LOGINEleanor Blackwood, une bêta mourante, supplie sa jeune sœur oméga, Alessia Knight, de porter son enfant à naître. Dans un ultime sacrifice, elle exige aussi qu’Alessia épouse son veuf, Ethan Blackwood, un alpha puissant et héritier d’une grande famille, pour assurer un avenir à l’enfant. Alessia, bien que terrifiée à l’idée de sacrifier sa jeunesse et ses rêves, accepte par amour pour sa sœur. Mais après une greffe d’utérus risquée et un mariage forcé, elle se retrouve piégée dans une union froide avec Ethan, qui ne voit en elle qu’un ventre de substitution. Pourtant, alors qu’Eleanor s’éteint, laissant derrière elle un bébé à naître et un mari dévasté, Alessia et Ethan vont devoir apprendre à coexister… et peut-être, à s’apprivoiser.
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"Porte mon bébé !" Alessia ferma les yeux, encore et encore, sans pour autant comprendre la demande de sa sœur. Cette dernière, qui se trouvait à l'article de la mort, s'était tournée vers elle pour la supplier de l'aider, de sauver la vie de ce fœtus pas encore formé. Mais c'était son bébé, et en tant que future maman, elle voulait donner à son enfant le droit de vivre et non de mourir. Elle ne voulait pas l'emmener dans la tombe. C'était elle qui allait mourir. Elle s'était tournée vers sa sœur oméga pour la supplier de porter son bébé dans son ventre, et Alessia ne savait pas comment lui expliquer les choses alors qu'elle était mourante. "Ton mari n'accepterait pas ça, je ne veux pas avoir des problèmes avec lui. Il t'aime et c'est déjà assez difficile pour lui." "Je lui parlerai, je lui expliquerai les choses. Alors s'il te plaît, aide-moi, c'est ma dernière volonté. Je veux mourir en sachant que mon bébé puisse avoir la chance de voir le jour dans ce monde", articula-t-elle difficilement. "Je veux t'aider, mais que diront les gens de moi ? Je n'aurais plus la chance de me trouver un bon parti, plus aucun alpha ne voudra d'une oméga qui a déjà donné naissance." Sa sœur l’observa un moment, comprenant le dilemme d'Alessia. Comment pouvait-elle faire un sacrifice pareil ? Elle était encore jeune avec la vie devant elle. Elle ne pouvait pas la condamner comme ça sans lui garantir le meilleur après. De toute manière, elle sentait ses jours se raccourcir, mais la peur de perdre son bébé était plus grande, au point de lui couper le souffle. Elle avait supplié les médecins, qui lui avaient proposé cette solution. Elle n'en avait pas parlé à son mari, voulant d'abord convaincre sa sœur. "Je... je vais convaincre Ethan de t'épouser après ma mort. Je vais en parler à nos parents ainsi qu'à ma belle-famille pour qu'ils t'acceptent. Alors, s'il te plaît, donne une chance à ce fœtus de naître." Alessia n'avait plus aucun argument. Elle était si désespérée qu'elle ne savait pas comment lui dire non. Elle aimait beaucoup sa sœur, et c'était difficile pour elle de savoir qu'elle n'allait plus la revoir. Elle qui avait rêvé de pouvoir être mère n'avait même pas la chance de donner naissance à ce bébé qu'elle avait tant désiré. Elle s'était mariée avec le premier fils d'une grande famille. Ethan était beau et compétent ; il avait hérité de l'entreprise de son grand-père, et avoir un héritier était ce que toute la famille Blackwood attendait. Sa sœur ne voulait pas emporter l'héritier de cette famille dans la tombe. "D'accord...", murmura-t-elle. Sa sœur sourit faiblement avant de fermer les yeux. Alessia se leva et laissa sa sœur se reposer. Elle passa la matinée à repenser à tout ça, mais elle s'était résignée à l'aider. Elle revint la voir dans l'après-midi et s'arrêta devant la porte de la chambre en entendant plusieurs voix s'élever. "Comment peux-tu proposer