles pour votre support! (Remarquez l'ironie ici.)
-Qu'est-ce que tu me veux encore, Carter?, demandais-je en essayant de nouveau d'ouvrir mon cadena.
-Besoin d'aide?, dit Matt.
-Ouais.
-Quel est ton code?
Je regardai Matthew du pied à la tête. Depuis quand il était gentil celui-la?! Il y avait à peine deux heures qu'il me traitait de salope!
- C'est... 03-17-02, répondis-je.
Sans un mot de plus, il ouvrit mon cadena.
-Wow mais... Comment t'as fait?
-Faut savoir s'y prendre, chérie. On se voit en colle!
Je levai les yeux avant de me demander pourquoi Matt était venu et repartit aussi vite, sans m'avoir vraiment parlé. Et soudain je réalisai et je me plaquai la main sur le front: je venais de donner ma combinaison de cadena à ce crétin! J'étais vraiment tombée dans le panneau aussi facilement que ça? Je fermai mon casier et essayai de retrouver Matthew pour lui parler de se qui venait de se passer mais tout se que je trouvai, c'était un groupe d'élèves dans la cours d'école qui semblaient regarder un genre de spectacle. Je m'approchai mais je ne voyais pas: j'étais trop petite. Je remarquai les cheveux auburn d'Arianna, alors je me dirigeai vers elle
-Arianna, qu'est-ce qui se passe?
Arianna ne me répondit pas, elle ne fit que se pousser un peu pour me laisser voir. Ça me prit un moment pour réaliser se qui se passait au milieu de toute cette masse de gens. Et puis... Oh merde.
Soudain, la rage que j'avais éprouvé hier remonta. Je voulais savoir si Matt avait vraiment fait se que je pensais pour des raisons précises.-J'ai appris que t'avais laissé Arianna...Matt rit amèrement, en croisant ses bras sur son torse.-Ouais, et puis? Je me suis rendu compte que c'était qu'une conne.-Ne parle PAS d'elle comme ça!Matt haussa les épaules. Je me dirigeai vers mon buream prit la feuille de papier qu'il m'avait laissé hier et la lui montrai.-J'ai vu ton petit message.Matt haussa les sourcils, tandis que je me mis à lui tourner autour, marchant très lentement.-Dis moi...Matt...Y avait-il une raison particulière pour que tu fréquente Arianna?-On dirait qu'on est dans une inspection policère. Mais oui, il y en avait une, agente Parks.Il lâcha un rire sarcastique, tandis que je lui lançai un regard noir.-Bon, je vais en venir au but. Je sais quelle était la raison de ton soudain envie d'être avec Aria. Le jeu. Avoue que tu savais que j'allais perdre patience un m
Je me figeai sur place. Il était 18h30. D'habitude, à cette heure, j'étais supposée être en bas, à table, en train de manger. Si je n'étais pas à l'heure, ma mère était folle de rage. Selon elle, notre famille devait TOUJOURS être à l'heure. Aujourd'hui, je ne l'étais pas, et ma mère semblait être très en colère. Je descendis le plus vite que je pus et m'assis à la table, en face de Parker, et mes deux parents au bout de notre table.-Lily, dit ma mère sur un ton menaçant, pourrais-je savoir la raison de ton retard à table?"Un garçon est venu à la maison tout à l'heure, dans ma chambre. Nous avons fini dans mon lit, mais je ne suis pas obligée de vous dire se que nous avons fait, non? Au final, je me suis endormie dans ses bras, et voilà le résultat." J'avais envie de lui cracher ça au visage. Mais si je le faisais, je pouvais dire adieu à ma vie.-Je, euh... Me suis endormie. Je n'ai pas vu l'heure passer...-Assez! Ne prend pas ta tête comme excuse! Tu devais être à table pour dîne