ce genre de chose à ta sœur ? Déjà qu'elle est une oméga, tu veux encore la condamner !" s'exclama leur mère. Elle était déjà triste de perdre sa fille ; elle ne voulait pas aussi sacrifier son autre enfant par la même occasion. Elle se tourna vers son beau-fils, qui serra les poings de colère et de tristesse à l'idée de perdre l'amour de sa vie. "Bien sûr que non, j'ai pensé à tout. Ethan va l'épouser",dit-elle tout en tournant le regard vers son mari. "Ne m'impose pas tes décisions",déclara Ethan, furieux. "Pense un peu à notre enfant ! Je fais tout ça pour ta famille, qui attendait cette nouvelle depuis des années, et je ne peux pas partir en l'emmenant avec moi", pleura-t-elle tout en portant une main tremblante à son ventre pas encore formé. Son père et sa mère étaient contre sa décision, et Ethan ne voulait pas accepter sa requête. "Je vais mourir, vous comprenez ? Et je serai en paix seulement si tu acceptes de prendre ma sœur comme épouse. Je ne peux demander de l'aide qu'à elle, c'est la seule en qui j'ai le plus confiance. Elle prendra soin de toi et du bébé !" hurla-t-elle à bout. "Ma chérie, arrête de nous battre. Je suis déjà à bout, je déteste te voir dans cet état. Ne m'impose pas tout ça. Je suis aussi peiné pour notre bébé, alors arrête." "Ethan Blackwood, lorsque nous nous sommes mariés, tu m'as fait la promesse d'exaucer un de mes vœux si jamais je me retrouvais devant la mort. Alors, es-tu un homme qui ne respecte pas ses promesses ?" dit-elle d'une petite voix. "Mon vœu, c'est de te voir marié à ma sœur, qui portera notre bébé", ajouta-t-elle en fixant difficilement son mari. Il était sans voix. Elle avait eu le dernier mot, et son mari le savait. Elle était mourante, et elle méritait de mourir en paix. Alors, Ethan prit place sur le rebord de son lit et attrapa ses mains dans les siennes. "Si épouser ta sœur te rend heureuse, alors je le ferai. Je vais l'épouser comme tu le souhaites. Alors, calme-toi et pense à ce bébé qui dépend toujours de toi", dit-il d'une voix basse. Il ne voulait pas s'effondrer devant elle. "Je vois que nous n'avons pas notre mot à dire, puisque tu as convaincu ta sœur de t'aider", soupira sa belle-mère, qui avait simplement écouté leur échange. "L'héritier de notre famille ne mourra donc pas avec toi. C'est bon à savoir. Notre famille te remercie pour ta présence d'esprit." "Ma fille a accepté tout ceci parce qu'elle ne sait pas dire non à sa grande sœur. Je ferme les yeux simplement parce qu'elle a accepté de vous aider !" s'exclama la mère d'Alessia, énervée. "Mais tout ça ne me plaît pas." Alessia avait simplement écouté derrière la porte. Elle savait que sa sœur venait de sceller sa vie à celle de son beau-frère. Et après, que feraient-ils ? Oui, que ferait-elle après cette douloureuse décision ? Les choses étaient allées tellement vite qu'elle n'avait même pas eu le temps, ou le choix, de se rétracter. Comment alors qu'elle pouvait mourir d'une minute à l'autre ? L'opération avait été planifiée pour le lendemain, et même en lui laissant une nuit de répit, elle ne pouvait même pas se détendre. Elle avait peur. Peur que les choses se passent mal et qu'elle ne meure lors de l'opération. Mais sa mère l'avait aidée à se détendre. Elle était restée avec elle toute la nuit, rassurant ses craintes et calmant ses angoisses avec des paroles douces. Elle ne pouvait pas faire grand-chose : son bébé était trop jeune pour se marier, elle n'avait même pas encore fini l'université qu'elle devait prendre cette grande responsabilité sur ses épaules. Sa fille était tellement focalisée sur les besoins de sa belle-famille qu'elle ne voyait pas qu'elle enfermait sa propre sœur dans une relation sans lendemain. Elle n'y pouvait rien, après tout. Tout était décidé, et elle ne pouvait qu'être là pour sa fille. Le lendemain, ils s'étaient tous de nouveau réunis dans la chambre d'Eleanor, comme elle l'avait demandé. Elle voulait que tout soit fait avant que l'opération ne commence. Ethan était assis près de sa femme, mais demeurait dans ses pensées. Elle paraissait de jour en jour plus faible, et il n'aimait pas la voir comme ça. Savoir qu'elle allait mourir, et ce à tout moment, sans qu'il puisse rien faire, le rendait fou. Mais il ne pouvait pas lui montrer. Parce qu'il se devait de rester fort pour elle, pour cet amour qu'il aurait voulu chérir plus longtemps. Eleanor vit l'expression de son mari et prit sa main pour la poser sur sa joue. Elle le caressa tendrement, et c'est d'une voix faible qu'elle s'exclama : "Je sais que je t'en ai fait voir de toutes les couleurs et que tu voudrais rester seul et n'aimer que moi", commença-t-elle, et les yeux de son mari se mirent à briller d'émotion. "Mais moi, j'aimerais que tu aimes de nouveau, et je sais que ma sœur saura t'aider, parce que tu ne seras plus seul. Toi et notre enfant êtes entre de bonnes mains. Alors, mon amour, j'aimerais que tu puisses lui donner une chance, hein ?" Elle dit cela, et il hocha simplement la tête, ses larmes coulant déjà le long de ses joues. Puis il la prit dans ses bras, un long moment. Ensuite, le maire avait fait son apparition dans la pièce. Les deux parents s'étaient levés, et Alessia, qui était restée longtemps en retrait, s'était avancée près du lit. Eleanor avait fait signe à son mari qu'il était temps, et il se leva sans grande conviction. Il était venu se placer aux côtés d'Alessia, en face du lit. Les infirmières étaient déjà là, attendant. Le maire prit la parole. Il ne fit pas le discours habituel et passa à la suite. "Ethan Blackwood, acceptez-vous de prendre pour épouse Alessia Knight ici présente, promettez de l'aimer et de la chérir dans la santé comme dans la maladie, jusqu'à ce que la mort vous sépare ?" Ethan lança un regard à sa femme, comme pour lui demander son autorisation et savoir si ce qu'il était en train de faire était une bonne chose. Elle hocha la tête, un faible sourire aux lèvres. Alors, il ferma un moment les yeux, essayant de reprendre contenance. "Oui, je le veux." Le maire se tourna ensuite vers Alessia et continua : "Et vous, Alessia Knight, acceptez-vous de prendre pour époux Ethan Blackwood ici présent, promettez de l'aimer et de le chérir dans la santé comme dans la maladie, jusqu'à ce que la mort vous sépare ?" Pour Alessia, elle n'avait pas besoin de demander l'approbation de qui que ce soit. Sa mère dirait que ça avait été son choix dès le début et qu'elle n'avait pas pris la peine de la consulter. Alors, elle prit la responsabilité de son choix. "Oui, je le veux." Sa voix avait tremblé, mais au moins, elle avait répondu. "Bien. Par les pouvoirs qui me sont conférés, je vous déclare mari et femme." Puis il leur tendit le registre, et Ethan fut celui qui signa en premier, suivi d'Alessia. Ensuite, ce furent leurs parents, qui avaient été témoins. Et Alessia avait l'impression qu'après ça, plus rien ne serait comme avant. Plus rien. Elle venait de se condamner à une vie de solitude, et elle le savait. Après que la cérémonie fut terminée, Eleanor avait sincèrement remercié le maire. Elle savait que cela était difficile de célébrer une telle union, mais dans son état, elle n'avait pas pu faire autrement que de voir son mari se marier avec sa petite sœur. Ethan était revenu vers elle et avait déposé un baiser sur son front. Les infirmières étaient venues les informer du début de l'opération, et Alessia avait dû prendre place