Point de vue de MattMon regard se perdait dans un coin du mur, et je l'observais sans rien faire, sans même bouger. S'il n'aurait été que de mon choix, et si ce n'aurait pas été indispensable à ma vie, j'aurais même arrêter de respirer. Le silence était tellement profond que j'aurais même pu me croire moi-même perdu par cet absence de son. Tout se que j'entendais, c'était sa respiration. Son souffle, d'ailleurs lent et assez fort, m'indiqua que Lily, toujours nichée dans mes bras, dormait d'un sommeil paisible. Sa jambe enroulait la mienne, ses bras étaient accrochés à mon cou comme si j'étais une bouée de sauvetage, son corps collé contre le mien se câlait avec sa respiration et mes mains caressaient toujours son dos, malgré le fait qu'elle ne se soit assoupie. Je me demandais toujours se qui m'avait pris de la réconforter de cette manière. Bien sûr, j'avais un immense assurance en la matière d'apaiser les personnes lorsqu'elles étaient énervées. Prenons ma mère, par exemple. Katie
Flashback-J'étais dans la chambre de ma petite cousine Summer, et on jouait aux pouppées. J'avais 8 ans, et Summer en avait 6. Ma belle petite pouppée avait les cheveux roux avec des yeux verts, et celle de Summer était brune aux yeux bleu. Ma cousine et moi étions inséparables; nous étions comme des soeurs. À chaque fois qu'il y avait une occasion et que toute notre famille se voyait, nous jouions toujours ensemble.-Ta pouppée serait plus jolie avec cette robe!, dit doucement Summer en me pointant une robe verte, comme celle des yeux de la fameuse pouppée.-Oh, oui!, dis-je en souriant. Et toi avec cette robe rose.Summer me sourit et prit la robe rose et la jetai dans sa pile de vêtement, signe que cette robe rose bonbon appartenait maintenant officiellement à elle. Soudain, la porte de la chambre de Summer s'ouvrit sur notre grand-père, qui nous salua.-Bonjour mes belles! Vous jouez aux pouppées?-Oh oui! s'exclama Summer. Viens voir, grand-père! Nous allons te présenter nos pou
Mais qu'est-ce qui me prenais de lui parler de ça? J'avouais pour la première fois de ma vie être vraiment vierge, et maintenant je lui confirmais que je n'avais pas de vie sociale? C'était plus que du suicuide; il irait raconté ça à qui voudrait bien l'entendre.-C'est vrai que vu comme ça...Il me sourit, se redressa, me prit par la taille et me força à m'étendre sur le lit. Je me laissai faire; ça servirait à quoi, de toute manière? J'étais donc étendue sur une partie de mon grand lit, tandis que Matt s'était recouché sur l'autre partie. Il roula sur le côté, s'accotant sur son coude et me regarda dans les yeux.-Là, tu joues trop à la fille facile. C'est pas amusant.-Désolé, mon petit coeur, dis en prenant le surnom qu'il prenait pour moi, mais j'en ai marre de me battre contre toi. Je suis trop épuisée, pour le moment.Ses yeux changèrent; de l'espièglerie, il passa à une autre émotion qui m'était inconnue.-C'est vrai, ta tête, j'avais presque oublié. Tu vas mieux?Je rêve ou i
Point de vue de LilyJe regardais distraitement le paysage dehors défiler à grande vitesse. Nous semblions aller plus vite que les oiseaux, plus vite que les animaux et même plus vite que la lumière elle-même. Tout n'était qu'en fait qu'illusions. J'étais dans la voiture de ma mère, une journée après mon accident. Nous revenions à la maison. Comme Lauren l'avait dit, je me sentais mieux qu'hier; mes maux de tête s'étaient adoucis. Pourtant, elle m'avait aussi mis en garde d'une autre chose: la fatigue. J'étais si épuisée que j'aurais pu m'endormir à côté d'un champ de construction. Selon ma mère, j'aurais du me remettre au travail dès ce matin; le nez déjà dans les bouquins d'école. Mais la vérité était encrée dans ma tête; pour moi, l'étude est de trop aujourd'hui. Elle aurait dû comprendre, c'était ma mère. Mais ma mère à moi ne comprenait jamais, et c'est se qui la rendait si différente à mes yeux. Mon père était plus tolérant, mais même à ce point, il voulait que j'étudis. Le seul