sur une chaise roulante. Eleanor avait été installée sur un brancard, ne pouvant plus se lever. Puis on leur avait expliqué les risques de cette intervention, tant pour Eleanor que pour Alessia, dont il ne restait plus grand-chose. Après cela, on les avait emmenés, Ethan n'avait fait que prier pour que tout se passe bien et qu'il puisse au moins dire au revoir à sa femme comme il se doit. L'opération avait duré des heures et des heures d'attente. Et lorsque ce fut terminé et qu'on leur avait permis de voir Eleanor, elle était encore plus faible qu'à son départ. Les médecins ne lui donnaient plus que vingt-quatre heures, et Ethan avait profité de cette journée pour ne jamais l'oublier. Quant à Alessia, l'opération avait été une grande réussite, mais son organisme avait mis plus de temps à s'habituer à cette nouvelle intrusion. Lorsqu'elle avait repris connaissance, trois jours s'étaient écoulés, et Eleanor avait déjà été enterrée. Quand sa mère lui avait annoncé la nouvelle, elle ne s'était pas arrêtée de pleurer. Eleanor avait été égoïste jusqu'au bout, et elle n'avait même pas pu lui dire au revoir. Un simple mot. Oui. Un simple : "Porte mon enfant." Qui avait été prononcé par sa sœur venait de sceller non seulement son avenir, mais aussi sa vie. Alors, elle devrait désormais vivre uniquement pour la famille qu'Eleanor lui avait laissée.✍Le cœur de Nathaniel battait à tout rompre, martelant sa poitrine comme un tambour de guerre intérieur. Chaque pulsation lui rappelait la violence de ses mots, déversés tels un torrent impétueux sur sa nièce et Ethan. Mais à présent que la tempête s’était calmée en lui, l’inquiétude, tenace et glaciale, refaisait surface, lui tordant les entrailles. Il gravit les marches deux par deux, son pas précipité résonnant dans l’escalier comme un écho de sa propre précipitation. Le couloir de l’étage sembla s’étirer, interminable, jusqu’à ce qu’il se retrouve devant la chambre d'Ethan et Alessia. La porte était entrouverte, livrant passage à une vision qui lui serra instantanément la gorge.À l’intérieur, l’atmosphère était lourde, presque étouffante. Leifa, dont le visage était d’ordinaire si impénétrable et froid, avait les traits décomposés par une anxiété palpable. Assis près de la tête du lit, ses traits juvéniles étaient tirés, son regard fixe rivé sur la forme immobile de sa mère. Un
✍L'impact de la gifle résonna dans le salon, un bruit sec et violent qui glaça l'atmosphère. Sous le choc, Rin porta une main tremblante à sa joue empourprée, ses yeux s'embuant de larmes silencieuses. Avant même qu'il ne puisse reprendre son souffle, Leifa et les cousins se ruèrent vers lui, formant un rempart de corps protecteurs autour du plus jeune, comme pour absorber le choc à sa place. Dans sa précipitation, Leifa bouscula Jun avec force. Sa sœur chancela, vacillant au bord de la chute, et réussit à se rétablir in extremis, une main se crispant sur le dossier du canapé. Son regard, déjà embrasé, se fit plus torve encore.— Jun, pourquoi as-tu frappé ton petit frère ? s'emporta Ethan Blackwood, la voix grondante comme un orage. Ses sourcils, si expressifs, étaient froncés en un V sévère, trahissant une colère qui peinait à se contenir.— Je n'y crois pas ! s'offusqua Jun d'une voix stridente, une main agressive enfouie dans ses cheveux. C'est lui qui drague mon petit ami, et c'
✍La résidence des Blackwood bourdonnait d'une joyeuse animation en ce dimanche ensoleillé. La grande maison, habituellement paisible, vibrait des rires et des conversations d'une famille réunie. Après un moment d'intimité apaisant avec Ethan, Alessia avait rejoint la cuisine, un sourire léger et sincère aux lèvres, comme déchargée d'un poids lourd. L'atmosphère était douce, imprégnée de l'arôme réconfortant du plat qui mijotait.Dans le grand salon, baigné de lumière, la famille s'était déjà rassemblée. Nathaniel et Liam étaient installés sur le canapé, échangeant des regards complices tandis que leur fils, Tae-ho, s'était déjà isolé dans son monde, téléphone et écouteurs aux oreilles, affichant la tranquille indifférence de l'adolescence. Peu après, Damien et Kaëlle firent leur entrée, suivis de leurs deux ados, Jihoon et Ta-Ri. La tribu s'agrandit avec l'arrivée des enfants d'Ethan et Alessia, Leifa et Rin. L'espace se remplit d'une énergie familière et chaleureuse.Jihoon, le visa
✍Cela faisait maintenant plus d'un mois que Leifa et Jihoon étaient rentrés de leur internat. Leur retour avait insufflé une nouvelle dynamique dans la maison, un mélange de joie et de réajustements discrets. Le lendemain même de leur arrivée, Alessia, en mère à la fois décidée et attendrie, était allée inscrire Leifa à l'université. Une fierté palpable l'habitait en voyant son fils aîné s'engager sur ce nouveau chemin. Jihoon, quant à lui, avait dû intégrer le même lycée que ses cousins, se retrouvant, non sans une certaine ironie du sort, dans la même classe que Tae-ho. Au fond de lui, il aurait préféré terminer sa terminale à l'internat, dans un environnement devenu familier, mais l'éloignement avait creusé en lui un manque trop vif, une nostalgie tenace pour le rire de ses parents et la chaleur de la maison. Et puis, Leifa, désormais bachelier, s'envolait vers d'autres horizons ; l'idée de rester seul l'avait finalement emporté dans sa décision.Mais devoir passer une autre année
✍Le relâchement de Leifa fut un abandon, un poids mort qui laissa Jun s’effondrer sur le sol dur. Le choc résonna dans ses os. Les larmes, longtemps retenues, jaillirent enfin, brûlantes et silencieuses, traçant des chemins salés sur ses joues pâles. Sa gorge, meurtrie, était un brasier ; chaque inspiration était un râle, chaque expiration une quête d’air qui se transformait en une quinte de toux sèche et douloureuse. Elle sentait encore l’empreinte cruelle des doigts de son frère contre sa peau, une sensation qui la hantait bien après que la pression eut disparu.Sans un regard pour sa sœur terrassée, Leifa se précipita vers Alessia. Ses bras se refermèrent autour de sa mère dans une étreinte quasi frénétique, un geste de protection absolue, comme pour s’assurer par le toucher qu’elle était réelle, entière et indemne. En lui, son loup intérieur bouillonnait, une marée de rage si violente qu’elle faisait trembler ses membres. Un grondement sourd, à peine audible, persistait au fond d
ღ Le temps avait filé, doux et précieux, sans déplaire à Alessia. Après des discussions animées avec son beau-frère et sa belle-sœur, elle s'était réfugiée dans la cuisine, royaume des parfums et des saveurs réconfortantes. Elle avait supervisé chaque détail des préparatifs avant de se consacrer personnellement à la confection des plats préférés de Leifa. Chaque coup de couteau, chaque remuement de la cuillère en bois était une prière, un sésame pour apaiser le cœur de son fils absent. Depuis leur dernière altercation, une chape de plomb semblait être tombée sur la maison. Alessia n'avait pas une seule fois croisé jun dans les longs couloirs feutrés ou dans la pénombre accueillante du salon. Un long soupir lui échappa, lourd d'une incompréhension qui la rongeait. Pourquoi sa princesse, son bébé, la fuyait-elle ainsi ? Pourquoi cette haine soudaine, cette froideur qui glaçait l'atmosphère ? Dans ces moments de doute, une sensation vague mais tenace la traversait : l'ombre de sa propr






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